On est tombés bien bas, ma pauv’ Lucette baigne visiblement de plus en plus dans la culture aussie : ce soir, le double brie de Tasmanie a été boulotté avec des crackers. Horreur, malheur, tartines au beurre (ou pas, justement)…
On se consolera (et on rassurera les âmes sensibles) comme on pourra en se disant qu’on aurait pu faire bien pire. Ben oui, on aurait pu rajouter une lichette de Vegemite entre cracker et fromage…

On a déjà largement vanté ici ou encore là les mérites des si mignons arc-en-ciels à plumes que sont les lorikets. A presque finir par en oublier les si jolies et délicates eastern rosellas, peintes à petites touches minutieuses, qui nichent tout au bord de notre backyard et se perdent en chamailleries, courses-poursuites ou exercices de voltige de poteau électrique en arbuste et de toits en étendoir à linge…

Avouez qu’elles sont plutôt craquantes, elles aussi, non ?

A Huskisson, au petit jour drapé de brumes et de pépiements de lorikets, les bancs de la jetée et les rayons du soleil jouent à cache-cache et improvisent un théâtre d’ombres éphémère qui glisse, roule et se faufile le long des rambardes tachetées de sel et piquetées de rouille sertissant la piscine d’eau de mer.

Nos lointains voisins suisses ont des pendules à coucou. A Huskisson, apparemment, les gens ont préféré opter pour des pendules à loriket. Ça en jette, non ?

(Huskisson, NSW, 22-05-2011)

A Huskisson, Thèse file une mauvaise laine un bien mauvais coton, installé fort inconfortablement sur une planche branche à savon… Plus dure sera la chute !

(Gibraltar Rocks, ACT, 26-06-2011)

N’en déplaise à certain volcan chilien…

(Par le pouvoir du crâne cristal ancestral,  je t’ordonne de disparaitre, Cave Monster !)

Dans les profondeurs des grottes de Jenolan vit une créature terrifiante, mi-homme mi-dragon, dont les petits yeux chafouins brillent de cruauté. Ce monstre sans guinaires (il les a perdues depuis fort longtemps, ses guinaires, et en reste inconsolable) aime rôder dans les souterrains et terroriser spéléologues et randonneurs, surgissant derrière eux dans un grand frottement d’oreilles. Continue Reading →

Les Contes de Snugglepot & Cuddlepie vous le diront, il faut toujours se méfier des grands méchants Banksia men. Mais qui saurait résister à ces délicates chandelles fauves qui ponctuent l’hiver de petites touches vives et incroyablement duveteuses ? Certainement pas nous !