Spring’s burning

(source)

Canberra s’est réveillée sous la brume ce matin, une drôle de brume grisée, un peu irisée, plutôt jolie, il faut bien le dire. De ces brumes qui ne partent pas avec le petit matin. De ces brumes qui soufflent un peu de cendres avec elles et qui font les couchers de soleil irréels. De ces brumes qui emmènent avec elles les incendies en New South Wales, devenus ce matin encore un peu plus présents pour nous.
Les Blue Mountains brûlent depuis trois jours maintenant (tout comme nombre de zones côtières). C’est étrange de savoir que certains des endroits qu’on aime tendrement ne sont dorénavant plus que tisons. Etrange et forcément triste. 300 maisons ont ete détruites en trois jours et la lutte contre les flammes est très loin d’être gagnée.
Ces bushfires sont d’ores et déjà consideres comme les pires depuis dix ans. Les conditions météo vont de nouveau s’aggraver demain après un (tout petit) peu de répit aujourd’hui. Le mercure s’affole, le vent aussi. Et chacun scrute les nouvelles, les cartes décrivant l’avancée des incendies. Chacun donne ce qu’il peut, on ouvre des cafés de fortune, on essaie d’aider comme on peut. Et puis on espère que ces bushfires avant même le début de la saison à risque n’augure pas d’un été catastrophique. Même si toutes les conditions sont réunies pour de nouveaux incendies ces prochains mois.

Rendez-vous au prochain orage

(Ben Boyd National Park, NSW, 05-10-2013)

Tout a commencé par un petit tour à la pointe nord de Ben Boyd NP. Les yeux remplis de bleus, de verts, de rouges sombres, la peau bercée par la brise, caressée par le soleil. Et puis un son sourd qui se répète, qui tape encore et encore, là-bas, sur l’océan. Un bruit qui claque, qui craque, sec, dense. Et puis des gerbes d’écume qui filent, toutes petites, presque en bord d’horizon, comme des vaguelettes exubérantes. Pas tout à fait coordonnés, ces sons et ces vagues, un peu avant, un peu après. Un peu déconcertants. Mais pas vraiment.

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Une Patate, des qualités

(Des quoi ? Des qualités ? Moi ?)

Madame Patate (gloire à son auguste autant qu’illustre tubercule) se demandait tantôt quelles dix qualités elle pourrait se trouver. De quoi faire gamberger LaGB, toute occupée qu’elle était à faire du brookie joli pour mettre du baume au cœur de Little One qui n’en puit plus de sprinter dans la dernière ligne droite de son stage.

Parenthèse gourmande
Le brookie, c’est un peu la vie. Comme LaGB ne fait rien que modifier les recettes, la recette made in Chercheurs d’Oz marie ce brownie-ci avec ces cookies-là. Et c’est rudement merveilleusement fantastique, foi de LaGB mais aussi foi de Little One qui carbure présentement au sucré et fait de véritables folies brookiesques.
Fin de la parenthèse gourmande, vous pouvez arrêter de saliver

LaGB, les mains dans le sucre et le beurre de cacahuètes (parce que oui, remplacer tout ou partie du beurre par du beurre de cacahuètes dans la recette des cookies, c’est un peu le bonheur en culottes de velours), LaGB donc, se demandait donc bien quelles qualités elle pourrait se trouver. Et donc, pour faire rien que comme Dame Tuberc’ la fantastique, voilà donc dix qualités (plus ou moins deux) que LaGB a réussi à se trouver comme ça au débotté, entre deux œufs et trois cuillères de farine.

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Du chat, de la poule et du magpie…

(c’est le chat qui a mangé mes devoirs, m’dame !)

J’voudrions bien bloguer mais j’pouvions point… C’est qu’avec un Gros Matou Chou littéralement greffé sur les bras dès qu’on pose un coin de fesse sur le canapé, sur une chaise, dans le hamac ou sous la couette, le patouillage de clavier s’avère un tantinet compliqué. Surtout quand ledit bestiau se répand en miaulements mi-assoupis, mi-grognons si jamais on daigne, enfer, malheur, croquettes au chou-fleur, cligner d’un poil de sourcil, affreux humains peu confortables que nous sommes. C’est vrai quoi, si on ne peut même plus siester en paix, il a de quoi se demander où va le monde, c’est moi qui vous le dit !

A part ça, un peu en vrac et pas vraiment dans l’ordre…

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Histoire (presque) sans paroles (avec du farniente dedans)

Y a pas à dire, il y a comme un air de printemps qui flotte dans l’air, non ? Mais d’aucuns vous diront qu’à Jervis Bay, c’est toujours le printemps. Et toujours un peu le bonheur aussi. Une chose est sûre, on ne contredira pas ces d’aucuns là… Parce que c’est fou ce qu’ils ont raison. Comme on le vérifie à chaque fois qu’on retourne trainer nos claquettes au bord de la baie. Juste par rigueur scientifique, hein ! Absolument pas parce qu’on y prend chaque fois un peu plus racine, voyons… Tsss, tsss, tsss ! Ce serait bien mal nous connaitre que de penser le contraire !

Un tour au square…

(où il est question de pelle et de râteau) (mais surtout de râteau)

Le Despote de Bac à Sable est despotique. Très despotique, même. C’est son nom qui veut ça, que voulez-vous ! Et puis, être despotique, c’est quand même rudement cool. Non, vraiment. La démocratie, c’est très surfait, franchement.

Le Despote de Bac à Sable a toujours raison. Même quand il a tort. Surtout quand il a tort. Parce que de toute façon, il n’a jamais tort, pas même lorsqu’il n’a pas raison. Non mais !

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It’s near beyond the moon

(Lake Tekapo, 30-12-2012)

Il y a de cela au moins pfiou ! tout ça (pensez donc, c’était l’année dernière !), nous traînions nos guêtres en Kiwi-Land, l’œil frétillant et le poil soyeux. Et de balade en découverte, on a fini par arriver sur Tekapo, son lac, ses montagnes, sa petite chapelle, ses sushis fantastiques et son froid de mammouth laineux.

Et depuis, entre LeGB et saGB, c’est la guerre de tranchées pour savoir qui, de Rotorua ou de Tekapo, gagne la palme du souvenir le plus magique de ces quinze jours de vadrouille. Les autres souvenirs n’étant vraiment pas loin derrière, la Nouvelle-Zélande ayant ceci de merveilleux que la magie et l’ébahissement sont toujours là, juste là au bout de la chaussure ou de la route, à vous tendre les bras.

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It’s Tony time

Dan Ilic et Caroline Pegram, les créateurs de “It’s Tony Time” (en compétition à Tropfest cette année), peuvent dorénavant se vanter d’être les heureux propriétaires d’un don de double vue… Parce qu’effectivement, depuis hier soir, c’est Tony time en Australie. Les électeurs ont voté, les urnes ont parlé et Tony a gagné.

C’est la soupe à la grimace chez les travaillistes et pas seulement. Monsieur Petit Slip ne fait pas l’unanimité, ce n’est rien de le dire. De petites phrases choc en discours misogynes, Tony Abbott s’est bâti une image que l’on qualifiera de peu flatteuse. Et il a fallu toute la force de sa femme et de ses filles pour, pendant la campagne, gommer les aspérités, parer aux gaffes (une femme candidate n’a, d’après le nouveau premier ministre, comme seuls arguments de campagne que son sourire et son côté sexy. Voilà, c’est dit) et redorer un blason fort vermoulu. Sacré tour de force, voire même travail de titan, remis en cause à chaque nouvelle petite phrase de leur candidat de mari/père. Et puis, forcément, les guerres intestines du parti travailliste ont grandement facilité la tâche.

On verra bien de quoi les prochains mois seront faits. Les premières mesures annoncées concernent la taxe carbone, qui sera abolie et les bateaux de réfugiés qui seront renvoyés dans leurs pénates de façon encore plus drastique que précédemment. Pas de quoi frémir de joie ou trépigner d’impatience, quoi…

Les analyses de la campagne ne manqueront pas ces prochains jours et seront, à n’en pas douter, passionantes. Et puis, qui sait, peut-être qu’un jour l’histoire dira comment Julia Gillard a réagi à l’annonce des résultats. Parce qu’il y aurait tout de même de quoi rire à s’en fêler une côte ou deux. Rire jaune, forcément mais rire follement malgré tout…

Toute ma vie, j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air

(Ou pas, en fait)

Fin de congrès, fin de séjour états-unien. Et pas la moindre anicroche, pas le moindre entrechat dans une nappe traitresse, pas une embardée, pas même une répartie malheureuse, rien. Le calme plat, voilà, c’est tout.

Parenthèse féline et acrobatique
Raconter des bêtises avec un chat ronronnant littéralement blotti dans les bras, c’est pas facile, facile. Surtout quand ledit matou affiche un quintal et demi au bas mot et à vue de nez. Aux Jeux Olympiques de clavardage, LaGB pourrait prétendre à un podium, c’est certain !
Fin de la parenthèse (mais pas fin des poils de chat sur le clavier, malheureusement).

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