Author Archives: le grand brun
Let’s go tweet tweet #17
A Kalbarri aussi, le fairy wren est un peu cranky quand on le dérange de sa sieste. Mais finalement, ce n’est pas grave, bien au contraire… Parce qu’un fairy wren, qu’il soit ou non à ailes blanches, c’est tellement mignon quand ça se renfrogne et que ça fronce du bec qu’on en arriverait presque à les embêter comme ça pour rien, non ?
Des pommes, des poires mais pas de scoubidous
(Sur la route de Khancoban, NSW, 30-03-2013)
Un week-end de Pâques australien, c’est quatre jours de farniente doigts de pieds en éventail, des jours qui raccourcissent et des cacatoès qui piaillent de concert dès potron-minet. Mais c’est aussi un petit tour de trois jours dans les Snowy Mountains, comme ça pour rien, sans plan sans rien, juste histoire d’aller respirer l’air pur et de chasser le feu de cheminée le soir venu.
Et trois jours made in Snowy Mountains tout à la fin du mois de mars, c’est :
Let’s go tweet tweet #15
Oyez, oyez, braves gens ! Nous, méliphage à joues d’or, méliphage à bec grêle, jardinier satiné et autre mérion de Lambert (non mais sans rire…), nous, donc, glorieux z’oiseaux so cute affligés de noms français absolument désastreux et vraiment pas thétiques du tout, nous z’oiseaux trognons déclarons solennellement détester ces affreux et niais patronymes. Et décidons donc d’un commun accord de ne plus les accepter. Fini, niet, done, peanuts, macache, etc.
Dorénavant, il faudra nous donner du nom tonitruant, majestueux, exubérant. Oui, donnez-nous plutôt du bec épineux du grand Est, du roitelet féerique, du glouton blushé , de l’architecte irisé. Un peu de poésie dans ce monde de brutes, que diantre !
Let’s go tweet tweet #13
Sur la route qui mène à Lake Matheson et à ses reflets merveilleux, il y a du gros gras pigeon qui se dore les ailes au soleil, du gros gras pigeon tout rond qui roucoule de bonheur en faisant scintiller ses plumes (c’est que le gros gras pigeon est rudement coquet) (et très fier de son ramage) (qui, sans mentir, s’il se rapporte à son plumage, en fait le phoenix des hôtes de ces bois prairies).
Du gros gras pigeon qui digère surtout. Parce que oui, le gros gras kereru a l’appétit féroce, que dis-je, gargantuesque… et une confiance assez aveugle dans les capacités d’adaptation de son système digestif. Pensez donc, monsieur Gros Gras Pigeon se délecte aussi souvent que possible de graines de taraire, dont les plus petits fruits dépassent allègrement le centimetre de diamètre. Ce qui n’est tout de même pas une paille, même pour un gros gras pigeon comme celui-ci. Et qui avale une noix de coco…
Du gros gras pigeon à moitié somnolant, donc, qui a eu rudement chaud aux plumes. C’est que LeGB a toujours l’estomac dans les talons de bon matin. Et qu’à défaut de bacon’n egg roll à se caler sous la dent, l’idée d’un rôti de gros gras pigeon farci aux graines de taraire n’était vraiment pas pour lui déplaire… Vole, gros gras pigeon, vole !
Let’s go tweet tweet #12
En route pour Kea Point, entre deux averses et trois cailloux (mais pas la queue d’un kéa, c’te arnaque, tout de meme !), on attend que le Mount Cook daigne enfin se délester un peu de ses innombrables couches de nuages et de brume… Histoire qu’on puisse ne serait qu’apercevoir un tout petit instant de rien du tout ses neiges augustes, fières et éternelles. On attend, on attend et puis, l’appareil photo en berne et le bout du nez tout froid, on finit par s’avouer vaincus. Et l’on prend donc le chemin du retour, l’oreille basse, la mine déconfite, le cheveu frisottant et les doigts gourds, fort dépités d’avoir ainsi fait chou blanc et glacier absent.
Et puis au détour d’un virage, on peut soudain tomber nez à bec avec un délicat greenfinch* qui s’égaye dans les buissons diantrement piquants et follements épineux. C’est que le greenfinch n’a guère la patte sensible. Et surtout, c’est qu’il aime poser, l’air de rien, bien au centre d’un joli cadre fait tout exprès pour plaire aux ornithophiles en goguette. Oui, ce greenfinch-là a comme un petit air de diva… qu’on ne lui reprochera pas !
*ou verdier d’Europe, ce joli piaf un tantinet coquet ayant été introduit en Nouvelle Zélande vers 1860. Information qui, forcément, amène aussi sec LaGB à se poser la question de l’évolution divergente des verdiers néo-zélandais par rapport aux populations européennes… Darwin, sors de ce corps !
Page d’écriture
A Whakarewarewa (prononcer Fakaréouaréoua) (avec un « r » qui tend vers le « l ») (ou Waka Village, ça marche aussi et ça permet de moins s’emmêler les pinceaux et les cordes vocales), à Whakarewarewa, donc, d’aucuns sculpteurs sont très à cheval sur la protection de leurs œuvres. Et affichent la couleur dès la porte de leur boutique. Gare à ceux qui oseraient photographier à tout va, bravant ainsi les lois du copyright. Enfin, du copy write plutôt, pour être exacts. La punition serait, d’après ce qu’il se murmure, terrible : des lignes d’écriture, au moins 200, passées à recopier sans relâche le véritable nom du village, Te Whakarewarewatangaoteopetauaawahiao (à vos souhaits !) (37 lettres, mot compte -au moins- triple au Scrabble, qui dit mieux ?). Le tout sans faute et sans pause. Tremblez, photographes égarés !
(par contre, et heureusement, il n’était, semble-t-il, pas interdit de photographier ladite pancarte. On a eu chaud !)
Let’s go tweet tweet #11
Sur le sentier qui mène à Franz Josef Glacier, bien campé sur ses petites pattes qu’il a fort musclées, la plume vive, le bec étincelant et l’œil aux aguets, il attend. Et qu’est-ce donc qu’il attend, m’sieur Kéa du bout du bois ? Hé bien, les randonneurs, pardi ! Parce qu’il y en aura forcément bien un qui se laissera suffisamment attendrir pour lui lancer quelques miettes. Ça ou un naif qui abandonnera son sandwich des yeux quelques minuscules instants et se retrouvera, pour le coup, bien vite privé de casse-croûte.
Oh et puis, au pire, il y aura toujours des pneus à crever sur le parking, des joints de pare-brise à boulotter, aussi. Et avec un bec pareil, c’est vraiment easy peasy…
Ciel, ma biquette !
(Quelque part aux environs de Rotorua, 02-01-2013)
Chez les Kiwis, il semble être tradition bien ancrée que de laisser vivre sa biquette à l’air, au vu et au su de tous, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Au début, forcément, toutes ces biquettes qui se baladent fièrement en tenue d’Eve à l’air frais des montagnes, ça surprend, ça interpelle et ça fait ricaner bêtement. De quoi entonner en canon et en gloussant un évidemment fort distingué « C’est le bon roi Dagobert, qui baguenaudait sa biquette à l’air » (on l’avoue bien volontiers, c’est plutôt désastreux) (osera t’on ajouter que ce petit refrain pas très malin nous aura fait rire comme des bossus deux semaines durant ?) (petit refrain pas malin rudement efficace quand il s’agit de de pouffer au tout petit matin à peine levé, quand le kiwi file retrouver ses pénates) (et que les sandflies, ces abominations montées sur ailes, reprennent du service) (plaignez-nous, les gens, plaignez-nous !).
Et puis on finit par s’y faire peu à peu, aux biquettes à l’air (les sandflies, en revanche, non). Même si on ne peut s’empêcher de secouer doucement la tête en murmurant « ils sont fous, ces Kiwis, ils sont fous ! ». Parce que tout de même, autant de biquettes qui se promènent ainsi à l’air et sans vergogne ni culotte à tous les coins de pré, ça aurait presque de quoi vous rendre un tantinet chèvre, à force !
Le kekessé joue les divas
Le kekessé est encore tout tourneboulé du calendrier et confond allègrement les dimanche avec les mardi… Mais après tout, qu’importe le jour pourvu qu’on ait la devinette, non ? Et puis, « si, comme le dit le vieil adage, les traditions ont du bon, les habitudes sont-elles forcément à conserver coûte que coûte ? » Vous avez quatre heures, calculatrices et dictionnaires interdits.
Mais en attendant de ramasser les copies, tiens, à votre avis, qu’est-ce que c’est donc que ce kekessé-là ?
Tuesday? Music day! #2
Au moins tout ça déjà depuis la dernière brassée musicale made in Oz… Il est donc plus que diantrement temps de proposer une nouvelle sélection, qui sent bon l’été, le sable chaud et les kangourous (comment ça, on est des z’affreux ?) (c’est pas l’été partout ?) (on nous aurait menti ?) (dammit!).
On commence la tournée à Sydney avec Sticky Fingers, Caress Your Soul