Author Archives: le grand brun
A l’est d’Eden…
(Bittangabee Bay, 06-10-2013)
Deux petites journées à Eden, un grand bol d’iode, des baleines, des baleines et encore des baleines (on vous a dit qu’on a vu des baleines ? Plein de baleines ?), des fous australs (austraux?), des cormorans, des wallabies, un phare, une tour qui aurait dû être un phare mais ne l’a jamais été, des baleines, du joli coucher de soleil, des baleines, des agneaux partout, des plages sublimes, tout isolées, de l’eau vraiment trop froide, des pélicans goulus, du poisson grillé et des lorikets en guise de réveil-matin. Deux petits jours de vadrouille et une envie folle de repartir, de s’installer pour quelques jours à Bittangabee Bay ou à Disaster Bay, les orteils en éventail enfouis dans le sable si doux à compter les baleines qui enchainent les triples sauts périlleux… C’est que ça pourrait être un petit programme bien sympathique, non ?
Promis, on vous raconte tout ça plus en détails tout bientôt ! En attendant, on va faire la chasse au sable… Et dompter le changement d’heure, aussi.
Les jours jolis
(viens dans le backyard, y a le printemps qui chante)
Les jours jolis, ce sont ces jours de printemps tout jeune, ces jours qui s’ébrouent de la torpeur hivernale et qui fleurissent à tout va, paf ! pouf ! pof !
Et c’est peu de dire qu’on en profite, dans notre nouveau nid douillet, des jours jolis… Ces derniers temps, il y a des brassées de fleurs dans le moindre recoin de jardin, des perruches dodues qui grignotent des graines chaque matin, à six heures quarante-quatre très précisément. Et des perruches qui sèment aussi aux quatre vents, nous offrant un plein parterre de blé, d’orge, de maïs et de tournesol improvisé…
Let’s go tweet tweet #22 – Happy little bluebirds
Frénésie folle de Photoshop d’un LeGB coincé en mode Bisounours ? Non !
Loriquet gourmand qui vient de boulotter un arc-en-ciel pour le goûter ? Yep !
Il est-y pas mignon ?
Let’s go tweet tweet #21
Quand on est un king parrot, il arrive qu’on ait un petit creux ou, du moins, comme une envie de pain, comme une étincelle de gourmandise, comme ça, pour rien, sans crier gare. Et quand on est tout bouleversifié de gourmandise, on n’aime pas trop se voir voler la moindre miette par un quelconque autre piaf. Pour le coup, on se fâche tout rouge et on fait l’œil tout noir. Ce qui, apparemment, n’est guère efficace parce que ça nous rend encore plus mignon… Dammit ! Vous parlez d’un méchant en carton-pâte !
M’enfin, on ne va pas trop s’en plaindre, finalement : à force d’avoir l’œil noir craquant, on finit toujours par récolter quelques miettes de plus. C’est toujours ca que les magpies n’auront pas !
Definitely brighter than gold
Il y a dix jours, The Cat Empire a sorti un nouvel album, Steal The Light. Un album qui était attendu avec une certaine impatience, un album qui tient toutes ses promesses… et qui tombe à pic : remplir des cartons en remuant du popotin arrière, ça vous transforme un déménagement, parole de LaGB !
Blueberry sur le pancake, The Cat Empire attaque dans un tout petit mois une nouvelle tournée, qui passera par l’Amerique du Nord et du Sud, l’Europe et bien évidemment l’Australie. Une chose est sûre, on ne ratera pas leur concert a Canberra en septembre !
Nos chouchous ? Brighter than gold
There’s a land that I heard of once in a lullaby
Il arrive parfois, à force d’attente patiente, bien cachés sous quelques fougères, façon commando, l’appareil photo aux aguets et le museau tartiné de feuilles, il arrive parfois qu’on puisse surprendre l’arc-en-ciel dans sa tanière, le pied au frais et le ruban chatoyant. Et dans ces cas-là, on est forcément rudement fiers. On en oublierait même presque les heures passées à grelotter couverts d’humus (plaignez-nous, les gens, plaignez-nous).
Après ? Après, ne reste évidemment plus qu’à s’aventurer à flanc de falaise pour aller saluer la version aussie du leprechaun, Akubra vissé sur le crâne et bottes en peau de mouton aux pieds. A moins qu’on n’opte pour un chocolat chaud siroté au coin du feu. Les leprechaun attendront bien le prochain arc-en-ciel, non ? Les marshmallows, en revanche, rien n’est moins sûr… Au chocolat chaud, et que ça saute !
Let’s go tweet tweet #19
Un vendredi de long week-end dans les Blue Mountains, juste avant d’aller découvrir notre petit nid douillet d’adoption (dont on vous reparle très vite)… Un détour par Katoomba pour LaGB qui file se faire papouiller le dos (et s’endort exactement trois secondes et douze centièmes apres s’être allongée sur la table de massage) et un petit passage par Wenworth Falls pour LeGB, tout content de retourner chasser le piaf. Soit un partage des tâches diantrement équitable (et surtout diantrement équilibré quant aux capacités de chacun) (parce que oui, qu’on se le dise, ce n’est pas donné à tout le monde de ronfler ainsi en un claquement de doigts).
Au menu ? Du grey shrike thrush (à vos souhaits) fort coquet, sautillant de branche en branche et sifflotant à tue-tête, bien décidé à profiter de chaque instant de la séance photo, un LeGB ravi, ravi et une LaGB toute endormie… Le week-end commençait fort bien !
Bliss
Une balade au marché, quelques fleurs dans un vase, de la pâte de coings, des siestes au soleil, un concert improvisé, un massage, des petites pattes marsupiales qui courent au plafond, un peu de vin, une lichette de fromage, des nuits de pleine lune et des grenouilles qui fredonnent, du cidre du jardin d’à côté, des étincelles qui chantonnent dans la cheminée, des livres qu’on dévore et l’odeur du feu de bois au petit jour, des bonbons qui collent aux dents, les feuilles qui craquent, des étoiles à portée d’oreille… La vie est belle dans les Blue Mountains, le week-end d’ANZAC Day !
Winter is coming…
(Green Patch Beach, Booderee NP, NSW, 20-04-2013)
*munch, munch, munch*
Avant l’hiver, il parait qu’il faut faire des réserves, histoire de supporter les petits matins brumeux et les soirées frisquettes. Et il semblerait que ce conseil ne soit pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
*munch, munch, munch*
Non, qu’on se le tienne pour dit, voilà bien un wallaby mignon (et fort remplumé) (mais peu prêteur) (ce qui explique peut-être ledit remplumage) qui ne se trouvera pas fort dépourvu lorsque la bise sera venue…
*munch, munch, munch*
Comment ça, je suis déjà bien « remplumé » ?
*munch, munch, munch*
Mais non voyons ! C’est un effet d’optique ! Tsss !
*munch, munch, munch*
Le kekessé fait sa rentrée
Et il en pétille de joie, apparemment ! Mais à votre avis, ce kekessé qui pétille, qui pétarade et qui crachouille, qu’est-il donc ? Oui, kekessé t’y donc que ce kekessé-là ?
(vous remarquerez au passage qu’on joue décidement les aventuriers sans peur ni reproche, bravant le danger envers et contre tout) (comment ça, faut pas exagérer ?) (rabat-joie, va !)