Category Archives: Découvertes et courbatures
Toute ma vie, j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air
(Ou pas, en fait)
Fin de congrès, fin de séjour états-unien. Et pas la moindre anicroche, pas le moindre entrechat dans une nappe traitresse, pas une embardée, pas même une répartie malheureuse, rien. Le calme plat, voilà, c’est tout.
Parenthèse féline et acrobatique
Raconter des bêtises avec un chat ronronnant littéralement blotti dans les bras, c’est pas facile, facile. Surtout quand ledit matou affiche un quintal et demi au bas mot et à vue de nez. Aux Jeux Olympiques de clavardage, LaGB pourrait prétendre à un podium, c’est certain !
Fin de la parenthèse (mais pas fin des poils de chat sur le clavier, malheureusement).
[vidéo] Un petit tour par chez les Zuesses
10 petits jours à St Louis, Missouri puis à Urbana-Champaign, Illinois. Pas de nappe kamikaze mais des écureuils trognons, un petit dragon rose, un peu d’histoire à Old Courthouse, des oh ! et des ah ! en haut de The Gateway Arch. Gateway Arch que l’on voit absolument partout et qui sert donc de repère fort pratique.
Des journées fort studieuses mais aussi moult escapades, histoire de fuir la clim, de découvrir un peu la ville et ses environs. Et aussi histoire de profiter de cette parenthèse d’été dans l’hiver, les orteils en éventail dans un parc, à regarder passer les pigeons et les papillons… Vivement qu’on y retourne !
Up (in the air)
Ces dix derniers jours, il y a eu deux fois trente-cinq heures de trajet, quinze heures de décalage dans un sens et puis, pof ! quinze heures de décalage dans l’autre sens, juste quand on commençait à s’habituer, vingt cinq degrés de plus puis trente degrés de moins (ça sentl’arnaque, non ?), six avions, six bus et trois taxis, deux traversées du Pacifique, deux « vol le plus long », un de quinze heures vingt et puis un de quinze heures trente, beaucoup d’océan survolé, beaucoup de vol de nuit mais aussi de bien jolis paysages. De quoi ravir LaGB et son obsession, jamais démentie, du nez collé au hublot…
De quoi revenir avec un bleu sur le bout du museau… et un certain nombre de clichés, aussi. Au-dessus du Mexique, du Texas, du Missouri, du Queensland et des New South Wales. Le plus difficile étant, forcément, de se retenir de sortir l’appareil photo / la caméra au décollage ou à l’atterrisage… Quelle abnégation, tout de même !
Bons baisers de chez les Zuesses #5
(où il est question de gambader dans la prairie comme un cheval scientifique sauvage…)
Après une semaine fort studieuse (et fort arrosée) (même s’il faisait très beau à St Louis) (il y a eu comme un micro-climat sur l’hôtel…), hop ! direction l’Illinois, ses champs de maïs et de soja, son université, ses centres de recherche et ses fermes expérimentales. Mine de rien, ça fait un bien fou de retrouver la vraie vie et les vraies plantes !
Prochaine étape, on rentre au bercail. Joie, bonheur et Petit Beurre dans mon petit coeur… Parce que les Zuesses, c’est très chouette mais la maison, c’est rudement bien aussi.
Bons baisers de chez les Zuesses #4
(où l’on décède de l’estomac)
C’est un fait, les ‘Ricains ne font pas les choses à moitié dans la dentelle quand on cause brekkie. En particulier chez Monty’s où l’on case à peu près trois kilos de patates, deux douzaines d’oeufs, un jambon entier et trois livres de cheddar dans un breakfast wrap. De quoi transformer le plus motivé des conférenciers en petite chose somnolante façon paresseux hibernant, la main sur l’estomac et les yeux dans le vague…
Caramba, encore raté ! C’est pas aujourd’hui qu’on réussira à garder les yeux ouverts durant les talks…
Bons baisers de chez les Zuesses #3
(Au sommet de The Gateway Arch…)
Entre deux sessions de talks follement passionants pour certains mais atrocement ennuyeux pour d’autres (le jeu étant, dans ce cas-là, de compter les têtes dodelinantes) (ou de rassurer les étudiants qui assistent à leur premier congrès : « ton corps change, ce n’est pas sale c’est normal de piquer du nez, tu sais »), il faut bien visiter un peu la ville, que diable ! Alors on étudie scrupuleusement le programme, on scanne les abstracts d’un œil critique, on épluche le Lonely Planet (en PDF, c’est plus discret), on complote avec les collègues et on se réserve des plages de vadrouille special « j’arrive pas à dormir, ce jetlag me tue ». Dimanche, c’était Old Courthouse, City Garden, The Arch et son sommet et puis les environs. Et c’était rudement chouette !
Ajourd’hui, ce sera le jardin botanique. Pour l’opéra et le rooftop bar du Hilton, on verra jeudi. Et demain ? Oh ben demain, c’est excursion organisée par la conférence. Même pas besoin de faire l’école buissonnière, dis donc !
Bons baisers de chez les Zuesses #2
(Lost in time difference? There you go, then!)
Y a pas à dire, 15 heures de décalage, ça vous ratatine sa mémé sévère derrière les oreilles commence à faire beaucoup… De quoi transformer LaGB en hibou, les yeux grands ouverts et l’estomac dans les talons à trois heures du matin. Heureusement, nos amis les ‘Ricains ont tout compris au packaging qui va bien pour le café du matin. De quoi promettre de tenir jusqu’au soir et aux quatre (litres de ) cidre de rigueur (c’est que le scientifique a le coude très souple et diantrement musclé).
M’enfin, après 6 heures de sommeil en 48 heures, il est temps de déclarer officiellement la phase de récuperation ouverte. Bonne nuit, les gens !
Bons baisers de chez les Zuesses #1
(où l’on se rend compte très vite que LeGB est resté à Canberra…)
24 heures de voyage, un baptême de « vol-le-plus-long » (Sydney-Dallas) qui était effectivement foooooort long, 15 heures de décalage horaire dans les pattes, un aujourd’hui qui est déjà hier, des chevilles comme des poteaux et des yeux qui clignotent fort, fort fort. Voilà LaGB tout juste arrivée à St Louis, Missouri pour une petite semaine fort studieuse mais aussi très certainement fort agréable.
Pensez donc… Des températures qui frôlent le bonheur complet, un vrai petit bout d’été en plein hiver (et des gens qui comptent en Fahrenheit. Sont bizarres, quand même, ces Zuessiens). Des panneaux en miles et des routes 55 ou 48, des échangeurs monstrueux qui se croisent dans tous les sens. Un accent rafraichissant mais pas la queue d’un « G’day mate! ». Un burger (forcément), un cidre fort goûtu, un match de baseball voyant s’affronter les Cardinals de St Louis et les Cubs de Chicago (de quoi s’apercevoir que le baseball, c’est un peu une resucée de cricket et c’est tout aussi follement boring surprenant). Des hummers partout et des Starbucks aussi. Et sans doute des Converse à la pelle. Le bonheur, on vous dit !
Reste maintenant à savoir ce qui fera cette fois office de nappe coréenne… Et à savoir si LaGB reviendra sans souci sur le territtoire australien, tiens !
Stay tuned, guys! (parce que oui promis, on revient).
And there’s only so much…
(Honeymoon Beach, NSW, 13-07-20313)
Il y a des petits morceaux de bonheur comme ça, des petits bouts de merveilleux qu’on laisse presque tomber de sa poche et qu’on oublie sans même s’en apercevoir, des petits bouts de souvenirs qu’on retrouve soudain en glissant ses mains dans les poches. Des petits riens qu’on reconnait du bout des doigts et qu’on se promet de ne plus jamais laisser filer…
[vidéo] Welcome to the Middle-Earth, part#5
Et voilà, la boucle est bouclée, les NZ movies aussi… Suite et fin de nos aventures kiwiesques, un petit tour par Akaroa en français dans le texte, une nuit dans une ancienne prison reconvertie en auberge de jeunesse, une traversée de détroit et de nuit, encore un peu de neige, de geyser (miniature) et de bains d’eau chaude. Mais pas le temps de visiter Hobbiton pour de bon. Dammit! Il faut vraiment qu’on retourne traîner nos guêtres chez nos voisins Kiwis-chéris, pour le coup, non ?
Les autres NZ movies ? C’est par ici, avec tous les Oz movies aussi…