Author Archives: lagrandeblonde
Où il est (presque) question de perce-oreille
(Assortir son vernis et sa perruche, quelle classe, tout de même !)
Green Patch Beach, un dimanche en début d’après-midi. Une petite pluie fine qui crépite sur les feuilles d’eucalyptus. Un barbecue qui va bon train, des conversations qui en font de même. Une puis deux rosellas qui viennent pépier gaiement à quelques centimètres des sacs à dos. Ca se promène l’air de rien, le bec haut levé, l’œil aux aguets et la plume guillerette, le sifflement innocent. Et c’est craquant. Tellement craquant qu’au diable les varices l’interdiction de nourrir les animaux du parc national, il faudrait voir à ne pas laisser ces pauvres volatiles affamés avec juste la peau sur les os, tout de même ! Un petit bout de pain tenu à bout de doigt plus tard, c’est toute une armada de plumes arc-en-ciel qui envahit le kiosque à pique-nique, mariant lorikets, rosellas et king parrots. Ca se chamaille, ça gonfle les plumes, ça se pose en bandes qui sur un bras, qui sur un crâne et puis ça grignote allégrement. Ca sifflote aussi, ça se vole dans les plumes et puis ça réclame à petits coups de bec. Ca fait glousser de joie les pique-niqueurs du dimanche et ça fait des tas de photos rigolotes. Continue Reading →
Comme un grain de soleil
(De l’huile de coude, quelques fous-rires et hop ! Vénus pointe le bout de son ombre…)
(elle est pas belle, la vie planète ?)
A la tea room, un mercredi matin d’hiver. Les tasses de café fument, rien de très surprenant pour un début de journée frisquette. A tendre l’oreille, cependant, il y a quelque chose d’un peu étrange. Il n’est question que de transit et de la meilleure méthode à adopter pour visualiser ledit transit. En groupe. Chacun y va de son avis : la boite en carton tient la corde mais le papier d’alu n’est pas loin derrière. D’aucuns préconisent d’avoir recours à une éprouvette graduée, parce que c’est plus précis. Ou tiens, pourquoi ne pas utiliser une paire de jumelles ? Un haussement circonspect de sourcils plus tard (et une grande lampée de café, aussi), la lumière se fait brusquement: mais c’est bien sûr, il est question du transit de Vénus ! Il n’en faut pas plus pour sauter à pieds joints dans l’enthousiasme ambiant et y aller de ses propres propositions un tantinet farfelues mêlant gaiement matériel de labo et attirail de tea room dans un grand bricolage forcément révolutionnaire. Pas forcément très efficace en revanche mais là n’est pas la question.
Tuesday? Music day!
Plus d’un mois depuis la dernière fournée musicale australienne… Il est plus que temps de reprendre le chemin des jolis sons qui font du bien aux oreilles, non ? C’est parti !
De Perth, Ruby Boots avec Wise Up
[vidéo] La neige et les eucalyptus
Une petite virée à Kosciuszko National Park, les pieds mouillés, les mains gelées et les yeux écarquillés… Des eucalyptus, de la neige, des eucalyptus sous la neige, des creeks figés par la glace, des boules de neige, des panaches de fumée à souffler en faisant des « o » avec sa bouche et puis des anges à dessiner dans la poudreuse… Ca vous tente ? Alors nous voilà partis !
Pour les autres vidéos, c’est par ici !
Le kekessé se fait voler dans les plumes
(Green Patch Beach, NSW, 03-06-2012)
Quand on file ventre à terre le dimanche matin direction Green Patch Beach pour tenter d’éviter les hallebardes canberriennes et que l’on barbecute avec enthousiasme et appétit (et puis aussi avec saucisses), on peut recevoir la visite fort sympathique d’un charmant kookaburra. Ou deux. Ou cinq. Et, à votre avis, tiens, un jour de pique-nique en bord de plage et sous la pluie, un kookaburra, c’est :
A: un joli piaf un peu punk, un brin loucheur et terriblement cute,
B: Stéphanie de Monaco,
C: un mignon volatile fort enjoué qui rit à gorge déployée, si fort qu’il en tomberait presque à la renverse,
D: la réponse D,
E: un fieffé voleur de saucisses sans foi ni loi (mais avec un sacré estomac),
F: un peu tout ça en même temps ?
- – -
Le double kekessé de la semaine dernière a trouvé ses maîtres. En effet, il s’agissait bien :
- d’un chapeau de champignon made in Blue Mountains (on cherche encore l’espèce, on vous dit ça très vite),
- d’un détail de la tapisserie du Great Hall de Parliament House, comme indiqué ici,
Et la vitesse de pointe d’un wombat au galop par vent porteur est bien de 40 km/h (en cas de vent contraire, elle avoisinne le zéro absolu). Well done, guys!
La main innocente d’Excel (gloire soit rendue à sa fonction randomize) a parlé, Sophiefromthetrain (commentaire #2), Sev (commentaire #3) et Ampelopse (commentaire #8), on attend vos adresses postales à leschercheursdoz[at]gmail[dot]com !
L’ours et le jeune homme
(Boy & Bear, ANU Bar, Canberra, 01-06-2012)
(LeGB s’excuse platement pour la qualité de la photo, prise avec son téléphone)
(quel scandale !) (z’avez le droit de râler, hein) (il ne le refera plus, promis)
A Canberra un soir de gig, on se contente de traverser la rue pour passer du boulot au concert. Et c’est rudement chouette, surtout quand il s’agit de se garer : les rues de Canberra ont beau ne pas être généralement connues pour leur encombrement, les soirs de concert à l’ANU, ça se bouscule tout de même un peu (toutes proportions gardées, bien évidemment).
A l’ANU Bar un soir de gig, on joue au billard en attendant le début du concert. On joue au billard et puis on mange des hot dog pas très académiques mais rudement bons. On essaie de se faire remarquer un peu aussi, parfois. On se serre dans les bras, on parade et puis on tente de garder ses chevilles et sa dignité intactes malgré des talons un peu trop vertigineux. Ou on se blottit dans un des boxes et on regarde passer lesdits talons à la démarche hésitante. Et l’on sourit avant de se demander si un deuxième hot dog serait vraiment raisonnable.
Par Toutatis et par Dalote…
(… que vous êtes donc charmant z’et chamarré, m’sieur le piafounet !)
Dans les Blue Mountains, à Queen Victoria Lookout, revenus d’une randonnée épique, quand on profite de la vue et d’un repos bien mérités, les orteils en compote éventail, les poumons en capilotade et les mollets en marmelade, on peut, avec un peu de chance, tomber nez à bec avec un spotted pardalote qui se dore la pilule et le plumage au soleil de fin de journée, le port altier et la plume brillante. Et l’excuse est alors toute trouvée pour rester le plus longtemps possible confortablement installés sur un boulder usé par des générations de randonneurs, au lieu de reprendre la route pour les quelques centaines de mètres terribles qui restent à parcourir d’un pas boitillant conquérant. Il faudrait voir à ne pas déranger le si mignon volatile à petits points comptés. Et non, bien sûr que non, évidemment que non, rien à voir avec de quelconques courbatures en devenir. Voyons, quelle idée !
Blizzard et merveilles
(Spencer’s Creek, Kosciuszko National Park, 27-05-2012)
Depuis une semaine et quelques poussières, la météo, quelle mouche l’a donc piquée ? s’est drapée dans sa dignité hivernale et nous gratifie de températures dignes d’un mois de juillet, foi de Canberra Times. Mais pas seulement… Hors de question en effet de se contenter d’une chute de mercure à faire claquer des dents un mammouth laineux. Non, vraiment, pourquoi faire si peu lorsqu’on peut aussi faire chuter la neige en avance sur le calendrier ? C’est ainsi que la fin de semaine dernière a vu les Snowy Mountains affronter un blizzard fort démonstratif et tout particulièrement en verve. C’est également ainsi que d’aucuns à Canberra ont pu assister à de bien drôles de conversations :
[vidéo] Stalactites et courbatures
Un petit tour par les Blue Mountains en plein automne. Des marches, un grand soleil et un fond de l’air tout frais, des marches, du ciel bleu et des oiseaux qui s’égosillent, des marches, un bien sympathique concert et quelques pintes de bière, des marches encore un peu. Et puis Central Park, des eculyptus comme s’il en pleuvait, un platypus, des grottes (et des marches), des cascades, un lac bleu, bleu, bleu, quelques marches, des courbatures, de bien jolies fougères, des oh! et des ah! et puis des paysages à couper le souffle. Ca vous dit ? Alors, nous voilà partis !
Pour les autres vidéos, c’est par ici !
Le kekessé fait les 400 coups…
Edit du 29-05 : on a des bonnes réponses, morcelées entre différents commentaires. Comme on n’est rien que des z’affreux, on vous laisse continuer à chercher un peu… Et puis on tirera au sort le ou la gagnante dimanche !
Aujourd’hui, le kekessé se fait un peu spécial et fête les 400 articles des Chercheurs d’Oz. Alors, pour l’occasion, il voit double… A votre avis, kekessé donc que ceci :