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[vidéo] Indiana Kim & le Royaume de Chi
Une petite semaine en coréen dans le texte, c’est des voitures qui roulent à droite et dans tous les sens, des musées bizarres, du chou fermenté, un alphabet qui file le tournis, des orgues basaltiques, des soirées bercées par les vagues et les cocktails, des grand-pères de pierre à tous les coins de rue, des mandarines et des oranges comme s’il en pleuvait, cette odeur si piquante qu’ont les scories après la pluie, un dinosaure en peluche, la Lune pas dans le bon sens, un hôtel fort… sympathique et des kilos de thé.
Nuage blanc, ta moko, fjords, kakoro, caldeiras et geysers
(Chez les Kiwis ! Et que ça saute !)
Y a pas à dire, les coups de tête, ça a souvent du bon… C’était gravé dans le marbre, ce Noël serait tasmanien ou ne serait pas. Et puis, un saut de puce en Corée plus tard, il y a eu comme une envie folle de filer un peu ailleurs, de filer un peu moins australien pour une fois, pour quelques jours. Nouvelle-Calédonie ? Asie ? Un coup d’œil aux billets d’avion et un feuilletage assidu de Lonely Planet plus tard, hop ! ce sera finalement la Nouvelle-Zélande…
Ne reste désormais plus qu’à piaffer d’impatience, préparer le séjour, noircir des pages et des pages de calepin, tracer des ébauches d’itinéraires par centaines, charger appareil photo et caméra, identifier nos incontournables et se rappeler, au moins parfois, que deux semaines, ça passe rudement vite !
Des conseils, des idées anyone ?
Le kekessé se fait tout cute
Le kekessé délaisse quelque peu l’Australie et file prendre, pour cette semaine, ses quartiers tout au sud de la Corée du Sud. Pour le coup, il joue les petites choses croquinou-mignonetto-kawai. Les petites choses un tantinet kitsch également, il faut bien l’avouer…
Alors, à votre avis, kekessé donc que ce duo kikinou trognon de nounours aux yeux de merlan frit ?
Nappe, chute et match…
(Seonimgyo Bridge, Seogwipo, Jeju-do, 23-10-2012)
Tout vadrouilleur vous le dira, on ne se méfie jamais suffisamment des chausse-trappes, traquenards et autres pièges à ours qui se glissent subrepticement sous les pieds lorsqu’on s’aventure en territoire inconnu, le sac à dos intrépide et la Converse à paillettes téméraire. Après quelques jours en kimchi dans le texte, LaGB est formelle : le danger se blottit parfois bien loin de là où on l’attend…
Les balades de cascades en falaises de roche volcanique, easy peasy! Les escalades de cratères, les musées farfelus, les champs de thé, les marches en bord d’océan sous les étoiles, no worries! Le poulpe cru mariné, le bibimbap, les tombereaux de kimchi, le bulgogi et les dim sim au petit-déjeuner, too easy! Les nappes, en revanche…
Bons baisers de Jeju #3
(Incheon International Airport, Seoul, South Korea, 27-10-2012)
A Jeju, quand on sirote des cocktails le soir venu, une fois les conférences disparues, on a parfois la surprise de se voir offrir un drôle de dinosaure rose bonbon, affublé d’un délicieux air niais, de pieds plats et d’une crête qui frisotte gaiement. Bien sûr, aussitôt vu, aussitôt adopté. Et aussitôt affublé d’un nom évidemment de rigueur… LaGB a donc la grande joie de vous présenter le nouveau venu dans la ménagerie des Chercheurs d’Oz. Ou plutôt la nouvelle venue : aussi rose, c’est sûr, c’est une dinosaurette… Souhaitons donc tous en chœur la bienvenue à manzelle Kim Dinosaur Chi, collègue toute désignée de Thèse pour les vadrouilles à venir.
Bons baisers de Jeju #2
Le dimanche après-midi, quand il s’agit de reposer quelques instants ses orteils en éventail avant d’attaquer la première plenary session, on a parfois certain bien sympathique invité… Invité pas peureux pour deux won, qui finit par s’installer glorieux et sifflotant sur une lampe de bureau tout acquise à la cause des mignonnes petites pattes. Et c’est rudement chouette de profiter dudit invité (tout en souhaitant très fort qu’il ne se décide pas soudainement à jouer les architectes d’intérieur tendance mouchetures et pointillisme…).
Bons baisers de Jeju #1
A Seogwipo, quand on ouvre les yeux de bon matin, on découvre, à tout juste quelques mètres de son balcon, l’océan Pacifique côté nord. Avec un peu de soleil, un peu de brume, un peu de vent qui accroche des notes cliquetantes aux arbres et puis aussi des oiseaux qui chantent en coréen dans le texte… Et ça donne rudement envie de sauter à pieds joints dans son jean et ses Converse (à paillettes) pour aller voir dehors ce qui s’y passe.
(le WiFi fonctionne à merveille… Stay tuned, guys!)
Volcan, kimchi et matin calme
(En route, mauvaise troupe !)
Demain dès le crépuscule, à l’heure où rosit le spinifex,
Je partirai. Vois-tu, je sais que Jeju m’attend.
J’irai par l’océan, j’irai par l’avion.
Je ne puis demeurer loin des concurrent sessions plus longtemps.
Sous le sable volant
(Collingwood Beach, NSW, 01-09-2012)
Le soleil ose un orteil frileux dans l’océan, tout au bout de l’horizon. Il grelotte un peu, secoue ses rayons, se fend d’une petite moue et puis hausse les épaules. C’est qu’on l’attend de l’autre côté du monde, il faudrait voir à ne pas être en retard, tout de même.
Au premier rayon prudemment glissé dans le Pacifique, la plage frémit. Les filaos frissonnent, le vent se lève et les coquillages étirent scrupuleusement leur coquille. Les vagues se font plus douces aussi. Elles s’arrêtent, dansantes et immobiles tout en haut d’une crête minuscule, retenant leur souffle le temps d’un instant, avant de se glisser tout contre le rivage en un long chuchotement pour mieux se lover contre les grains de sable qui s’égrainent, s’égaillent et s’éparpillent.
Histoire de FESS…
(Toujours les FESS faire tu laisseras si du rhume des foins tu souffres)
Chaque année, c’est pareil : qui dit printemps, dit avalanche d’étenuements, tombereaux de frottements d’yeux, mouchoirs à la pelle et sinusites par centaines. Sans même parler du charmant petit air de grenouille rose et bouffie qui fait définitivement peur fureur durant les dîners mondains…
Depuis deux ans néanmoins, cette charmante période très lapin myxomateux s’agrémente de fous-rires récurrents (et de petits gloussements, du plus bel effet quand on a le nez bouché) à chaque passage par la case pharmacie. C’est que les Australiens, cette bande de petits coquinous, font du rhume des foins une véritable histoire de FESS. De quoi ricaner sous cape entre deux éternuements et se perdre en petits hin, hin, hin de bon aloi. Avant de replonger bien vite le nez dans les mouchoirs, évidemment… Farkin’ pollen!