Category Archives: La tête à l’envers
Et la tendresse (bordel) ?
Tony, mon petit Tonynounet (tu permets que je t’appelle comme ça, dis ?), mon chouchou,
Je dois te l’avouer, je suis un peu chafouine. Et ça me tracasse. Parce qu’être chafouin, c’est mauvais pour le teint (tagada tsouin tsouin).
Comment ? Tu te demandes bien pourquoi la chafouinerie m’envahit ? Hé bien mais c’est fort simple, Tony, mon petit. Il se trouve, mon Tonychou, que tu pousses les bornes des limites du bouchon un peu loin sur la moutarde du haricot qui me monte au nez.
But I won’t cry for yesterday
(ne nous remerciez pas pour le petit Duran Duran qui va vous trotter dans la tête toute la journée, c’est la maison qui régale)
Aujourd’hui, hop ! on s’offre un dernier petit coup d’œil dans le rétro avant de filer à la conquête de nos nouvelles aventures down under.
2013 fut une année… mouvementée, pour ne pas dire chaotique, façon montagnes russes épileptiques. Grosses turbulences professionnelles, longue et douloureuse incertitude quant à la suite de notre vie chez les Aussies, demande d’un nouveau visa en forme de chasse au trésor ponctuées d’énigmes que même le Sphinx n’oserait pas poser, renouvellement de passeport en mode course d’obstacles, santé qui flanche (la palme de l’originalité revient sans conteste à la bactérie mangeuse de chair ramenée à l’insu de notre plein gré de notre semaine au Vanuatu) (Wikipédia n’est pas votre ami) (et Google Images encore moins) (on vous aura prévenus !) (et on vous déconseille accessoirement ce genre de souvenir de vacances, les cicatrices sont moyennement seyantes) (sont même pas artistiques, ces bestioles…).
Nougatine et autres merveilles
(Nougatine, du sucre, des amandes, des copains, du bonheur)
Ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de vadrouilles, de-ci, de-là, en champ, en Europe, de nouveau en champ, à Melbourne, à Sydney et enfin de retour à Canberra. M’enfin, pas pour très longtemps… C’est que le départ pour la Réunion approche à grands pas !
L’avantage des sauts de puce comme ceux de ces derniers temps, c’est que ça offre de jolies opportunités de découvertes. Et puis que ça permet aussi des retrouvailles avec les copains qui ne sont pas si loin mais tout de même pas non plus si près que ça. Et ça, c’est toujours un peu du bonheur sur pattes, il faut bien l’avouer.
Du bonheur sur pattes et en culotte de velours, de retrouver les copains. Surtout lorsqu’il y a Nougatine… Nougatine, c’est la très jolie aventure un peu folle dans laquelle se sont lancés Upside Down Girl et Upside Down Boy. De quoi nous rendre, sans doute un peu bêtement (après tout, on n’y est pour rien !) rudement fiers. Et nous donner encore plus envie de retourner régulièrement trainer nos guêtres à Melbourne. C’est que leurs macarons, en plus d’être jolis comme c’est pas permis, sont délicieux et follement originaux. Donc si par hasard, vous passez à Melbourne, foncez !
Supershort! – le retour du come-back
Hier soir, c’était le retour de Tropfest, en avance sur la saison. Et c’était rudement bien. D’autant mieux que cette année, Tropfest faisait ses grands débuts en direct sur SBS2 (ce qui a fait dire à LaGB que quand même, après trois ans sans, parfois, la télé, c’était plutôt cool) (LeGB n’a pas hésité à opiner du chef, l’arrivée de la télé ayant été sa part du marché dans les âpres discussions pré-adoption de Gros Matou Gras). Et donc hier soir, nous nous sommes retrouvés blottis sur le canapé, cerises, tisane et chocolats à portée de main, gros matou ronronnant à portée de pied, plus qu’impatients de découvrir de nouvelles petites pépites. Et on n’a pas été déçus !
And we could fly across the sky
(Harden, NSW, 11-10-2013)
Dès que le printemps s’en vient, LeGB s’en va. Par collines et par vaches monts et par vaux, la crème solaire en bandoulière, la chemise de champ conquérante et les chaussures de sécurité rutilantes (ou pas) (mais si vous le voulez bien, on dira que si. Parce que ça fait rudement plus sérieux, non ?) (et un brin romantique, aussi) (quel homme, ce LeGB, quel homme !). C’est qu’il a charge de grains de blé et que le grain de blé, s’il veut bien pousser, doit être dorloté.
Histoires naturelles
(Mais c’est fou !)
Ces derniers temps, les journaux regorgent de petites histoires animalières croquinou-trognonnes ou complètement bizarres. C’est plutôt fort divertissant. Et complétement australien, pour le coup. Voyez plutôt…
Il y a de cela à peu près un mois, juste à côté de Canberra, une femelle platypus s’est embarquée d’autorité pour une virée endiablée sous le capot d’un 4×4 qui passait par là un jour de crue. Quinze kilomètres plus tard et sans doute quelques sueurs froides, la charmante aventurière monotrème a été démasquée par le propriétaire de la voiture. Et s’est pour le coup vu offrir une deuxième vadrouille, histoire de la ramener à son cours d’eau. Une histoire qu’elle racontera sans doute à sa prochaine portée, si elle ne repart pas à l’aventure d’ici là…
Spring’s burning
(source)
Canberra s’est réveillée sous la brume ce matin, une drôle de brume grisée, un peu irisée, plutôt jolie, il faut bien le dire. De ces brumes qui ne partent pas avec le petit matin. De ces brumes qui soufflent un peu de cendres avec elles et qui font les couchers de soleil irréels. De ces brumes qui emmènent avec elles les incendies en New South Wales, devenus ce matin encore un peu plus présents pour nous.
Les Blue Mountains brûlent depuis trois jours maintenant (tout comme nombre de zones côtières). C’est étrange de savoir que certains des endroits qu’on aime tendrement ne sont dorénavant plus que tisons. Etrange et forcément triste. 300 maisons ont ete détruites en trois jours et la lutte contre les flammes est très loin d’être gagnée.
Ces bushfires sont d’ores et déjà consideres comme les pires depuis dix ans. Les conditions météo vont de nouveau s’aggraver demain après un (tout petit) peu de répit aujourd’hui. Le mercure s’affole, le vent aussi. Et chacun scrute les nouvelles, les cartes décrivant l’avancée des incendies. Chacun donne ce qu’il peut, on ouvre des cafés de fortune, on essaie d’aider comme on peut. Et puis on espère que ces bushfires avant même le début de la saison à risque n’augure pas d’un été catastrophique. Même si toutes les conditions sont réunies pour de nouveaux incendies ces prochains mois.
Du chat, de la poule et du magpie…
(c’est le chat qui a mangé mes devoirs, m’dame !)
J’voudrions bien bloguer mais j’pouvions point… C’est qu’avec un Gros Matou Chou littéralement greffé sur les bras dès qu’on pose un coin de fesse sur le canapé, sur une chaise, dans le hamac ou sous la couette, le patouillage de clavier s’avère un tantinet compliqué. Surtout quand ledit bestiau se répand en miaulements mi-assoupis, mi-grognons si jamais on daigne, enfer, malheur, croquettes au chou-fleur, cligner d’un poil de sourcil, affreux humains peu confortables que nous sommes. C’est vrai quoi, si on ne peut même plus siester en paix, il a de quoi se demander où va le monde, c’est moi qui vous le dit !
A part ça, un peu en vrac et pas vraiment dans l’ordre…
Histoire (presque) sans paroles (avec du farniente dedans)
Y a pas à dire, il y a comme un air de printemps qui flotte dans l’air, non ? Mais d’aucuns vous diront qu’à Jervis Bay, c’est toujours le printemps. Et toujours un peu le bonheur aussi. Une chose est sûre, on ne contredira pas ces d’aucuns là… Parce que c’est fou ce qu’ils ont raison. Comme on le vérifie à chaque fois qu’on retourne trainer nos claquettes au bord de la baie. Juste par rigueur scientifique, hein ! Absolument pas parce qu’on y prend chaque fois un peu plus racine, voyons… Tsss, tsss, tsss ! Ce serait bien mal nous connaitre que de penser le contraire !
It’s Tony time
Dan Ilic et Caroline Pegram, les créateurs de “It’s Tony Time” (en compétition à Tropfest cette année), peuvent dorénavant se vanter d’être les heureux propriétaires d’un don de double vue… Parce qu’effectivement, depuis hier soir, c’est Tony time en Australie. Les électeurs ont voté, les urnes ont parlé et Tony a gagné.
C’est la soupe à la grimace chez les travaillistes et pas seulement. Monsieur Petit Slip ne fait pas l’unanimité, ce n’est rien de le dire. De petites phrases choc en discours misogynes, Tony Abbott s’est bâti une image que l’on qualifiera de peu flatteuse. Et il a fallu toute la force de sa femme et de ses filles pour, pendant la campagne, gommer les aspérités, parer aux gaffes (une femme candidate n’a, d’après le nouveau premier ministre, comme seuls arguments de campagne que son sourire et son côté sexy. Voilà, c’est dit) et redorer un blason fort vermoulu. Sacré tour de force, voire même travail de titan, remis en cause à chaque nouvelle petite phrase de leur candidat de mari/père. Et puis, forcément, les guerres intestines du parti travailliste ont grandement facilité la tâche.
On verra bien de quoi les prochains mois seront faits. Les premières mesures annoncées concernent la taxe carbone, qui sera abolie et les bateaux de réfugiés qui seront renvoyés dans leurs pénates de façon encore plus drastique que précédemment. Pas de quoi frémir de joie ou trépigner d’impatience, quoi…
Les analyses de la campagne ne manqueront pas ces prochains jours et seront, à n’en pas douter, passionantes. Et puis, qui sait, peut-être qu’un jour l’histoire dira comment Julia Gillard a réagi à l’annonce des résultats. Parce qu’il y aurait tout de même de quoi rire à s’en fêler une côte ou deux. Rire jaune, forcément mais rire follement malgré tout…