Author Archives: le grand brun
Licornite aigue
A l’ANU, ils ont de sacrément bons burgers, des pelouses où flâner entre deux cours, des canards à pourchasser, des concerts fort sympathiques où pousser la chansonnette et secouer les cheveux en rythme, des possums à nourrir et des labos qui prennent feu régulièrement. Mais aussi et surtout un redoutable talent pour les affiches qui collent le sourire…
Et même s’il faudrait voir à ne pas risquer une indigestion de guimauve, force est d’avouer que, de temps à autre, se laisser tenter par un grand bol de licorne, de paillettes et d’arc-en-ciel, ça ne peut faire que du bien, non ? Longue vie à Fluttershy !
Dragonou Year !
(Chinese New Year Twilight Parade, Sydney, NSW, 2-01-2012)
Oui, alors, bon, certes, ça marche moins bien que Lapinou Year mais tout de même ! Avec retard (la faute, évidemment, au décalage horaire) (et absolument pas à une quelconque tendance innée aux impromptus calendaires et autres fantaisies horlogesques) (que nenni, voyons !), les Chercheurs d’Oz vous souhaitent une très bonne année du Dragon, des écailles plein les yeux et de la fumée plein les naseaux !
Et puis, en attendant de pouvoir vous les présenter sans crainte, on file de ce pas affronter la horde sauvage de clichés fraîchement capturés, chassés au péril de week-end, qui nous attendant tapis toutes griffes dehors sur un coin de carte SD. Accessoirement, on va également soigner nos coups de soleil brûlures de chasseurs sans peur ni crème solaire…
Souhaitez-nous bonne chance !
Petits bonheurs down under
(William Creek, South Australia, 27-12-2011)
En vrac et pas dans l’ordre, quelques petits bonheurs de rien… Parce que ça fait du bien, non ?
- Quitter la paillasse un peu plus tard que prévu et se laisser surprendre par l’enivrante douceur qui baigne encore Canberra dans des effluves piquantes d’eucalyptus, observer un couple de rosellas se livrer à son rituel de chamailleries pré-coucher et se sentir tout d’un coup comme en vacances,
- Se lover dans un fauteuil au Wig and Pen, une pinte de cidre mi-pomme, mi-poire à la main et laisser vagabonder ses pensées, bercées par Strange Place to Snow. Se dire que les courses attendront bien une journée de plus, commander un garlic bread et soupirer d’aise,
Our house in the middle of the bush
(William Creek, South Australia, 27-12-2011)
A William Creek, si on manque souvent d’eau, on ne manque pas d’idées, ni même d’amis, en particulier lorsqu’il s’agit de décorer les murs de l’hôtel-bar-restaurant-station service-relais postal-pub-garage-liquor shop-succursale de l’IGN-musée-office de tourisme-tour de contrôle-hôpital de fortune-salon de thé. Et c’est ainsi qu’on peut passer des heures à jouer les presqu’archéologues sur tôle ondulée, épluchant sans relâche les strates plus ou moins ordonnées accumulées depuis approximativement très longtemps au moins*, mêlant joyeusement cartes d’étudiants, de visite, d’identité ou du monde, petits mots griffonnés sur un coin de serviette ou du journal, plaques d’immatriculation, étiquettes de bouteilles, permis internationaux et passeports, chapeaux et chaussures, photos, recettes de cuisine, filets à mouches (inconscients !), quelques chaussettes semées de-ci de-là, mouchoirs, patchworks, numéros de téléphone et bâtons de marche. Le tout en anglais, allemand, français, mandarin, grec, arabe, espagnol et russe.
And we’re (out)back !
(Painted Desert, South Australia, 29-12-2011)
Un road-trip en South Australia entre Noël et Jour de l’An, c’est…
- 4763 kilomètres parcourus,
- pas le plus petit bout de coup de soleil à déplorer,
- mais des kilos de poussière accumulés du bout du capot à la pointe des chaussettes,
- 1.956.372.926.328 mouches au mètre carré,
- et par conséquent le triomphe indéniable des filets à mouche,
- des ruines comme s’il en pleuvait,
- mais pas un seul dromadaire à se coller sous l’iris,
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Boire un ptit coup, c’est roo
(Gibraltar Rocks, ACT, 07-01-2012)
A Tidbinbilla comme ailleurs, on ne plaisante vraiment pas avec le petit-déjeuner des champions, qu’on soit humain ou marsupial. Si l’on peut toujours transiger un tantinet en ce qui concerne les tartines, hors de question d’aller jouer dehors avec les copains avant d’avoir avalé son grand bol de lait frais tout juste sorti de la poche. Et plus vite que ça, encore ! C’est que, mon petit, si tu veux courir, gambader, sauter et cabrioler dans le bush, il te faut faire le plein de calcium pour avoir des os costauds…
Le coup du cou tout mou
(Un peu plus à droite, jeune padawan ! Et il n’y a pas de »aïe » qui tienne)
A Pambula Lake, certains pélicans jouent les dresseurs de serpents et sifflotent un petit air entraînant à leur propre cou qui, de joie, s’enroule, pirouette et s’emberlificote allégrement de la pointe du bec au bout des ailes. A moins que cet étrange angle adopté par l’auguste et (plus si) altière gorge ne soit qu’une conséquence fâcheuse de trop d’averses : qui résisterait au besoin de jeter sans répit un œil globuleux au ciel, histoire de prévoir la prochaine éclaircie qui se fait un tantinet désirer ? Après tout, qu’importe le risque de finir affublé un scoubidou en guise de cou si l’on peut prédire à quelques jours près l’arrivée d’un rayon de soleil un peu moins pâlichon que les autres !
En tout cas, quelle que soit la raison d’un tel dévissement vertébral, une chose est sûre : à Pambula Lake, on vient de loin pour prendre des cours afin d’apprendre à avoir enfin les yeux derrière le bec… Et c’est ainsi toute une file concentrée d’aspirants serpentins qui se presse chaque jour en rangs serrés sur les rives du lac, espérant par-dessus tout réussir à percer le si célébré mystère du tour du cou.
Cheers, mate !
(Champagne sparkling wine, baby!)
Hé bien… Voilà déjà 300 articles qu’on vous raconte l’Australie à la sauce Chercheurs d’Oz. Il nous semble pourtant que l’aventure a commencé tout juste hier. Et il nous semble surtout avoir encore tant de découvertes, de merveilles et de fous rires à partager que nous ne sommes sans doute pas prêts de ranger clavier et boîtier. Plus le temps passe, plus il devient évident qu’il nous faudra sans doute bien plus que trois malheureuses petites années pour faire le tour des aventures aussies qui nous tendent les bras…
Merci de nous suivre dans nos pérégrinations down under, merci de vos commentaires et de vos mails qui nous font toujours très grand plaisir. Et rendez-vous demain pour la reprise des vadrouilles et des menues bêtises.
NDLCdO : et tiens, parce qu’on est rien que des petits curieux qui aiment bien donner des devoirs à la maison même le week-end, quel est l’article qui vous a le plus plu/marqué ?
Sous la pluie de novembre
(Encore et toujours Tin Can Bay, on se remonte le moral pluvieux comme on peut)
Novembre, fin novembre. Son petit crachin insistant, ses averses glaçantes, ses matins frisquets et brumeux et ses frissons au saut du lit. Son envie tenace de remettre en service le radiateur de salle de bains, ses pulls, ses écharpes et ses grosses chaussettes, ses défilés de parapluies, son éternel refrain d’éternuements et son ciel si bas qu’il en toucherait presque terre. A croire que Canberra, d’un coup de baguette magique fort peu inspiré, a été paf ! boutée hors de l’hémisphère Sud et s’est retrouvée coincée quelque part entre l’Islande et le Groenland.
Hallebardes et vieilles chandelles
Une escapade de deux jours sur la Sapphire Coast, c’est :
- trois états empruntés et 875 kilomètres parcourus,
- ne pas entendre le réveil sonner aux aurores le samedi matin et donc partir en quatrième vitesse, les cheveux en bataille et le sac à peine bouclé,
- semer pour la peine une paire de chaussettes et un tube de dentifrice dans les escaliers du garage,
- retrouver un semblant d’activité neuronale dès la première gorgée de café avalée,
- filer cheveux au vent sur la Snowy Mountains Hwy en chantant (faux) à tue-tête,
- s’arrêter à Pipers Lookout pour admirer la vue et feliciter chaleureusement le courageux cycliste qui s’est lancé à l’assaut de la Great Dividing Range,
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