Ben phoque alors ! #2

(Plaît-il ?)

Hum, quoi ? Qui me parle ? Entendrais-je des voix ? Comment ça ? Se lever ? Sortir son nez de sous la couette (parce que oui, en plus, on a remis la couette) (damn you, end of summer!) ? Non, non, non, non et encore non ! Il fait (presque) froid et vraiment tout gris tout moche, c’est la fête à la grenouille, aux escargots et aux bottes en caoutchouc, hors de question que je risque le plus petit orteil hors de la couette. Non, c’est décidé, aujourd’hui, je fais le nem, un point c’est tout.
Comment ? Comment ça, c’est dimanche ? Oh ! Ben ça change tout, dites donc… Hop, hop, hop ! Chez Tilley’s pour le petit-déjeuner, et que ça saute… On ronchonnera demain matin. Promis !

Des bulles, des bulles… oui mais des volcaniques !

(Wai-o-Tapu, North Island, New Zealand, 22-12-2012)

Lady Knox geyser retourné à sa sieste post-savonnage, il était temps de filer voir dans le reste du parc de Wai-o-Tapu à quelle sauce les lacs d’acide allaient être mangés… Bien vite, heureusement, nos doutes ont fondu comme savonnette sous la douche : pas de doutes, les bulles et les panaches de fumée sont des vrais, des forts, des tatoués, ceux-là, pas des provoqués-de-bon-matin. Non mais !

Quelques pas pour s’éloigner des bâtiments et bien vite, des noms plutôt évocateurs : Devil’s Hole, Devil’s Pool ou encore Devil’s Spa. Bienvenue au paradis du soufre, là où le centre de la Terre n’est jamais très loin de vos orteils… Et qu’est-ce qu’on y croise, alors, dans l’antre de la Terre ? Hé bien, on y croise, en vrac et pas dans l’ordre :
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Le geyser de dix heures et demie

Un geyser de dix-huit mètres
Avec une horloge dans la tête
Ca n’existe pas, ça n’existe pas
Un geyser qui se réveille
Sans faute tous les matins
Ca n’existe pas, ça n’existe pas
Un geyser qui salue les touristes
A 10 heures 30 tapantes
Ca n’existe pas, ca n’existe pas
Eh ! et pourquoi pas !
Vous dira Wai-o-Tapu…

8 heures et quelques poussières, un samedi de décembre. Il fait doux, il fait beau et les trombes d’eau de la nuit dernière ne sont plus qu’un souvenir. « Maintenant qu’on a fait trempette dans la piscine d’eau thermale du camping (tout de même,  la Nouvelle-Zélande, c’est fantastique), il ne reste plus qu’à démonter la tente et hop ! on est repartis ! ». C’est que le Chercheur d’Oz est naïf optimiste de nature et qu’il ne se méfie jamais assez des toiles de tente…

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Let’s go tweet tweet #14

A Horrocks, WA, au petit matin quand on a fini de s’étirer et de se frotter les yeux en se disant que, quand même, les vagues sont bien bruyantes en bord de plage (un comble, tout de même…) (damn you, Indian Ocean!), on prend la direction du General Store pour dénicher un bacon’n egg roll à se caler sous la dent. C’est que le camping et les réveils aux aurores, ça creuse…
Et l’on n’est pas les seuls à casser une petite graine. Juste à l’entrée du store, perchées confortablement les pieds dans le plat, sans un regard pour les habitués qui sirotent, embrumés, leur premier café de la journée, les perruches de Port Lincoln claquent du bec de concert. Ca sifflote, ça se perche tête en bas et ça se chamaille pour savoir qui choisira les meilleures graines. Et puis ça pose aussi pour la photo, quand même… Et bien qu’un peu bruyant de bon matin quand on est tombés bien trop tôt du matelas en mousse, c’est rudement mignon à observer. M’enfin, c’est encore mieux après un café !

Rotorua dans la brume

(Waka Village, 21-12-2012)

Il pleut. Depuis Tauranga tôt ce matin-là, la bruine n’a pas cessé. La route s’emmitoufle dans les nuages et il faut plisser les yeux sans cesse pour deviner les contours des arbres, sans même parler des bas-côtés qui jouent les filles de l’air. On ne voit pas à trente mètres. C’est douillet, tout cotonneux. Un peu trop, peut-être. C’est qu’on aimerait bien apercevoir Rotorua, tout de même…

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Supershort!

L’organisation n’étant pas le point fort de la maisonnée chercheurdozienne (un doux euphémisme se cache dans cette phrase, saurez-vous le retrouver ?), nous voilà une fois de plus pris à chanter »Caramba, encore raté ! »… C’est que nous sommes à nouveau en retard d’une guerre. Ou d’une soirée Tropfest en plein air, pour être plus exacte. Et que, enfer et purée de navets, Tropfest fêtant ses 20 ans cette année, ça aurait été rudement chouette d’y aller faire un tour. Dammit!
Pour le coup, on vous a sélectionné une petite liste de court-métrages présentés cette année et qui nous ont fait au choix rire, trembler, pleurer ou un peu des trois. Enjoy!

On commence avec « We’ve All Been There », grand gagnant 2013 :

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Ceci est un message subliminal

Rentrer tard à la maison et se promettre de ranger les chaussures qui traînent. Sans faute, juré craché ! Mais demain matin, pas tout de suite parce que là, pfiou! il fait vraiment sommeil.
Ne pas entendre le réveil et filer en quatrième vitesse, finir d’enfiler ses chaussettes en se brossant les dents et dans les escaliers. Et se promettre de rentrer tôt sans faute, juré craché, histoire de ranger tout ça.
Rentrer tard à la maison et se promettre tomber nez à nez avec un message subliminal en forme de mouton aux grands pieds. Hésiter un peu sur la teneur dudit message subliminal : est-ce à dire que les chaussures sus-citées traînent un peu trop partout (tout de même, c’est pas de ma faute si elles ne vont pas d’office et comme des grandes se ranger dans le placard le soir venu, hein!) ou qu’il s’agirait d’en commander encore une paire ou deux, histoire de compléter une collection somme toute assez peu fournie ?
S’accorder une demi seconde de réflexion… Et opter pour la seconde solution, évidemment. Sous le regard un brin désemparé du LeGB qui aimerait bien réussir à faire trois pas sans s’entrouper dans de la paillette, du petit coeur ou du léopard. Plaignez-le, les gens, plaignez-le !

La face cachée du kekessé

Le kekessé retrouve ses habitudes du dimanche soir et fait un saut de puce direction nos voisins les Kiwis. Parce que, mine de rien, le kekessé est un tantinet nostalgique de…, de ce kekessé-là, entre autres.
A votre avis, kekessé donc que ce kekessé-ci ? Promis, on vous donne la réponse dans la semaine. Parce qu’on a été rien que des affreux ces derniers temps et que, tout de même, il serait temps de recommencer à bavarder pour de bon…

Des pousses et des bulles (de savon)

(Hello, little cutie!)

Il arrive parfois (mais tout de même pas si souvent que ça) (après tout, c’est de vaisselle dont on cause présentement), il arrive parfois que la corvée de vaisselle se teinte de poésie. Comme ce soir, par exemple. Une tendre et délicate petite pousse d’on ne sait trop quoi a décidé, paf! tout par un coup, de poser bagages, racines et cotylédons mignons sur l’éponge de service. Comme ça, l’air de rien, sur le rebord de l’évier, sans autre forme de procès. Ce qui, non, non, non, on vous arrête tout de suite, ne préjuge en rien de notre aptitude ou de notre assiduité à jouer les fées du logis (bande de mauvaises langues !).

La compagnie de Pétronille-la-jeune-pousse étant bien moins agitée que celle de Gertrude-a-huit-pattes, décision a bien vite été prise de lui laisser vivre sa vie de petite plantule mignonne. Et histoire de ne pas la perturber, on a décidé d’un commun accord que la vaisselle attendrait jusqu’à demain matin. Quelle folle abnégation, tout de même. Mais surtout, quelle délicieuse excuse pour un soir de flemme ménagère ! A presque se demander si Pétronille a réellement atterri là par hasard…

Beyond this place, there be dragons

(Bienvenue en terre inconnue…)

Here be dragons, c’est en trois petits mots l’histoire de ces dernières semaines et un résumé follement exact des quelques six mois à venir. De quoi accummuler quelques poignées de cheveux blancs et les rides qui vont avec en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Saperlipopette, enfer et purée de courgettes, j’ai le stressomètre dans les chaussettes ».

Mais comme t’as raison ma Brenda, faut pas s’laisser aller dans la vie faut pas s’en faire, on boulotte du chocolat et puis on dresse des listes de petits bonheurs. Parce que, comme le dit si bien le proverbe, ce sont les petits bonheurs qui font les grandes rivières. Et parmi les derniers petits bonheurs au menu, il y a :

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