Category Archives: Découvertes et courbatures
Comme à Genève (ou presque)
(South Durras, NSW, 06-04-2013)
A South Durras comme apparemment un peu partout sur les côtes sud de l’Australie (et d’Afrique du Sud mais on n’est pas –encore- allés vérifier), il y a de drôles de colonies qui s’étalent en bord de mer et qui se pressent en rangs serrés sur les rochers. De bien drôles de colonies qui bourgeonnent de concert, sortent le nez de l’eau, pif, paf, pouf ! comme ça et qui s’ébrouent en rythme entre deux vagues d’écume. De bien drôles de tuniciers qui siphonnent du plancton de toute la force de leurs petits bras inexistants. Et c’est qu’il en faut, du plancton, pour se sentir rassasié, même lorsqu’on est un tunicier. De quoi mouliner sans relâche tant que la marée est haute et se sentir fort fourbu lorsque le reflux fut venu…
Des pommes, des poires mais pas de scoubidous
(Sur la route de Khancoban, NSW, 30-03-2013)
Un week-end de Pâques australien, c’est quatre jours de farniente doigts de pieds en éventail, des jours qui raccourcissent et des cacatoès qui piaillent de concert dès potron-minet. Mais c’est aussi un petit tour de trois jours dans les Snowy Mountains, comme ça pour rien, sans plan sans rien, juste histoire d’aller respirer l’air pur et de chasser le feu de cheminée le soir venu.
Et trois jours made in Snowy Mountains tout à la fin du mois de mars, c’est :
Lukim yu, Vanuatu*
(Aore Island, Espiritu Santo, Vanuatu, 21-03-2013)
Peu avant de partir en vadrouille dans le Pacifique Sud, un dimanche après-midi tout gris, nous nous sommes affalés dans le canapé armés d’un calepin, d’un crayon, d’une bière, de nos cernes et du Lonely Planet (encore et toujours) (on ne change pas une équipe qui gagne, voyons !). Au programme, l’organisation d’une to do list de vacances forcément minimaliste, le mot d’ordre incontournable-obligatoire-non-négociable-c’est-comme-ça-et-pas-autrement-un-point-c’est-tout de cette semaine de vacances étant « farniente, sieste, plage, orteils en éventail, sieste, bronzette, sieste, lecture, cocktails et sieste ». Effectivement, ça fait plus d’un mot d’ordre mais vous voyez un peu l’idée. Il a donc fallu trier, soupeser, évaluer puis élaguer nos envies de crapahutage sur Efaté et Espiritu Santo, histoire de se tenir au fameux mot d’ordre. C’est donc un brin échevelés, épuisés mais ravis que nous sommes finalement arrivés à une liste qui ressemblait à peu près à ça : Continue Reading →
Breakfast à Pancake Rocks
(Pancake Rocks, South Island, New Zealand, 26-12-2012)
Un tout petit matin à Wesport, passé à démonter la tente mais surtout passé à chasser le weka gourmand, goulu et curieux (on en reparlera) et puis aussi à admirer le phoque asthmatique, neurasthenique, mal embouché et tout aussi mal réveillé à Cape Foulwind (tout pareil, on en recausera, promis !). Un tout petit matin qui se transforme en matin plus si petit que ça, à force de crapahuter de droite, de gauche, à force de se perdre en exclamations ravies, en « oh waouh ! » et en « regarde, regarde ! » mais également à force de mitrailler à tout va.
Et un matin finalement plutôt très grand qui n’a toujours pas vu apparaitre la queue d’un petit-déjeuner. C’est que se retrouver sans ravitaillement et donc fort dépourvus lorsque la bise Boxing Day fut venu, ce n’est pas vraiment malin… Enfer, tristesse et purée de hamster, quel scandale !
One does not simply walk into Mordor…
(Nor into Tongariro National Park, apparently)
(Mount Ruapehu, North Island, New Zealand, 23-12-2012)
Nos gribouillages pré-départ avaient été formels, le Tongariro Alpine Crossing serait l’un des incontournables de nos aventures kiwilandaises. Les carnets s’étaient vus noircis de calculs savants d’itinéraires. C’est qu’il fallait essayer de ménager LaGB la chèvre et LeGB le chou, l’île du Nord et l’île du Sud, les envies de randonnée et les impératifs kilométriques… Tout avait été tracé presqu’au cordeau (faut tout de même pas pousser, on est organisés ou on ne l’est pas) (et le fait est qu’on ne l’est pas vraiment) (du tout, du tout pour être parfaitement exacte), quasiment à la demi-minute près. Et il avait été gravé dans le marbre de notre carnet de route que le 23 décembre, n’en déplaise aux Mayas, serait consacré au fameux Alpine Crossing. Six à huit heures de marche, du volcan, du cratère, des lacs aux couleurs aussi saugres que grenues, encore un peu de cratères, des scories, des paysages à couper le souffle, des dénivelés à couper les pattes et puis la fierté d’avoir fait l’une des plus belles randonnées qui soient, si l’on en croit Tonton Lonely Planet.
Le geyser de dix heures et demie
Un geyser de dix-huit mètres
Avec une horloge dans la tête
Ca n’existe pas, ça n’existe pas
Un geyser qui se réveille
Sans faute tous les matins
Ca n’existe pas, ça n’existe pas
Un geyser qui salue les touristes
A 10 heures 30 tapantes
Ca n’existe pas, ca n’existe pas
Eh ! et pourquoi pas !
Vous dira Wai-o-Tapu…
8 heures et quelques poussières, un samedi de décembre. Il fait doux, il fait beau et les trombes d’eau de la nuit dernière ne sont plus qu’un souvenir. « Maintenant qu’on a fait trempette dans la piscine d’eau thermale du camping (tout de même, la Nouvelle-Zélande, c’est fantastique), il ne reste plus qu’à démonter la tente et hop ! on est repartis ! ». C’est que le Chercheur d’Oz est naïf optimiste de nature et qu’il ne se méfie jamais assez des toiles de tente…
Rotorua dans la brume
(Waka Village, 21-12-2012)
Il pleut. Depuis Tauranga tôt ce matin-là, la bruine n’a pas cessé. La route s’emmitoufle dans les nuages et il faut plisser les yeux sans cesse pour deviner les contours des arbres, sans même parler des bas-côtés qui jouent les filles de l’air. On ne voit pas à trente mètres. C’est douillet, tout cotonneux. Un peu trop, peut-être. C’est qu’on aimerait bien apercevoir Rotorua, tout de même…
[vidéo] Welcome to the Middle-Earth, part#3
Suite de notre périple en Kiwiland… Des glaciers, de la pluie, une traversée de détroit, des fjords, des lacs très, très froids, des montagnes saupoudrées de neige, un Père Noël, de bien jolies plages, de la pluie (hé oui, encore !), des framboises somptueuses, George le mini-mouton tout fraîchement arrivé dans notre ménagerie personnelle, des cascades, des fougères arborescentes et des oiseaux bizarres : des wékas gourmands et des kéas téméraires. Et puis aussi, des phoques mal embouchés… et un bonus track craquant à souhait. Ca vous dit ? Alors on est partis !
[vidéo] Welcome to the Middle-Earth, part#2
Trois premiers jours chez les Kiwis, des averses, des fleurs partout et puis des collines qui fument aussi. Des bains d’eau chaude, de la boue qui bloblotte à beaux bouillons, des collines toutes douces et de la neige sur un volcan. De la route, de la route, de la route, des plages désertes, du fish’n chips et puis des nuits à la presque belle étoile. Sans oublier des tas de sifflotements et un LeGB qui réclame ardemment, une fois n’est pas coutume, d’écouter le même CD en boucle. Parce que oui, Jinja Safari a aussi fait partie de la bande-son officielle de nos vadrouilles kiwiesques (tremblez, les gens, tremblez pour les prochaines musiques…)
(to be continued…)
[vidéo] Welcome to the Middle-Earth, part#1
En guise d’amuse-bouche (pour vous faire patienter pendant qu’on traite les kilos de fichiers qui finiraient presque par nous narguer) (les fourbes), hop ! comme une bande-annonce des Kiwi-movies à venir. Avec, une fois n’est pas coutume, moult apparitions d’un LeGB au sommet de sa forme et d’une LaGB décidement très (peu) douée pour les cascades et autres acrobaties… Et, en bande-son, une chanson qu’on a siffloté, fredonné, chanté à tue-tête tout au long de la route (ce qui explique certainement -en partie- les averses bi-quotidiennes subies pendant notre périple). Enjoy!