Mais qu’est-ce qu’y dit, le wallaby ?

(Mais qu’est-ce que ça peut faire
Comme bruit un kangourou ?)

Il y a quelque temps de cela, une interrogation madamepatatesque a lancé le Chercheur d’Oz, aventurier intrépide s’il en est (sauf lorsqu’il est question de rosellas) (à chacun son point faible) dans une quête effrénée, semée d’embûches et de rebondissements, menée tambour battant au péril de ses arpions couverts d’ampoules et de ses mollets farcis de courbatures. Cette quête, quelle était t’elle ? (Ceci est une bouteille de lait phrase à répéter dix fois de suite en retenant son souffle).

­Ta ta tan !
Roulement de tambours, trompettes et cent balles cymbales

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Come on Vivid, light my fire!

(Circular Quay, Sydney, NSW, 10-06-2012)

Tu crois qu’on y va ? Il pleut encore, c’est même de pire en pire. Je resterais bien là, tranquille, au chaud. M’enfin, d’un autre côté, va bien falloir qu’on mette le nez dehors pour manger un bout… Parce qu’on va pas aller très loin avec un paquet de Snakes et trois biscuits qui se battent en duel. Oh, well ! let’s go then ! (le Chercheur d’Oz est –quasiment- fluent in English) (quasiment) (c’est là son moindre défaut).

Un harnachement de bric, de broc et de circonstance et hop ! nous voilà partis d’une démarche que n’aurait pas renié le rejeton improbable du bonhomme Michelin (pour l’encombrement) et de C-3PO (pour la grâce). Le tout surmonté d’un élégant parapluie presqu’arc-en-ciel et déjà quelque peu baleines par-dessus tête après à peine quelques heures de service. Tout fout l’camp, ma pôv’ Lucette et surtout les parapluies. Surtout par un temps pareil… Quelques pas sur un trottoir transformé en torrent fringant et paf ! le drôle d’équipage qui avance cahin-caha en bravant les éléments tient bien vite plus de l’épouvantail déplumé qu’autre chose. Qu’à cela ne tienne, voilà déjà la station de train, nous sommes sauvés, le parapluie va pouvoir souffler un brin.

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[vidéo] Just Sydney in the rain…

Un petit tour par Sydney pour aller admirer les dernières lueurs du Vivid Sydney Festival, un week-end d’avance tout hérissé d’idées de balades, de visites, de déambulations nez au vent, de promenades et de flâneries. Et puis une météo qui joue les trouble-fêtes, un temps à ne pas mettre un Thèse dehors, des hallebardes qui tombent du ciel (quand ce ne sont pas des chats et des chiens – ou des wombats et des émeus, plus couleur locale)… Un temps à refroidir les plus enthousiastes vellléités vadrouillesques, un temps à rester blottis dans un pub à regarder tomber les trombes en ronchonnant un peu. Et puis un temps à se dire que tout de même, ce serait bête de rater un si joli festival pour quelque chose d’aussi futile qu’un temps affreux… Parce que, finalement, qu’importe les pieds mouillés et le rhume assuré pourvu qu’on ait le Vivid, non ? Allez, en route, mauvaise troupe !

Plus dure sera la chute (d’eau)

(Vera Falls, NSW, 19-05-2012)

Un joli matin tout frais, tout près de Central Park. Les black cockatoos s’en donnent cœur joie dans les eucalyptus tout frémissants de soleil à peine levé. Sur le sentier, ça galope. Enfin, toutes proportions gardées… Ca presque galope, donc, et puis ça dresse la check-list de la journée (une fois en route, voui, voui, parfaitement) (le Chercheur d’Oz n’est pas toujours très logique, c’est là son moindre défaut) :
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Vivid(éo), le teaser…

Il y a des photos à trier, des vidéos à traiter, des grogs à concocter, des ampoules à dorloter et puis un vilain rhume à exterminer soigner (d’où l’intérêt du grog)… Et pour tout ça, il faut un petit peu de temps. Mais on ne pouvait pas ne pas vous donner au moins un tout petit premier aperçu du Vivid Sydney Festival, qui a fermé ses portes hier soir. Un aperçu diantrement pluvieux conquis de haute lutte, au péril de nos chaussettes et de nos sinus (c’est ça d’être des aventuriers) (et des petites choses fragiles). On vous embarque ?

Damn you, wild weather!

(La rue d’en face, Sydney, NSW, 10-06-2012)

Deux jours à Sydney par un temps à ne pas mettre une endive dehors (et ce n’est pas peu dire quand on connait l’aversion légendaire du Chercheur d’Oz pour cette abomination ce légume) (une bonne endive est une endive morte et certainement pas au jambon) (mais on digresse, on digresse…), deux jours à Sydney donc par un temps à ne mettre ni une endive ni un Thèse dehors, c’est :

- les détours désormais traditionnels lors de l’arrivée sur Sydney, damn you, road atlas (NDLaGB, copilote de carnaval : toujours sur les outils forcément inefficaces tu rejetteras la faute),
- des rues qui jouent les cascades tropicales, la chaleur en moins,
- de la boue qui fait flotch flotch,
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Plein la feuille…

(C’est encore loin, le bilinguisme ?)

Il ne fait pas toujours bon traduire littéralement les expressions françaises en anglais (et vis-versa). Parfois, c’est même très mauvais pour l’égo (mais excellent pour le bon fonctionnement des zygomatiques, certes).

A la tea room (oui, encore. C’est un peu le point central de toute vie de labo, la tea room), au lendemain d’un diner rassemblant Zebigboss et moult de ses collègues grands chefs. Dîner auquel vous êtes allée en bus et en traînant les pieds parce que les mondanités, bof ! Dîner que vous racontez donc aux chanceux collègues qui n’avaient besoin d’aller y faire figuration.

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