Ben phoque alors ! #2

(Plaît-il ?)

Hum, quoi ? Qui me parle ? Entendrais-je des voix ? Comment ça ? Se lever ? Sortir son nez de sous la couette (parce que oui, en plus, on a remis la couette) (damn you, end of summer!) ? Non, non, non, non et encore non ! Il fait (presque) froid et vraiment tout gris tout moche, c’est la fête à la grenouille, aux escargots et aux bottes en caoutchouc, hors de question que je risque le plus petit orteil hors de la couette. Non, c’est décidé, aujourd’hui, je fais le nem, un point c’est tout.
Comment ? Comment ça, c’est dimanche ? Oh ! Ben ça change tout, dites donc… Hop, hop, hop ! Chez Tilley’s pour le petit-déjeuner, et que ça saute… On ronchonnera demain matin. Promis !

Ceci est un message subliminal

Rentrer tard à la maison et se promettre de ranger les chaussures qui traînent. Sans faute, juré craché ! Mais demain matin, pas tout de suite parce que là, pfiou! il fait vraiment sommeil.
Ne pas entendre le réveil et filer en quatrième vitesse, finir d’enfiler ses chaussettes en se brossant les dents et dans les escaliers. Et se promettre de rentrer tôt sans faute, juré craché, histoire de ranger tout ça.
Rentrer tard à la maison et se promettre tomber nez à nez avec un message subliminal en forme de mouton aux grands pieds. Hésiter un peu sur la teneur dudit message subliminal : est-ce à dire que les chaussures sus-citées traînent un peu trop partout (tout de même, c’est pas de ma faute si elles ne vont pas d’office et comme des grandes se ranger dans le placard le soir venu, hein!) ou qu’il s’agirait d’en commander encore une paire ou deux, histoire de compléter une collection somme toute assez peu fournie ?
S’accorder une demi seconde de réflexion… Et opter pour la seconde solution, évidemment. Sous le regard un brin désemparé du LeGB qui aimerait bien réussir à faire trois pas sans s’entrouper dans de la paillette, du petit coeur ou du léopard. Plaignez-le, les gens, plaignez-le !

Page d’écriture

A Whakarewarewa (prononcer Fakaréouaréoua) (avec un « r » qui tend vers le « l ») (ou Waka Village, ça marche aussi et ça permet de moins s’emmêler les pinceaux et les cordes vocales), à Whakarewarewa, donc, d’aucuns sculpteurs sont très à cheval sur la protection de leurs œuvres. Et affichent la couleur dès la porte de leur boutique. Gare à ceux qui oseraient photographier à tout va, bravant ainsi les lois du copyright. Enfin, du copy write plutôt, pour être exacts. La punition serait, d’après ce qu’il se murmure, terrible : des lignes d’écriture, au moins 200, passées à recopier sans relâche le véritable nom du village, Te Whakarewarewatangaoteopetauaawahiao (à vos souhaits !) (37 lettres, mot compte -au moins- triple au Scrabble, qui dit mieux ?). Le tout sans faute et sans pause. Tremblez, photographes égarés !
(par contre, et heureusement, il n’était, semble-t-il, pas interdit de photographier ladite pancarte. On a eu chaud !)

Ciel, ma biquette !

(Quelque part aux environs de Rotorua, 02-01-2013)

Chez les Kiwis, il semble être tradition bien ancrée que de laisser vivre sa biquette à l’air, au vu et au su de tous, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Au début, forcément, toutes ces biquettes qui se baladent fièrement en tenue d’Eve à l’air frais des montagnes, ça surprend, ça interpelle et ça fait ricaner bêtement. De quoi entonner en canon et en gloussant un évidemment fort distingué « C’est le bon roi Dagobert, qui baguenaudait sa biquette à l’air » (on l’avoue bien volontiers, c’est plutôt désastreux) (osera t’on ajouter que ce petit refrain pas très malin nous aura fait rire comme des bossus deux semaines durant ?) (petit refrain pas malin rudement efficace quand il s’agit de de pouffer au tout petit matin à peine levé, quand le kiwi file retrouver ses pénates) (et que les sandflies, ces abominations montées sur ailes, reprennent du service) (plaignez-nous, les gens, plaignez-nous !).

Et puis on finit par s’y faire peu à peu, aux biquettes à l’air (les sandflies, en revanche, non). Même si on ne peut s’empêcher de secouer doucement la tête en murmurant « ils sont fous, ces Kiwis, ils sont fous ! ». Parce que tout de même, autant de biquettes qui se promènent ainsi à l’air et sans vergogne ni culotte à tous les coins de pré, ça aurait presque de quoi vous rendre un tantinet chèvre, à force !

Strawberry on the pavlova

(Koala on the tree, shrimp on the barbie)

En Australie, on ne plaisante ni avec le barbecue ni avec les abréviations à tout va. C’est que ces deux éléments touchent à l’essence-même de la culture down under, à peu près à égalité avec le No worries et la vegemite. Ah ! les joies du barbie this arvo!
De quoi se tailler une place de choix dans le panthéon des expressions 100% aussie, forcément. Et de quoi aussi, pour le coup, assurer toute une cargaison de fous-rires aux non natifs du cru qui se demandent bien pourquoi, mais pourquoi donc ? on irait coller une crevette sur le crâne d’une poupée en plastique… Z’ont vraiment de drôles de mœurs, tout de même, ces Australiens !

Ben phoque alors !

(Quoi ? C’est déjà l’heure de se lever ? Oh non! encore 5 minutes, juste 5 minutes!)

Ces derniers temps, le Chercheur d’Oz a une très légère tendance à jouer les phocidés de salon, la palette natatoire en berne, le cheveu plat et le cerne bleuâtre de rigueur (mais que fait donc Brigitte Bardot ?). La technique du regard mi-désolé, mi-outré jeté au réveil qui s’égosille est dorénavant parfaitement maitrisée tout comme le lancer d’oreiller sur ledit réveil. On envisage d’ailleurs très sérieusement de se présenter aux prochains Jeux Olympiques de rendormissement en deux secondes douze option couette jusqu’au sommet du front, enroulement façon rouleau de printemps et pli de drap sur la joue.

Il y a des tumbleweeds et un vent de western qui jouent dans le frigo, la vaisselle se sent délaissée et le Lonely Planet, on n’en parle même pas. Il n’y a guère que les tomates et Jean-Rémi les vers de terre qui ont droit à un minimum d’attention… De quoi ravir les moutons qui poussent sur le plancher et les araignées qui tricotent au plafond. Non vraiment, vivement les vacances !

Seriously, dude! Ya kiddin, right?

25 tout petits degrés en journée, passe encore… Mais 3 degrés au réveil, sérieusement ! Y a décidément plus d’saison, ma pov’ Lucette, tout fout l’camp, c’est moi qui vous l’dit. Va sans doute bientôt falloir ressortir les gilets en décembre, si c’est pas malheureux, tout de même. Et pourquoi pas fêter Noël au coin du feu pendant qu’on y est ?
Comment ça, on est vraiment rien que des affreux ?

La semaine du lapin blanc – Dumb Ways To Die

LeGb et LaGB tiennent allègrement du lapin blanc ces derniers jours. Ca court dans tous les sens, ça galope, ça galope et ça se presse sans regarder ni à droite ni à gauche parce que « pardon, pardon, j’suis en r’tard, en r’tard, pas le temps, pas le temps, pardon, pardon ! ». Heureusement qu’il n’y a ni train ni métro à Canberra… On échappe ainsi à quelques dumb ways to die, comme le dit si joliment la toute dernière campagne de prévention du Melbourne Metro Trains.

C’est mignon, entraînant, rigolo comme tout et plutôt efficace. En tout cas, la vidéo a fait le tour du monde plus vite que son ombre et on se surprend tous plus ou moins à fredonner le refrain qui s’avère être rudement efficace. Allez, pour le coup, hop ! tous en chœur : Dumb ways to die, dubdubdubibou… Et on repart au triple galop !

La sombre histoire du triste petit burger sans apostrophe

(Et bon appétit, bien sûr !)
(source)

L’Australian National University qui-est-rudement-pratique-quand-il-s-agit-d’aller-grignoter-un-morceau-parce-que-c-est-juste-de-l-autre-côté-de-la-route-et-que-le-choix-y-est-très-très-vaste (voire-même-un-peu-trop-à-en-croire-la-photo-du-jour) nous avait déjà fourni matière à fou-rire et petits ricanements fort malins il y a quelques mois de ça. Histoire de prendre soin de nos zygomatiques, les étudiants gérant l’un des cafés du Food Court ont donc décidé de récidiver, pas plus tard que ce matin. Au menu, un oubli d’apostrophe, un vol de G ou, pourquoi pas (soyons foufous, après tout, c’est mercredi), un ajout de S. Les propositions à la carte sont légion et le pouffement garanti sur facture. Allez, tous en chœur, merci les étudiants de l’ANU !
(LaGB envisageait fortement un chapelet de quelques jeux de mots très laids à base de necessity to get to the bottom of things mais LeGB, ce rabat-joie cet être raisonnable, a fait les gros yeux) (pour le coup, niet ! pas de jeux de mots laids) (tsss !).

Bons baisers de Jeju #3

(Incheon International Airport, Seoul, South Korea, 27-10-2012)

A Jeju, quand on sirote des cocktails le soir venu, une fois les conférences disparues, on a parfois la surprise de se voir offrir un drôle de dinosaure rose bonbon, affublé d’un délicieux air niais, de pieds plats et d’une crête qui frisotte gaiement. Bien sûr, aussitôt vu, aussitôt adopté. Et aussitôt affublé d’un nom évidemment de rigueur… LaGB a donc la grande joie de vous présenter le nouveau venu dans la ménagerie des Chercheurs d’Oz. Ou plutôt la nouvelle venue : aussi rose, c’est sûr, c’est une dinosaurette… Souhaitons donc tous en chœur la bienvenue à manzelle Kim Dinosaur Chi, collègue toute désignée de Thèse pour les vadrouilles à venir.