Author Archives: lagrandeblonde
Patissage artistique
(Nature morte au store et macaron) (à la mangue, le macaron) (mais pas le store, hein !)
24 œufs, 300 grammes de poudre d’amandes, 1,5 kilo de sucre glace/fin/normal/en cassonnade/ rayez la mention inutile, 500 grammes de chocolat, des CD à la pelle, une cuisine qui ressemble… à une cuisine après un passage de LaGB, de la farine jusqu’aux sourcils et de la vaisselle jusqu’au plafond. Un frigo qui n’en puit plus, des placards qui crient famine, un robot qui regrette soudain de s’être senti délaissé et souffle comme un phoque asthmatique à l’arrivée du marathon de New-York. Pas de doute, il y a un pot de prévu demain… On est parés, les gourmands peuvent débarquer, hooray !
Et maintenant, au dodo ! Pardon ? Comment ça, la vaisselle ? Quelle vaisselle ? Ah ! Le monticule qui déborde de l’évier… No worries, mate, ça attendra bien vendredi demain matin.
J’ai même piqué ta tasse
(Ouh, ouh ! LeGB, où es-tu ?)
Tu sais, celle que j’ai ramené de Jeju juste pour toi, celle avec les dessins naïfs tout partout, des volcans, un soleil, un peu de neige, des chevaux, des coquillages et des cascades. Ca fait un peu midinette, à n’en pas douter. Mais j’ai quand même piqué ta tasse. Ta tasse et tes chaussettes. Parce que mine de rien, il ne fait pas chaud du tout ces derniers jours. Et encore moins chaud quand tu es loin, perdu au fin fond d’un champ quelque part en New South Wales, tout au fond d’un coin tellement si perdu que même le téléphone n’en a jamais entendu parler. Non mais franchement, on n’a pas idée !
… Et son phare ne tourne plus rond
(Batemans Bay, NSW, 18-11-2012)
Un week-end qui aurait dû être citadin et qui tout par un coup, pof ! d’un coup de cuillère à pot et de départ pour le terrain très très tôt lundi matin, est devenu week-end en bord de mer. Sydney attendra, l’exposition Francis Bacon aussi. Hop ! Juste le temps d’entasser trois tee-shirts, deux paires de chaussettes, un pull, le Lonely Planet, Thèse et les brosses à dents dans un sac qui criait un peu famine, pauvre hère délaissé depuis si longtemps, juste le temps aussi de filer chez Idelic pour un petit-déjeuner forcément extra et nous étions partis, direction Narooma. Avec, en tête, l’envie d’aller enfin voir par Montague Island si nous y étions.
Au menu de ces dernières 36 heures :
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Hanging on the telephone
(Où il est -encore- question de pédaler dans la choucroute)
Un matin d’avril. Un petit, tout petit matin d’avril qui frissonne encore un peu, un pied presque en été, l’autre sagement posé presque en hiver. Les persiennes laissent filtrer quelques rayons de soleil, tout juste assez pour s’apercevoir qu’il est encore tout de même rudement tôt. Bordeaux s’éveille doucement, les derniers fêtards piquent du nez et les plus courageux filent chercher des croissants. Le chat somnole sur le canapé, les yeux mi-clos et l’air béat. LeGB en fait autant. Enfin, non, pas exactement : LeGB pionce comme une vieille souche moussue et vermoulue, le traversin en travers du front, un pli sur la joue, tout entortillé dans la couette, façon tacos.
Kawaïries et tuyauteries
(Quelque part sur Jeju-do, South Korea, 19-10-2012)
A Jeju-do, on n’a peut-être pas de pétrole mais on a des rochers, du vent et des femmes. C’est en tout cas ce que dit la légende. On a des roches volcaniques, du vent à déplumer ledit volcan (vent qui, à force de souffler, a fini par éteindre le volcan sus cité) (LaGB réfute toute responsabilité en cas de quinte de toux de géologue consécutive à la lecture de cette explication un tantinet capillotractée) (non mais c’est vrai, en quoi un volcan de lave serait si différent des volcans de purée qu’on faisait refroidir en soufflant dessus, hum ?) (c’est juste le modèle au-dessus, la sauce et les saucisses en moins, c’est tout) (non ?).
[vidéo] The Lady and the cockatoo
(Wombeyan Caves, NSW,05-08-2012)
Il arrive parfois, un beau matin d’août, quand le ciel est au bleu et l’humeur aux sauts de puce, qu’on se décide soudain pour un petit tour du côté de Wombeyan Caves, dont les panneaux ont trop souvent cligné de l’œil et roulé du cil aguicheur à chacun de nos passages sur la Remembrance Highway. Cette fois, c’en est trop, il s’agit d’en avoir le cœur net : oui ou non, les grottes de Wombeyan soutiennent-elles la comparaison avec Jenolan Caves ?
Let’s go tweet tweet #8
A Wombeyan Caves, au début du printemps, les fairy blue wrens tâtonnent encore un peu, pleins d’indécision, de doutes et de réflexion aussi intense que palpitante : faut-il ou ne faut-il pas se barbouiller de bleu du bout du bec à la pointe des plumes ? Sobriété ou exubérance ? Discrétion ou folie douce ? Sérieux ou pétulance ? Etre ou ne pas être coquet ? L’oœf ou la poule ? Thé ou café ? Endive ou raclette ?
D’aucuns, de guerre lasse et de neurone courbaturé, ont tranché : ce sera mi-figue, mi-raisin, mi-bleu, mi-gris, un peu foufou mais pas trop, un peu sage sans vraiment l’être. Et vice versa. A moins que ce ne soit l’inverse…
Le kekessé bourgeonne
Aujourd’hui, le kekessé se fait tout buissonnant, tout découpé, tout printanier peut-être aussi et joue les presqu’ombres chinoises en dentelle plus que diantrement amidonnée. C’est que le kekessé du jour est rudement coquet, c’est là son moindre défaut…
Alors, à votre avis, qu’est-ce que c’est donc que ce kekessé ?
As the world comes to an end
(… I’ll be here to hold your hand)
Il y a du sable sur mes semelles, un peu de sable sous mes paupières. Du sable et du silence. Un silence qui palpite, qui enfle et qui tremble un peu. Un silence qui inspire à toutes petites gorgées délicates et fragiles, un silence qui se berce de souvenirs et s’emmitoufle dans un cocon de tristesse et d’avant.
La sombre histoire du triste petit burger sans apostrophe
(Et bon appétit, bien sûr !)
(source)
L’Australian National University qui-est-rudement-pratique-quand-il-s-agit-d’aller-grignoter-un-morceau-parce-que-c-est-juste-de-l-autre-côté-de-la-route-et-que-le-choix-y-est-très-très-vaste (voire-même-un-peu-trop-à-en-croire-la-photo-du-jour) nous avait déjà fourni matière à fou-rire et petits ricanements fort malins il y a quelques mois de ça. Histoire de prendre soin de nos zygomatiques, les étudiants gérant l’un des cafés du Food Court ont donc décidé de récidiver, pas plus tard que ce matin. Au menu, un oubli d’apostrophe, un vol de G ou, pourquoi pas (soyons foufous, après tout, c’est mercredi), un ajout de S. Les propositions à la carte sont légion et le pouffement garanti sur facture. Allez, tous en chœur, merci les étudiants de l’ANU !
(LaGB envisageait fortement un chapelet de quelques jeux de mots très laids à base de necessity to get to the bottom of things mais LeGB, ce rabat-joie cet être raisonnable, a fait les gros yeux) (pour le coup, niet ! pas de jeux de mots laids) (tsss !).