Author Archives: lagrandeblonde
Un cabas made in Canberra
(Au Farmers’ Market, Canberra, 31-03-2012)
Il y avait eu moult râleries et soupirs, d’innombrables grogneries de week-end, à base de « mais pffff ! c’est nul, j’veux aller au marché, moi » et de « si j’avions su, j’aurions pas v’nue, j’serions restée à Bordeaux pour profiter du marché des Chartrons et puis aussi des Capucins et de St Michel ». Il y avait eu des rêveries à base de poulet rôti tout juste débarqué de son four, la peau craquante et le fumet enivrant, de douces rêveries farcies de légumes tout frais cueillis, de fruits encore piquetés de rosée et de fromages à peine descendus du pis de la vache ou des étagères d’affinage. Et puis il y avait des virées mi-euphoriques, mi-désespérées à Paddy’s Market, des petits cris émerveillés devant les pyramides de prunes, d’aubergines ou de salades, des soupirs d’aise devant les scrupuleux alignements d’herbes aromatiques.
[vidéo] Victoria forever!
Un petit tour en Victoria pour Easter break, des plages et des virages, des lacs et des cascades, des baies et des boulders immenses. Melbourne, un peu. Et puis surtout le bout du bout du sud de l’Australie, Wilson Promontory comme un cadeau. On vous embarque ?
Pour retrouver les autres vidéos, c’est par là !
Summerbreeze
(Couria Creek, NSW, 14-04-2012)
Un week-end cocooning de début d’automne à Couria Creek dans un cottage mignon et douillet, c’est :
- des levers de soleil tout drapés de brumes, à observer d’un œil, blottis sous la couette comme des bienheureux,
- des balades dans les prés environnants couverts de rosée,
- des heures passées sur le deck à siroter du chai latte en écoutant les bell birds s’interpeller d’un eucalyptus à l’autre,
- s’immerger dans un roman et puis, au bout de quelques chapitres, lever le nez, embrasser l’horizon du regard et soupirer d’aise,
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[Retour vers l'outback #14] Twisting by the pool
(Yarrangobilly thermal pool, NSW, 21-08-2011)
Il avait été gravé dans le marbre dès notre première visite à Yarrangobilly au panthéon des choses à faire absolument, quelque part entre l’achat d’une nouvelle paire de Doc Martens et le tour de l’Australie en van par la Prince Highway. Après quelques mois d’attente puis quelques semaines d’hésitation, le temps du fameux bain était enfin venu, l’heure avait sonné, il fallait sans plus attendre filer sur les chapeaux de roues et retrouver la piscine thermale de Yarrangobilly pour y piquer une tête hivernale.
Big mic mac de milieu de track
(Flinders Ranges, South Australia, 25-12-2011)
Dans l’outback, on fait souvent feu de tout bois… et barbecue de toute viande, aussi. De quoi mettre un brin d’exotisme dans son assiette le soir venu et jouer les aventuriers des papilles. C’est qu’un burger de goanna, un filet mignon de chameau ou un T-bone steak d’émeu, ça vous pose un aventurier !
[vidéo] Where is Skippy ?*
Deux jours sur la côte du côté de Jervis Bay à l’occasion de Canberra Day, entre deux inondations, trois nappes de brouillard, des cascades euphoriques, des arbres qui se teintent d’automne et des wallabies bondissants. En route ?
* Bon, en fait, c’est plutôt « I’m escapee, you’re escapee » mais à portée d’oreille de bloody Frenchie pas très réveillé, ça sonne vraiment comme « Where is Skippy »… Non ?
PS : pssst, z’avez vu ? Il y a des nouvelles bannières aléatoires, les kangourous sont revenus et ils ont ramené des copains… Ca vous plait ? Tous en chœur : merci, LeGB !
La belle Easter
(Wilson Prom’, VIC, 08-04-2012)
Cinq jours de vadrouille à Pâques, c’est :
- 2353 kilomètres parcourus. Et 300 mètres,
- un orage monumental dans les rues de Melbourne, des trombes d’eau sur le chemin menant du curry au pub, des vêtements tout juste bons à tordre et des Chercheurs d’Oz qui font un peu floc-floc,
- douze chocolats chauds, quatre chai latte et sept cappuccino,
- 34612 « ça aurait été dommage de rater ça », nouveau venu tout juste débarqué dans la bande des « que c’est beau mais que c’est beau »,
- cinq parcs nationaux traversés et autant de coups de foudre,
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Mais kekessé que c’était donc ?
Nous vous demandions tantôt ce qu’étaient ces drôles de petites billes… Il ne s’agissait pas d’œufs, d’escargot, de marsupial trognon ou de poisson, il ne s’agissait pas non plus de grains de grenade, de pollen ou de préparation pour bubble tea. Et surtout pas, oh malheur ! de billes de Vegemite (on en a fait des cauchemars) (enfin, surtout LaGB, LeGB est passé du côté Vegemite de la force, c’en devient effrayant).
Etienne, Etienne…
A Saint Kilda, il y a comme qui dirait quelques approximations dans les traductions des devises officielles sur le fronton des commissariats de police… Garanti sans trucage, en français dans le texte. Parfois trouvé en version anglaise ‘‘Uphold the right’’, nettement moins drôle, vous l’admettrez.
Et quoi de mieux qu’un fou-rire monumental, en pleine pluie battante, pour oublier trombes d’eau et chaussures amphibies le temps de rentrer se mettre au chaud ? Merci, la police de Victoria ! Promis, nous n’oublierons pas non plus : tenons le bien droit, surtout !
PS: la réponse au kekessé demain… ou dimanche. Mais très vite, promis !
Miss Representation
(You can’t be what you can’t see)
‘Déjà midi ? Dammit, faut que j’file !’ C’est par ce cri du cœur qu’une LaGB un brin échevelée a galopé jusqu’au Discovery à l’heure du lunch. C’est qu’il valait mieux ne pas être en retard pour la projection de Miss Representation, proposée par le CSIRO Gender Equity Committee. L’amphithéâtre est aux deux-tiers plein, ça s’installe en groupe et ça cherche les copains du regard, ça se perd en grands signes, ça boulotte son lunch en papotant avec les collègues, ça crayonne deux trois idées ou ça répond à quelques mails. Les lumières s’éteignent, le vidéoprojecteur pétouille un peu, on rit : les pétouilleries de vidéoprojecteur, c’est comme un rituel de début de réunion… Et puis les premières images apparaissent et le silence s’empare de la salle. Plus un froissement de papier, plus un grignotis de chips, plus un bavardage. Oh, quelques soupirs, oui, quelques exclamations étranglées, quelques accoudoirs que l’on malmène mais rien d’autre, pas un bruit. Des larmes aussi, parfois. Continue Reading →