Author Archives: lagrandeblonde
And I’m feeling good!
(*Clap your hands, say yay!*)
Il y a eu quelques péripéties laborantesques, six mois de funambulisme intense, des ongles rongés au moins jusqu’à l’omoplate, l’apparition d’une mèche blanche façon zèbre accompagnée de cernes de bon aloi. De quoi traîner la patte comme de vieilles tortues rhumatisantes et quasi-grabataires.
Et puis tout par coup cette semaine, hop ! on a enfin pu ranger les cernes au placard, renvoyer le stress (avec sa copine l’angoisse) dans ses pénates et remiser le costume d’acrobate au grenier. Voilà, on peut cette fois déclarer, avec un immense soulagement et une joie des plus intenses, la saison 2 des Chercheurs d’Oz ouverte. Nouveau poste, nouveaux challenges, nouvelles envies de vadrouille, nouveaux projets. Et un tas de retard à rattraper dans nos récits de balades et de vie down under… Promis, cette fois, on revient pour de bon !
Pssst: Merci… Merci de nous accompagner. Vraiment. C’est doux et c’est précieux, de vous savoir là, tout près.L’instant guimauve
(Petits cœurs inside)
Il y a eu des études à distance, des déménagements, un emménagement à deux, encore quelques déménagements, des cartons, des cartons, des cartons, un Gros Matou Gras, des voyages, des chamailleries, encore des voyages, des projets, des envies, des fous-rires, beaucoup, des expérimentations culinaires, quelques fous-rires de plus, presque le bout du monde, un peu de stress bien sûr mais surtout beaucoup de bonheur. Et toujours ta main dans la mienne…
Happy 12, mon LeGB chéri !
Comme à Genève (ou presque)
(South Durras, NSW, 06-04-2013)
A South Durras comme apparemment un peu partout sur les côtes sud de l’Australie (et d’Afrique du Sud mais on n’est pas –encore- allés vérifier), il y a de drôles de colonies qui s’étalent en bord de mer et qui se pressent en rangs serrés sur les rochers. De bien drôles de colonies qui bourgeonnent de concert, sortent le nez de l’eau, pif, paf, pouf ! comme ça et qui s’ébrouent en rythme entre deux vagues d’écume. De bien drôles de tuniciers qui siphonnent du plancton de toute la force de leurs petits bras inexistants. Et c’est qu’il en faut, du plancton, pour se sentir rassasié, même lorsqu’on est un tunicier. De quoi mouliner sans relâche tant que la marée est haute et se sentir fort fourbu lorsque le reflux fut venu…
Somewhere over the rainbow…
It was time… and they did it! New Zealand rules!
Et voilà, c’est fait… Depuis hier, le mariage homosexuel est devenu légal chez nos voisins les Kiwis. 77 voix pour, 44 voix contre, la Nouvelle-Zélande devient le 13ème pays à franchir ce pas. Dans le calme, à la Kiwi… Les premiers mariages sont prévus pour début août.
On est rudement fiers, très heureux, très émus. On espère simplement maintenant que, très vite, les deux pays qui nous tiennent à cœur feront de même. L’Australie a en effet rejeté en septembre dernier la proposition de loi reconnaissant le mariage homosexuel. Ni Julia Gillard ni Tony Abbott ne semblent pour l’instant vouloir revenir sur cette décision. Mais la majorité des Australiens s’est, elle, prononcée en faveur de la loi. Alors on espère très fort.
Et puis, pour le plaisir, on se passe en boucle le discours de Maurice Williamson. Parce que c’est un petit bijou, avec l’accent kiwi en prime…
Ze ultimate alarm-clock
(Ou comment survivre à l’hiver qui s’en vient…)
Ca y est, plus de doute, c’est l’automne. On a changé d’heure, les cacatoès ne savent plus où donner du bec tant il y a de baies à se coller derrière le gésier, les feuilles se dopent au LSD (comment expliquer autrement l’arc-en-ciel qu’on trouve sur chaque arbre, hum ?) et comme chaque année depuis trois ans, LaGB se répand en « waouh ! », « non mais t’as vu celui-là ? Et celui-ci ? » et autres « mais que c’est beau ! ». Sans oublier non plus les pelletées de « dis, tu prendras des photos, dis ? Hein, dis ? Tu prendras des photos, hein ? ». Et chaque année depuis trois ans, LeGB hoche la tête, hausse les épaules, dit « oui, oui » et oublie. Non mais quel affreux, tout de même !
Let’s go tweet tweet #18
A South Durras, le kookaburra gourmand joue les vigies sur sa branche préférée, vous savez, celle qui donne directement sur le barbecue du camping. C’est qu’il y a foule qui s’agite autour dudit barbecue et qu’il y a aussi, et surtout, moult douceurs qui y grésillent avec ardeur et application. Pour le coup, il en deviendrait presque difficile de choisir qui, des saucisses, des brochettes, des filets de poisson ou des asperges, sera choisi pour servir d’en-cas croustillant. D’autant plus délicieux, forcément, qu’il aura été chapardé, paf ! en deux coups de cuiller à pot, au nez et à la barbe d’une douzaine d’apprentis-cuisiniers vraiment pas assez attentifs.
Ah ! qu’il est doux, le goût du menu larcin…
Cahier de vacances
Oh non ! Les petites Caliste, Caludette, Céduline, Chréseldia, Cléoline, Crémona et Cyrelle (décidément, il semblerait que les coquillages aient des goûts pour le moins iodés corsés en matière de prénoms…) se sont égarées lors de leur balade post-baignade. Horreur, malheur, pétrel plongeur, les voilà perdues devant un labyrinthe redoutable… Pourras-tu les aider à retrouver leur coin de rocher préféré ?
Un problème de Thaï
(Attention, terrain scabreux…)
Un matin d’automne à la tea room (bô voui, encore. Que voulez-vous…). Il fait un peu frisquet, les tasses fument et les conversations vont bon train. A. a mal au dos, comme depuis pfiou ! au moins tout ça. Aujourd’hui, remarque, ça a l’air d’aller à peu près, il marche en crabe et non pas assis. Net progrès ! Il se sentirait presque pousser des ailes, pour le coup. Presque, il faudrait voir à ne pas pousser mémé dans les orties ni à envoyer une paire de vertèbres ad patres, hein. Donc il reste sagement posé sur un coin de sa chaise, la fesse circonspecte et la mine prudente. Mais ça, hey ! ça n’a jamais empêché personne de causer (et heureusement, vous dira LaGB qui pourrait concourir pour les Jeux Olympiques du bavardage si le besoin s’en faisait sentir).
30 millions d’amis… et beaucoup trop de pattes
(Hello, little cutie!)
C’est un fait, le Chercheur d’Oz a le cœur tendre lorsqu’il s’agit de bestioles, de bébêtes et autres mignons et craquants bugs à six, huit ou moult pattes. Que lesdites bestioles sus citées courent, qu’elles rampent, qu’elles volent ou qu’elles galopent. Non, vraiment, la claquette vengeresse n’a guère droit de cité à la maison, à son grand regret (et croyez-le ou non, la claquette vengeresse a tendance à râler copieusement –comme un putois sous LSD- lorsqu’elle se sent ainsi délaissée).
Let’s go tweet tweet #16
Qu’on se le tienne pour dit, le kéa n’est pas du matin… Oh non ! N’insistez pas, il se fiche des levers de soleil comme de son premier mouton. Pas la peine de lui faire l’article à grands renforts de « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » et autres arguments pro-réveil matin, il se contentera de vous fixer d’un oeil torve en grommelant dans son duvet tout ébouriffé. Non, non, non, non, vraiment, merci bien, sans façon ! Le fond de son nid lui va très bien, n’insistez pas.
Et, foi de Grande Blonde, il a bien raison… Dans mes bras, mignon kéa grognon !