Parlez-vous français ?

(Attention, terrain scabreux…)

Ca fait des années que Z. rêve de vacances en Europe. Et des années qu’elle en parle à S. Mais entre une thèse à finir pour l’un et un nouveau poste pour l’autre, jusqu’à présent, ce n’était guère évident de même seulement envisager partir…

Et puis S. vient de finir sa thèse. Et puis Z. s’est habituée à son nouveau poste. Et puis… Et puis c’est l’hiver à Canberra (bon, il semblerait que ce soit aussi un peu l’hiver en Europe aussi mais techniquement, si l’on en croit le calendrier, c’est le plein été). Alors un peu à cause de tout ça, un peu sur un coup de tête, S. et Z. ont décidé de filer ventre à terre direction Paris, Lyon et les Pays-Bas en passant par l’Italie.

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Le pied de l’arc-en-ciel

(Et soudain, c’est le drame. Tout s’accélère)

L’an dernier, tout pile à la même époque (le karma, ce petit chenapan), on apprenait que les nappes pouvaient être classées dans la catégorie des objets contondants. Surtout les nappes coréennes. On ne se méfie jamais assez des nappes coréennes.

Hier, on a eu la joie de rajouter un nouvel item à la liste des « choses qu’il faudrait penser à mettre hors de portée de LaGB si on veut éviter les cascades intempestives ». LeGB milite d’ailleurs pour un enturbannage en règle de LaGB dans du papier-bulle, façon Ramsès II en pleine crise d’aérophagie. Histoire de se faciliter la tâche un tant soit peu. Car oui, LeGB est un peu le fils spirituel de MacGyver (il vient d’ailleurs de mettre au point une protection de pot d’échappement à l’aide d’une claquette et de deux bouts de Scotch) (quel homme, ce LeGB, quel homme !).

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Une Patate, des qualités

(Des quoi ? Des qualités ? Moi ?)

Madame Patate (gloire à son auguste autant qu’illustre tubercule) se demandait tantôt quelles dix qualités elle pourrait se trouver. De quoi faire gamberger LaGB, toute occupée qu’elle était à faire du brookie joli pour mettre du baume au cœur de Little One qui n’en puit plus de sprinter dans la dernière ligne droite de son stage.

Parenthèse gourmande
Le brookie, c’est un peu la vie. Comme LaGB ne fait rien que modifier les recettes, la recette made in Chercheurs d’Oz marie ce brownie-ci avec ces cookies-là. Et c’est rudement merveilleusement fantastique, foi de LaGB mais aussi foi de Little One qui carbure présentement au sucré et fait de véritables folies brookiesques.
Fin de la parenthèse gourmande, vous pouvez arrêter de saliver

LaGB, les mains dans le sucre et le beurre de cacahuètes (parce que oui, remplacer tout ou partie du beurre par du beurre de cacahuètes dans la recette des cookies, c’est un peu le bonheur en culottes de velours), LaGB donc, se demandait donc bien quelles qualités elle pourrait se trouver. Et donc, pour faire rien que comme Dame Tuberc’ la fantastique, voilà donc dix qualités (plus ou moins deux) que LaGB a réussi à se trouver comme ça au débotté, entre deux œufs et trois cuillères de farine.

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Un tour au square…

(où il est question de pelle et de râteau) (mais surtout de râteau)

Le Despote de Bac à Sable est despotique. Très despotique, même. C’est son nom qui veut ça, que voulez-vous ! Et puis, être despotique, c’est quand même rudement cool. Non, vraiment. La démocratie, c’est très surfait, franchement.

Le Despote de Bac à Sable a toujours raison. Même quand il a tort. Surtout quand il a tort. Parce que de toute façon, il n’a jamais tort, pas même lorsqu’il n’a pas raison. Non mais !

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Petit surfeur, prends garde à toi…

(Ou la grosse baleine t’assommera…)

On avait les requins, les méduses, les araignées, les serpents, les noix de coco, les dingos, les crocodiles, les fourmis, les pieuvres, les casoars, les coquillages, les poissons-pierre, les raies et les abeilles. Et ma foi ! ça suffisait bien, la liste des animaux les plus dangereux d’Australie étant d’ores et déjà fort conséquente.

Hé bien raté ! Ladite liste accueille maintenant un nouvel invité et pas des moindres : hier, à Bondi, une baleine a assommé un surfeur d’un coup de queue, paf ! Plus de peur que de mal pour le surfeur, un vol plané pour la planche… Et les gros titres pour le cétacé !

A croire que la rumeur est vraie : en Australie, les bestioles z’affreuses vous guettent à chaque coin de rue…

This is Australia

Reste à savoir si un récit d’attaque de baleine fera autant frissonner les foules qu’une attaque de requin (parce que les attaques de noix de coco –ou de nappe coréenne- ne font en général frémir personne. Glousser, en revanche, ça oui !)…

Le vent fripon…

(PduQ, ce gène dont si peu ont eu vent…)

Un après-midi bibliographie, concentré et fort studieux, histoire de se mettre en jambes pour le nouveau projet qui commencera somme toute, dans bien peu de temps. De lien en lien, d’article très sérieux en article très sérieux, on finit forcément par s’éloigner de son sujet de départ. Ce qui peut faire perdre du temps, à force de faire le grand écart entre moult disciplines (sans même parler des soucis que cela pose quand on est souple comme un vieux manche à balai rouillé).

Mais parfois, comme aujourd’hui, on tombe sur des pépites… Des pépites qui font pouffer sous cape ou franchement rigoler devant son écran (même si l’on se doit normalement d’arborer une mine de circonstance… Au choix : concentrée, endormie ou renfrognée). PduQ, il faut bien l’avouer, est a hell of a name pour un gène… L’histoire ne dit pas encore si ledit gène a été baptisé de ce sobriquet bien senti par hasard ou si, au contraire, c’était fait tout exprès comme cela arrive assez régulièrement (le scientifique est un petit farceur).

C’est ainsi que le génome d’Arabidopsis, entre autres, se retrouve jonché de gènes au nom bidouillé tout spécialement pour l’occasion. Clark kent et superman côtoient kryptonite, werewolf taille une bavette avec sex1 ou sex4, les lsd1 à 5 s’éparpillent gaiement d’un chromosome à l’autre, etc. Ce qui ne facilite pas toujours la tâche (chercher des photos de plantes sex1 dans Google Images, c’est s’assurer quelques surprises fort peu vêtues et parfois follement acrobatiques) mais qui garantit des sourires, voire quelques éclats de rire lors des longues et reloues austères séances d’épluchage d’articles. De quoi avoir très envie de claquer une bise aux farfelus découvreurs des gènes en question…

There’s a land that I heard of once in a lullaby

Il arrive parfois, à force d’attente patiente, bien cachés sous quelques fougères, façon commando, l’appareil photo aux aguets et le museau tartiné de feuilles, il arrive parfois qu’on puisse surprendre l’arc-en-ciel dans sa tanière, le pied au frais et le ruban chatoyant.  Et dans ces cas-là, on est forcément rudement fiers. On en oublierait même presque les heures passées à grelotter couverts d’humus (plaignez-nous, les gens, plaignez-nous).
Après ? Après, ne reste évidemment plus qu’à s’aventurer à flanc de falaise pour aller saluer la version aussie du leprechaun, Akubra vissé sur le crâne et bottes en peau de mouton aux pieds. A moins qu’on n’opte pour un chocolat chaud siroté au coin du feu. Les leprechaun attendront bien le prochain arc-en-ciel, non ? Les marshmallows, en revanche, rien n’est moins sûr… Au chocolat chaud, et que ça saute !

Winter is coming…

(Green Patch Beach, Booderee NP, NSW, 20-04-2013)

*munch, munch, munch*
Avant l’hiver, il parait qu’il faut faire des réserves, histoire de supporter les petits matins brumeux et les soirées frisquettes. Et il semblerait que ce conseil ne soit pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
*munch, munch, munch*
Non, qu’on se le tienne pour dit, voilà bien un wallaby mignon (et fort remplumé) (mais peu prêteur) (ce qui explique peut-être ledit remplumage) qui ne se trouvera pas fort dépourvu lorsque la bise sera venue…
*munch, munch, munch*
Comment ça, je suis déjà bien « remplumé » ?
*munch, munch, munch*
Mais non voyons ! C’est un effet d’optique ! Tsss !
*munch, munch, munch*

Cahier de vacances

Oh non ! Les petites Caliste, Caludette, Céduline, Chréseldia, Cléoline, Crémona et Cyrelle (décidément, il semblerait que les coquillages aient des goûts pour le moins iodés corsés en matière de prénoms…) se sont égarées lors de leur balade post-baignade. Horreur, malheur, pétrel plongeur, les voilà perdues devant un labyrinthe redoutable… Pourras-tu les aider à retrouver leur coin de rocher préféré ?

Almost Windows…

(Ohakuri, North Island, New Zealand, 22-12-2012)

Une après-midi de décembre, en route pour Taupo puis Turangi, un détour par Ohakuri parce-que-c’est-joli-et-puis-il-faut-bien-qu’on-aille-tremper-un-orteil-dans-les-hot-pools-du-coin-non ? Il y a des collines ondulantes et verdoyantes, quelques volutes de fumées (oui, encore), des arbres qui chantonnent sous la brise, des rochers qui amassent mousse et des libellules qui vrombissent deux par deux. Du foin tout juste coupé, des fleurs qui dansent sous la brise. Il fait bon, le ciel est tout juste semé de nuages, il y a des vaches qui paissent et puis des moutons aussi. Quelques agneaux qui gambadent et se chamaillent. Et c’est joli, doux, vraiment tout doux. Si doux qu’il faut s’arrêter bien vite pour s’étirer et profiter du soleil tout tendre, de l’herbe toute verte et de l’air si moelleux.
S’arrêter pour prendre quelques photos aussi, évidemment. Et il ne faut guère de temps pour s’apercevoir que la colline, le ciel bleu et les nuages, une fois dans le viseur, ça fait tout de même un peu Windows, l’arbre et les balles de foin en plus… Guère plus de temps pour hausser les épaules et se dire que, franchement, niveau références, on a déjà fait plus bucolique. Damn you, Windows!