Category Archives: Andouillette et coups de fourchette
Nougatine et autres merveilles
(Nougatine, du sucre, des amandes, des copains, du bonheur)
Ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de vadrouilles, de-ci, de-là, en champ, en Europe, de nouveau en champ, à Melbourne, à Sydney et enfin de retour à Canberra. M’enfin, pas pour très longtemps… C’est que le départ pour la Réunion approche à grands pas !
L’avantage des sauts de puce comme ceux de ces derniers temps, c’est que ça offre de jolies opportunités de découvertes. Et puis que ça permet aussi des retrouvailles avec les copains qui ne sont pas si loin mais tout de même pas non plus si près que ça. Et ça, c’est toujours un peu du bonheur sur pattes, il faut bien l’avouer.
Du bonheur sur pattes et en culotte de velours, de retrouver les copains. Surtout lorsqu’il y a Nougatine… Nougatine, c’est la très jolie aventure un peu folle dans laquelle se sont lancés Upside Down Girl et Upside Down Boy. De quoi nous rendre, sans doute un peu bêtement (après tout, on n’y est pour rien !) rudement fiers. Et nous donner encore plus envie de retourner régulièrement trainer nos guêtres à Melbourne. C’est que leurs macarons, en plus d’être jolis comme c’est pas permis, sont délicieux et follement originaux. Donc si par hasard, vous passez à Melbourne, foncez !
Ze ultimate alarm-clock
(Ou comment survivre à l’hiver qui s’en vient…)
Ca y est, plus de doute, c’est l’automne. On a changé d’heure, les cacatoès ne savent plus où donner du bec tant il y a de baies à se coller derrière le gésier, les feuilles se dopent au LSD (comment expliquer autrement l’arc-en-ciel qu’on trouve sur chaque arbre, hum ?) et comme chaque année depuis trois ans, LaGB se répand en « waouh ! », « non mais t’as vu celui-là ? Et celui-ci ? » et autres « mais que c’est beau ! ». Sans oublier non plus les pelletées de « dis, tu prendras des photos, dis ? Hein, dis ? Tu prendras des photos, hein ? ». Et chaque année depuis trois ans, LeGB hoche la tête, hausse les épaules, dit « oui, oui » et oublie. Non mais quel affreux, tout de même !
Presque Donna Hay. Presque…
(Suivre ou ne pas suivre la recette… That is the question)
En deux ans et des poussières, Donna Hay magazine s’est imposé à la maison comme the magazine quand il s’agit de causer recettes, photos qui mettent l’eau à la bouche, découvertes culinaires et merveilles papillesques. Tous les deux mois, c’est le même rituel : un petit tour chez le marchand de journaux du quartier, des petits cris ravis, un magazine vitement mais fermement attrapé et hop ! c’est parti pour une longue séance de lecture qui se finit toujours l’estomac dans les talons et la liste de courses (qu’on oubliera forcément) longue comme un hiver canberrien.
Des bulles, des bulles… oui mais des volcaniques !
(Wai-o-Tapu, North Island, New Zealand, 22-12-2012)
Lady Knox geyser retourné à sa sieste post-savonnage, il était temps de filer voir dans le reste du parc de Wai-o-Tapu à quelle sauce les lacs d’acide allaient être mangés… Bien vite, heureusement, nos doutes ont fondu comme savonnette sous la douche : pas de doutes, les bulles et les panaches de fumée sont des vrais, des forts, des tatoués, ceux-là, pas des provoqués-de-bon-matin. Non mais !
Quelques pas pour s’éloigner des bâtiments et bien vite, des noms plutôt évocateurs : Devil’s Hole, Devil’s Pool ou encore Devil’s Spa. Bienvenue au paradis du soufre, là où le centre de la Terre n’est jamais très loin de vos orteils… Et qu’est-ce qu’on y croise, alors, dans l’antre de la Terre ? Hé bien, on y croise, en vrac et pas dans l’ordre :
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Patissage artistique
(Nature morte au store et macaron) (à la mangue, le macaron) (mais pas le store, hein !)
24 œufs, 300 grammes de poudre d’amandes, 1,5 kilo de sucre glace/fin/normal/en cassonnade/ rayez la mention inutile, 500 grammes de chocolat, des CD à la pelle, une cuisine qui ressemble… à une cuisine après un passage de LaGB, de la farine jusqu’aux sourcils et de la vaisselle jusqu’au plafond. Un frigo qui n’en puit plus, des placards qui crient famine, un robot qui regrette soudain de s’être senti délaissé et souffle comme un phoque asthmatique à l’arrivée du marathon de New-York. Pas de doute, il y a un pot de prévu demain… On est parés, les gourmands peuvent débarquer, hooray !
Et maintenant, au dodo ! Pardon ? Comment ça, la vaisselle ? Quelle vaisselle ? Ah ! Le monticule qui déborde de l’évier… No worries, mate, ça attendra bien vendredi demain matin.
Mais kekessé que c’était donc ?
Nous vous demandions tantôt ce qu’étaient ces drôles de petites billes… Il ne s’agissait pas d’œufs, d’escargot, de marsupial trognon ou de poisson, il ne s’agissait pas non plus de grains de grenade, de pollen ou de préparation pour bubble tea. Et surtout pas, oh malheur ! de billes de Vegemite (on en a fait des cauchemars) (enfin, surtout LaGB, LeGB est passé du côté Vegemite de la force, c’en devient effrayant).
A la faveur de l’automne
(Et pour une fois, ils ne sont ni ratés ni ponctués de mouches…)
(Encore une victoire de Canard LaGB)
Un petit matin ensoleillé, blotti dans quelques brumes égarées, qui se demandent bien ce qu’elles fabriquent là. Un petit matin de changement d’heure, un petit matin et une heure de plus à se blottir sous la couette, en faisant comme si le soleil n’était pas encore levé. Mais au petit matin de changement d’heure, parfois, les oiseaux n’en font qu’à leur tête… Pas de daylight saving qui tienne, il est l’heure de sortir le bec de sous l’aile et il est surtout l’heure de chanter à tue-tête, qu’on se le tienne pour dit.
Le goût des madeleines
(Surtout, pas un bruit ! La madeleine est peureuse, on ne le dira jamais assez)
Un dimanche qui se voulait vadrouille et qui, faute de réveil suffisamment bruyant, est devenue cocon douillet. De la lecture, des coups d’œil aux magpies adolescents qui quittent le nid et se perchent, transis de peur mais fiers comme des bar-tabacs sur les échafaudages du chantier voisin, quelques litres de thé et un peu de chocolat. Dans l’après-midi, alors que LeGB écume les fire tracks du Mount Ainslie en vélo et en soufflant comme une otarie sous amphétamines, une soudaine envie de madeleines.
Ils ont des chapeaux ronds, vive les macarons !
(Et c’est bientôt prêt, dis ?)
Petite pause de fin de journée, à la tea room.
NDLaGB : encore à la tea room ? Ben oui, encore… C’est effectivement un personnage récurrent, incontournable même, des journées laborieuses laborantesques. Par la force des choses : Zebigbigbigboss a été formel, point de boisson ni de nourriture dans le labo, pas même dans les bureaux. Quiconque souhaite se désaltérer ou casser une petite graine doit donc se translater vectoriellement jusqu’à la tea room.
NDLaGB bis : Ou bien attendre que Zebigbigbigboss ait tourné les talons et se précipiter alors pour piocher allègrement dans son tiroir secret spécial fringales de coin de paillasse.
Le stockman, la flemme et les boulettes
(Cette année encore, les boulettes du stockman se regroupent sur les hauts plateaux de Plenchat Daikûpey avant d’entamer leur grande transhumance, qui les mènera jusqu’aux plaines de Fouredheu Sandeugret, sous le regard fasciné de deux aventuriers ravis)
(pour arborer une telle coupe de cheveux, il ne peut que s’agir d’aventuriers, non ?)
Petite conversation de dimanche après-midi, momifiés dans une couverture douillette, blottis au fin fond du canapé, une tasse de thé et quelques biscuits à proximité immédiate. Sans oublier un peu de chocolat, évidemment.
NDLaGB : quiconque s’étonne qu’un pays comme l’Australie ait pu inventer les Ugg peut venir passer quelques jours d’hiver à Canberra… Adieu étonnement, bonjour grelottements !