Happiness and a new pair of shoes

(Bonne année ! Que 2016 vous soit douce)

De Las Vegas à Jervis Bay (et un coup de soleil fort mal placé) (on a la peau taquine ou on ne l’a pas), 2015 aura été un véritable maelström dont on est sortis étonnamment heureux mais fichtrement vannés, voire même un brin essorés. C’est que les montagnes russes, c’est plutôt sympa, surtout quand ça finit bien, mais ça pourrait presque finir par lasser. Alors on va poser là le souhait que 2016 soit plus paisible. Tout de même, ce serait bien, non ?

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We are made of our longest days

Forcément, forcément c’est étrange. C’est bizarre. Il y a une envie folle de reprendre le fil, suffisamment pressante pour qu’elle en tortille des genoux sur la pointe des pieds. Et puis il y a la trouille, la trouille immense, la trouille de ne plus savoir, de n’avoir de toute façon sans doute jamais su.

Pensez donc, six mois sans voir le jour, forçat de l’amour la plume, ça a de quoi vous rendre un peu timide. Et puis, ces derniers mois, il y a eu tant de bouleversifiments (oui, rien que ça) qu’on ne saurait trop par où commencer…

M’enfin, ça, c’était ces derniers temps. Des derniers temps à cogiter beaucoup en creux et à clavioter dans le vide avec un air absent de circonstance.

C’était ces derniers temps. Jusqu’à samedi matin. Samedi matin où tout d’un coup, tout est devenu très dérisoire. Il a suffi d’un coup d’œil pas très réveillé aux infos. Il a suffi d’un week-end passé pelotonnés, à se serrer fort en pensant à ceux qu’on aime, à ceux qu’ils aiment et à tous ceux qui aiment. A se dire que, hey, on est bien peu de choses (l’amour du cliché, toujours).

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Un club pas si fermé

Ceci est sans doute l’article le plus personnel que j’ai jamais écrit ici. Et ça fait rudement bizarre. Mais ça fait aussi rudement du bien.

J’ai longtemps professé un certain dédain pour la couleur des mois. Octobre rose, tout ça, c’est bien joli mais bon, hein, c’est tous les mois qu’il faut sensibiliser les gens. Les grandes certitudes, vous savez…

Mais cette année, mars est jaune. Et pas seulement parce que les feuilles s’envolent et craquent sous la semelle ou parce que la lumière s’adoucit déjà. Non, cette année, mars est jaune comme octobre est rose et certaines certitudes ont rejoint les feuilles mortes. Il était sans doute temps…

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Hello, hello, is anybody there?

(Oh, des revenants…) (Vous nous avez manqué, vous savez?)

Quatre mois déjà depuis le dernier article ici… Et pas la moindre miette de photo du Queensland. Y a plus d’saison, ma pov’ Lucette, tout fout l’camp !

Il y a eu beaucoup, beaucoup de boulot, tout plein de pain sur la planche, pas mal de fatigue et la santé qui flanche un peu (la vieillerie, à n’en pas douter). Et puis, à force de ne pas écrire, à force de se dire que « c’est bien bête de raconter ça », il y a eu la page blanche. La page blanche qui culpabilise d’être aussi silencieuse. Les jours ont viré aux semaines puis aux mois et on aurait presque fini par oublier notre petit coin de web…

Mais voilà, demain, on change d’an. Mais voilà, depuis quelque temps, il y a comme une envie de bloguer qui remonte. Et ça, tout de même, c’est une rudement chouette nouvelle, non ?

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L’éclipse

(Ellis Beach, Far North Queensland, 20-08-2014)

Un mois depuis le dernier article… Ahem ! Mais on a un mot d’excuse. Un début août fort, fort, fort occupé et puis surtout, une grande vadrouille de presque deux semaines direction le Far North Queensland, comme une grande respiration fort bienvenue avant d’attaquer la fin d’année. Et surtout comme un grand bol d’air douillet en plein milieu de l’hiver.

Nous voilà tout juste revenus, repus de soleil, de chaleur, de souvenirs et de tropiques. C’était bien, c’était même vachement plus que bien, c’était tout bonnement fantastique. Des plages (presque) désertes, du camping les orteils (presque) dans l’eau, de la forêt tropicale phénoménale (de quoi transformer LaGB en botaniste surexcitée), des piafs fort exotiques (de quoi transformer LeGB en chasseur survolté), des casoars (presque) comme s’il en pleuvait, une Grande Barrière de Corail à couper le souffler, des gens extra. Douze jours sans la plus petite esquisse d’emploi du temps, presque coupés du monde, les paréos toujours sous la main et les cheveux en bataille. Comme une grande bouffée de bonheur !

Les photos et les vidéos arrivent tout bientôt, il faut juste qu’on trouve le temps de trier les 841687843807469 fichiers qu’on a ramené avec nous…

La page blanche

Ces derniers temps, d’aucuns pourraient croire qu’on joue les trappistes. Ou presque. La faute à pas-beaucoup-de-temps, la faute à et-si-on-regardait-un-autre-épisode-de-Fargo, la faute à dammit-j’ai-la-page-blanche-qui-me-démange, surtout. Ce n’est pourtant pas les photos qui manquent (quel homme, ce LeGB, quel homme !) ni les anecdotes à raconter.

C’est que, même si l’hiver s’en est venu, ces derniers temps ont été plutôt riches en vadrouilles grandes ou petites. Des vadrouilles et puis des bêtises, de la plage, de la neige, encore de la plage mais en groupe, un peu d’US et une bien jolie brassée de circonstances qui font un bien chouette moment, des petits riens, des râleries, des découvertes et puis des petits bonheurs aussi. Mais voilà, une fois devant le clavier, il y a une petite voix très, mais alors vraiment très mesquine qui ne cesse de susurrer juste au creux du neurone de LaGB que pfff ! nan mais franchement, si c’est pour raconter des âneries pareilles…

Et donc, de page blanche en soirée cocooning, on en vient à jouer les grands silencieux. On en verrait même presque des toiles d’araignées pendre au plafond. Il se murmure carrément qu’une colonie de chauve-souris a élu domicile entre les pages du blog… Et ça, malgré tout notre amour pour les chauves-souris, ce n’est tout de même pas très malin.

On va donc tâcher de bouter la vilaine petite voix hors du neurone et de combattre la non moins affreuse page blanche. Parce que, trêve de calembredaines, il serait triste de laisser notre petit coin de web à l’abandon… Vous nous encouragerez, dites, les gens ?

The rainbow in someone’s cloud

Il y a de cela au moins tout ça, on a été taggués par nos voisins préférés. Alors, comme il vaut mieux tard que jamais et comme il y a de nouveau du déplacement dans l’air, hop, on s’y colle. Et c’est parti !

 Tu blogues depuis combien de temps ?
On blogue depuis bientôt quatre ans maintenant. Dis donc !
Bon, on a un peu tendance à moins causer en ce moment, on galope un peu trop mais on va finir par s’y remettre… C’est qu’on a des tas de vadrouilles à raconter et que c’est triste, les récits de vadrouille qui somnolent dans les cartons.

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Les grands et les petits

(En vadrouille à Jervis Bay, en mode mamans poule)

Ce soir, LeGB, LaGB et Gros Matou Chou vont se blottir sur le canapé, une couverture sur les genoux et du poulet magique dans l’assiette (le poulet magique, c’est comme son nom l’indique, tout bonnement magique parce que c’est 1- fantastiquement rapide à préparer, 2- rudement délicieux et 3- diantrement sain) (si c’est pas magique, ça…) pour regarder le premier épisode de la saison trois de Sherlock. Et ça, c’est la faute des Gamins, qui nous ont fait découvrir les deux premières saisons l’année dernière.

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