Boston calling

Après deux conférences et un meeting, 14 heures de décalage horaire, environ 70 heures de présentations et de discussions en tout genre passées à grelotter dans des salles fichtrement trop climatisées, sans quasiment voir le jour forçat de l’amour ou même prendre l’air (plaignez-moi, les gens, plaignez-moi), ça y est, c’est enfin la quille ! Ou presque, il reste encore un séminaire à donner et un labo à visiter demain.

Mais en attendant, le programme des prochaines heures est simple : balade au hasard le nez au vent, sieste et farniente. Rien que d’y penser, il y a comme un petit sifflotis de bonheur dans l’air…

[vidéo] As the clouds go by

Il y a un sacré moment qu’on en parlait, six mois au bas mot. Six mois qu’on se répétait que ce serait rudement bien, de partir tous en groupe voir à Jervis Bay si l’eau était toujours claire. Et puis de vadrouille en week-end pluvieux et de vacances des uns en déménagement des autres, on faisait un peu chou blanc.

Mais heureusement il y a Findus tout venant à point à qui sait attendre, on a fini par se dégoter un week-end qui tombait bien. Et on a aussi réussi à se dégoter une maison comme un gros chunk de bonheur les pieds dans l’eau. De quoi transformer ces deux jours sur la côte en véritable nid douillet.

Au menu ? De grandes tablées affamées (pensez donc, onze morfalous respirant le bon air du large…), du poulet à se damner, des leçons de pêche, du barbecue, quelques moustiques, des apéros longs comme un soir d’été en plein automne, une cavalcade tartine en main de bon matin pour aller jeter un œil aux dauphins, un peu de baignade, des gin and tonic, un grand chef es jeux de société et ses étudiants pas toujours très concentrés (la faute au gin and tonic, sûrement), des levers de soleil sur la plage avec pour seuls compagnons les oiseaux qui s’ébrouent, des orteils qui frétillent de bonheur à retrouver le sable. Et de l’eau toujours aussi claire…

C’était bien [insérez ici un grand soupir mélodramatique et un "quand c'est qu'on repart, dis ?"]

It’s about time that everybody dream a little crazy

(Evans Lookout, NSW, 10-03-2014)

Si on en croit les guides touristiques et les traités qui causent santé, poignées d’amour et capitons, ça ne se fait pas de rester à bouquiner les orteils en éventail, un plateau de fromage ou un peu de chocolat à portée de main, même (ou surtout ?) quand on est en mode Robinson Crusoé des forêts. LaGB le soutient mordicus, c’est quand même fort ballot tout ça. Mais les règles immuables étant ce qu’elles sont (et la capacité de résistance d’un LeGB à un beau soleil étant elle aussi ce qu’elle est) (c’est-à-dire pas grand-chose du tout, à tel point que LaGB finit par soupçonner que son cher et tendre fonctionne à l’énergie solaire) (quel homme, ce LeGB, quel homme !), notre séjour dans les arbres s’est tout de même ponctue de quelques sorties. Ne serait-ce que pour se ravitailler en frometon…

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La maison dans les arbres

(The Tree House, Blackheath, NSW, 09-03-2014)

Il parait qu’on se tricote toujours des traditions, des petits riens très importants, des petits riens qui font beaucoup. Et il semblerait que le petit tour en automne dans les Blue Mountains fasse partie de ces traditions pour LeGB et LaGB (bon, OK, l’excuse de la tradition ne tient pas vraiment la route mais on va faire comme si) (on l’avoue, c’est principalement et surtout parce qu’on aime bien aller voir là-bas si on y est quand les feuilles commencent à rougir).

Mais les traditions étant ce qu’elles sont, le petit tour aux Blue Mountains n’est possible qu’à une seule et unique contraignante condition : nécessité est de se dégoter un logement sortant un minimum des sentiers battus. Il y a deux ans, par la grâce de la foule de touristes en goguette, de la pénurie de chambres d’hôtel et du hasard, ce grand coquin, on avait expérimenté (mais pas franchement approuvé) la vieille mansarde de pub farcie de courants d’air, avec matelas en accordéon et moutons de poussière de rigueur.

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Too many pebbles in my shoes

(Massif du Piton de la Fournaise, 28-12-2013)

 Pas le temps, pas le temps, pas le temps… Il y avait un peu de Lapin Blanc avec nous lors de notre escapade réunionnaise. C’est que deux semaines, c’est très beaucoup vraiment trop court si on veut vadrouiller nez au vent, crapahuter sur les sentiers, profiter des petits et des grands, boulotter sans faim fin et rêvasser les orteils en éventail dans le sable. Alors on a couru et puis on s’est très souvent dit « La prochaine fois ! ».

Mais le Lapin Blanc vous le dira, même lorsqu’on n’a pas le temps, pas le temps, on ne peut pas passer à côté du volcan, même pour un tout petit tour. Parce que. Parce qu’il faut bien prendre le temps de temps en temps. Et puis c’est tout. Certes, le Lapin Blanc ne brille pas vraiment par ses capacités d’argumentation. Mais tout de même, il a raison, ça aurait été bien dommage de ne pas aller saluer notre vieille copine La Fournaise.

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[vidéo] Wombats et merveilles

Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous voilà (déjà) rentrés de notre périple victorien. Et c’était tellement bien qu’il a fallu attaquer immédiatement la vidéo, parce que. Parce que sinon, de toute façon, on repartait fissa en vadrouille.

Au menu, des wombats, donc mais aussi des paysages qui font se décrocher la mâchoire, des couchers de soleil magiques, des koalas peu réveillés (rendez-vous à 6:22 pour quelques secondes de mignonnerie insupportable), du parc national sans personne autour, du grand bol d’air pur et beaucoup, beaucoup de bonheur. Et aussi quelques coups de soleil pour cause de non port de chapeau/non étalage de crème solaire…

Et puis, last but not least, en invité d’honneur, notre dernière recrue, qui a valu tant et plus d’huile de coude et de jurons au LeGB mais qui nous promet également, après six mois de réparations acharnées, tant et plus de virées palpitantes ! Quel homme, ce LeGB, quel homme !

Pour les autres vidéos, c’est toujours par ici !

Bons baisers du Prom’

Coucher de soleil sur le Prom’. Bonheur, amour et pommes au four…

Wilson Prom’, qu’on se le dise, c’est fantastique. Des plages incroyables, des wombats (!), des boulders gigantesques, des wombats (!), du sable blanc qui couine, des wombats (!), de la nature sauvage, des wombats (!), des couchers de soleil qui laissent babas, des wombats (!), des zones d’estuaire qui ploplotent tranquillement et bouillonnent de vie, des wombats (!), des panoramas ahurissants, des wombats (!) et des mirettes qui en prennent plein la vue.

Vous l’aurez compris, on a vu des wombats et donc rempli avec brio notre mission Les Chercheurs d’Oz parlent aux wombats. Bonheur, cotillons et potiron, depuis le temps qu’on piaffait.

On a vu des wombats. A presque les toucher du doigt. Et on n’en est toujours pas revenus…

Mais cette fois, on est repartis plus au nord, pour chasser le koala sur une petite ile choupinette… Croisons les doigts !

(article ultra rapide en direct d’un portable) (le tout en essayant de ne pas utiliser d’accent parce que les accents quand on n’est pas sur l’ordinateur, c’est… difficile) (la technologie, c’est le mal) (parole de mamie LaGB)

[vidéo] The bliss therapy

Un week-end prolongé dans les Blue Mountains (Canberra Day, mon amour) (un jour férié rien que pour Canberra, si c’est pas merveilleux, tout de même), deux nuits dans la plus jolie des cabanes, façon maison de poupées et conte de fées, deux jours sous les étoiles exactement, bercés par le murmure des arbres. Deux jours de balades, des panoramas à couper le souffle, des lecture les orteils en éventail, des réveils chatouillés par les premiers rayons de soleil, des dinettes aux fromages, un massage fantastique, des siestes au gré du vent et des tasses de thé brûlant.
Autant dire qu’il a fallu nous déraciner lundi matin…

Pour les autres Oz movies, c’est toujours par là que ça se passe !

Vol au-dessus d’un nid de tortues

(La Réunion vue d’en haut, 26-12-2013)

Un réveil presque très tôt, à petits pas dans la maison encore endormie. Un croissant pas très bon mais un croissant quand même. Et puis, hey ! les croissants, de toute façon, il faut bien en profiter tant qu’on peut…

 La route qu’on ne connait pas puis la route qu’on connait tant. Celle dont on aime le moindre rocher, celle dont la savane fait battre le cœur un peu plus fort, toujours. Un petit arrêt au Souffleur, parce que, juste parce que. Du bleu, du noir, de l’écume, un peu d’or et de l’arc-en-ciel qui s’éparpille en gouttelettes.

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