Category Archives: La tête à l’envers
Supershort!
L’organisation n’étant pas le point fort de la maisonnée chercheurdozienne (un doux euphémisme se cache dans cette phrase, saurez-vous le retrouver ?), nous voilà une fois de plus pris à chanter »Caramba, encore raté ! »… C’est que nous sommes à nouveau en retard d’une guerre. Ou d’une soirée Tropfest en plein air, pour être plus exacte. Et que, enfer et purée de navets, Tropfest fêtant ses 20 ans cette année, ça aurait été rudement chouette d’y aller faire un tour. Dammit!
Pour le coup, on vous a sélectionné une petite liste de court-métrages présentés cette année et qui nous ont fait au choix rire, trembler, pleurer ou un peu des trois. Enjoy!
On commence avec « We’ve All Been There », grand gagnant 2013 :
Des pousses et des bulles (de savon)
(Hello, little cutie!)
Il arrive parfois (mais tout de même pas si souvent que ça) (après tout, c’est de vaisselle dont on cause présentement), il arrive parfois que la corvée de vaisselle se teinte de poésie. Comme ce soir, par exemple. Une tendre et délicate petite pousse d’on ne sait trop quoi a décidé, paf! tout par un coup, de poser bagages, racines et cotylédons mignons sur l’éponge de service. Comme ça, l’air de rien, sur le rebord de l’évier, sans autre forme de procès. Ce qui, non, non, non, on vous arrête tout de suite, ne préjuge en rien de notre aptitude ou de notre assiduité à jouer les fées du logis (bande de mauvaises langues !).
La compagnie de Pétronille-la-jeune-pousse étant bien moins agitée que celle de Gertrude-a-huit-pattes, décision a bien vite été prise de lui laisser vivre sa vie de petite plantule mignonne. Et histoire de ne pas la perturber, on a décidé d’un commun accord que la vaisselle attendrait jusqu’à demain matin. Quelle folle abnégation, tout de même. Mais surtout, quelle délicieuse excuse pour un soir de flemme ménagère ! A presque se demander si Pétronille a réellement atterri là par hasard…
Beyond this place, there be dragons
(Bienvenue en terre inconnue…)
Here be dragons, c’est en trois petits mots l’histoire de ces dernières semaines et un résumé follement exact des quelques six mois à venir. De quoi accummuler quelques poignées de cheveux blancs et les rides qui vont avec en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Saperlipopette, enfer et purée de courgettes, j’ai le stressomètre dans les chaussettes ».
Mais comme t’as raison ma Brenda, faut pas s’laisser aller dans la vie faut pas s’en faire, on boulotte du chocolat et puis on dresse des listes de petits bonheurs. Parce que, comme le dit si bien le proverbe, ce sont les petits bonheurs qui font les grandes rivières. Et parmi les derniers petits bonheurs au menu, il y a :
Just as patient as a pyramid
(Franz Josef Glacier au petit matin, 27-12-2012)
Il faut bien l’avouer, la vie de Chercheur d’Oz tient ces temps-ci plutôt follement du marathon galopant, le cheveu en bataille, l’œil cerné et la langue pendante. De quoi transformer, dès le soir ou le week-end venu, le plus enthousiaste des adeptes de vadrouille en serpillière neurasthénique, flapie et avachie.
Aussi, pour cause de demi-neurone raplapla, flageolant et fichtrement courbaturé (l’autre moitié de dendrite s’étant d’ores et déjà carapatée fort loin, ayant décidé d’aller voir ailleurs si elle y était) (la veinarde !), le clavier va s’installer pour quelques jours bien au chaud sous le boisseau… Mais promis, on revient tantôt, l’œil soyeux et le cheveu pétillant (à moins que ce ne soit l’inverse).
Où l’on recause de Jean-Rémi les vers de terre
(Mais aussi de nos amis les voisins soupçonneux)
(et où la photo n’a rien à voir avec le sujet du jour)
(mais où on s’en fiche parce qu’elle est jolie, cette photo, non ?)
Jean-Rémi les vers de terre ont déménagé. Vacances et fortes chaleurs obligent, ils ont délaissé un chaud matin de décembre leur petit coin de terrasse pour descendre au sous-sol et prendre leurs quartiers d’été dans notre petit bout de cagibi perdu au fond du garage. Températures plus harmonieuses, fourmis absentes et doux ronronnements de moteur pour se réveiller tout en tendresse le matin, loin des rayons ardents du soleil. La belle vie, quoi !
J’ai la claquette qui fond…
(… Je crois que j’ai un peu chaud. Mais juste un petit peu)
(source)
La météo n’a pas trahi ses promesses, le mercure est tout bonnement intenable et l’Australie fond littéralement. Il a fait aujourd’hui :
- 49°C à Birdsville, QLD,
- 48°C à Bourke, NSW,
- 47°C à Tibooburra, NSW,
- 46°C à Windorah, QLD,
- 45°C à Oodnadatta, SA,
- 44°C à Alice Springs, NT,
- 43°C à Kulgera, NT,
- 42°C à Pukatja, SA,
- 41°C à Kununurra, WA
- 40°C à Coonabarabran, NSW,
- 39°C à Halls Creek, WA et
- à peine 38°C à Canberra…
Pour le coup, à peu près partout en Australie, on a rangé le barbecue (de toute facon, en total fire ban, c’est plus raisonnable), sorti les bières, le cidre et puis on attend que ça passe en barbotant à la piscine… Un peu de chaleur intense, anyone?
Ces petits riens…
Il y a des petits riens qui font du bien, des petits riens du tout qui font déjà beaucoup. Ces petits riens qui ne sont pas grand’chose vont, souvent, très bien en petits bouquets de riens… Et ça fait du bien, ces petits bouquets de rien du tout. Alors comme ça, rien que pour ça, hop ! voilà un petit bouquet de petits riens. Comme ça, pour rien.
- Observer les étoiles, dans le backyard, dans une piscine d’eau thermale ou tout au bord d’un lac bleu, si bleu, si clair qu’on pourrait presque le croire laqué de frais, laqué de faux. Plisser un peu les yeux, guetter les étoiles qui pourraient filer, faire des vœux et savourer la brise qui joue dans ses cheveux,
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Waiting for the embers
(Well, aujourd’hui, on nageait plus dans le rouge vif que dans le vert…)
Ils sont semés un peu partout au bord des routes, ces panneaux en arcs de cercles, presqu’en arc-en ciel avec une flèche posée dessus, ces panneaux qui annoncent la couleur et les risques d’incendies. Et on y jette toujours un coup d’œil, histoire de. Histoire de se tenir informés et puis aussi, il faut bien l’avouer, histoire de dire « oh ! dis donc, t’as vu, on est passés à severe fire danger, c’est la première fois que ça arrive, c’est fou ! » et de frissonner un peu tout en se sentant fort à l’abri parce que bon, hein, quand même…
A vos marques, prêts, Kiwis !
(Joie et bonheur dans nos petits cœurs de vadrouilleurs)
Le gros-très-gros-sac-maison-sur-le-dos-qui-donne-des-allures-de-tortue-rhumatisante-à-son-porteur a essayé de se faire la malle au moins douze fois cette nuit, trop impatient de filer en vadrouille. Il a joué les Petits Poucets aventuriers, semant des restes de sable made in Western Australia sur son passage et sur la moquette. De quoi le suivre à la trace et le retrouver facilement, perdu dans le backyard à rêvasser aux étoiles entre deux pieds de tomate… C’est que le bougre, tout courageux qu’il soit, n’est guère téméraire : passé le backyard, qui sait ce qui l’attend ? L’aventure avec une paire d’humains sous les bretelles, c’est tout de même rudement plus sûr !
Thèse est ficelé facon gigot (quoi de plus naturel, en somme ?) sur son petit sac à dos, les yeux ronds, l’air ahuri dubitatif et les bottines plates. Le Lonely Planet sifflote de contentement à l’idée de voir enfin le pays dont il nous vante les mérites depuis des mois (si ce n’est pas ingrat, tout de même, la vie de guide de voyage…).
On a vérifié 3794022646849263 fois la liste des choses à ne surtout pas oublier, farfouillé autant de fois dans le sac-coquille-d’escargot qui s’était encore carapaté (non mais franchement !), soufflé de soulagement… et recommencé dans la foulée. Vous avez dit grands serins bizarre ? Comme c’est bizarre !
Ne reste cette fois plus qu’à filer chez nos voisins les Kiwis, fleur au fusil, polaire au dos, capuche au crâne, caméra au poing, Lonely Planet au bras, Thèse au côté et émerveillement aux yeux… Roooooooooooooad trip, baby!
Stay tuned, guys!
Et en (20)12 images par seconde…
Suite du bilan de l’année 2012, en mouvement (parfois un peu tremblottant) et en rythme cette fois. Ces douze derniers mois, il y a eu…
* une escapade en South Australia, au milieu du désert, des ruines du Gahn et des mirages,