Category Archives: La tête à l’envers
Les (20)12 coups de l’année
(Un an, beaucoup, beaucoup de kilomètres et encore plus de découvertes et de photos…)
(en attendant la suite !)
Toujours à la fin de l’année un bilan tu dresseras (et du chocolat tu boulotteras). Ainsi parlait maître Yoda. Et comme jamais petit machin vert et fripé tu ne contrarieras, si en andouillette transformé tu ne veux être, voici en douze photos et autant d’articles le bilan de l’année 2012 version Chercheurs d’Oz. Un plutôt joyeux fatras avec de la neige, du bush, de l’océan, des animaux trognons et même un peu d’acrobaties… Et toujours autant d’émerveillement et de bonheur !
Julia et les zombies
(Tom & Alex, en route pour la fin du monde…)
Vendredi matin, à l’heure où rosit le spinifex, ça causait fin du monde. Fin du monde, zombies anthropophages, bêtes mythologiques maléfiques, méphitiques mi-raisin et mal embouchées (remarque, avec un CV pareil, guère étonnant qu’elles tirent la trogne). Et puis aussi pop coréenne. Ce qui revient peu ou prou au même, parait-il. Continue Reading →
The lab bal(l)ad
(3.1 kilomètres à pied, ça use, ça use…)
Il arrive parfois (mais pas souvent) (faudrait voir à ne pas pousser mémé dans les hosties orties quand même), il arrive parfois, quand le temps est clément ou que LeGB est absent (surtout quand LeGB est absent, d’ailleurs) (parce que le permis de conduire et LaGB, c’est une histoire qui dure, qui dure mais qui n’avance guère) (m’enfin, on ne recule pas encore) (ce qui en dit long sur les capacités lagbiennes à faire marche arrière) (et tout aussi long sur les dons de patience du LeGB) (plaignez-le, les gens, plaignez-le) (il y avait des promotions sur les parenthèses aujourd’hui : pour deux ouvertes, trois fermées !), il arrive donc parfois que le trajet jusqu’aux pipettes se fasse à pied.
Et il y a beau y avoir pléthore de bonnes excuses pour ne pas crapahuter gaiement, une fois la porte franchie, c’est toujours un régal. Parce que sur la route qui mène aux pipettes, il y a, entre autres et pas dans l’ordre :
Champs de fraises pour toujours
(Où l’on prend des nouvelles, entre autres, de Jean-Rémi les vers de terre)
Il y a tout pile deux mois, on vous entretenait de folies printanières, jardinières et vers de terre. Et depuis, hum, depuis ? Que sont donc devenus Jean-Rémi les vers de terre et leurs potes les tomates ? vous demandez-vous sans doute, le front soucieux, la mèche pensive, le regard inquiet. Et le plaid (ou le paréo, ne négligeons donc aucune latitude) soigneusement drapé autour des épaules.
J’ai même piqué ta tasse
(Ouh, ouh ! LeGB, où es-tu ?)
Tu sais, celle que j’ai ramené de Jeju juste pour toi, celle avec les dessins naïfs tout partout, des volcans, un soleil, un peu de neige, des chevaux, des coquillages et des cascades. Ca fait un peu midinette, à n’en pas douter. Mais j’ai quand même piqué ta tasse. Ta tasse et tes chaussettes. Parce que mine de rien, il ne fait pas chaud du tout ces derniers jours. Et encore moins chaud quand tu es loin, perdu au fin fond d’un champ quelque part en New South Wales, tout au fond d’un coin tellement si perdu que même le téléphone n’en a jamais entendu parler. Non mais franchement, on n’a pas idée !
… Et son phare ne tourne plus rond
(Batemans Bay, NSW, 18-11-2012)
Un week-end qui aurait dû être citadin et qui tout par un coup, pof ! d’un coup de cuillère à pot et de départ pour le terrain très très tôt lundi matin, est devenu week-end en bord de mer. Sydney attendra, l’exposition Francis Bacon aussi. Hop ! Juste le temps d’entasser trois tee-shirts, deux paires de chaussettes, un pull, le Lonely Planet, Thèse et les brosses à dents dans un sac qui criait un peu famine, pauvre hère délaissé depuis si longtemps, juste le temps aussi de filer chez Idelic pour un petit-déjeuner forcément extra et nous étions partis, direction Narooma. Avec, en tête, l’envie d’aller enfin voir par Montague Island si nous y étions.
Au menu de ces dernières 36 heures :
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Hanging on the telephone
(Où il est -encore- question de pédaler dans la choucroute)
Un matin d’avril. Un petit, tout petit matin d’avril qui frissonne encore un peu, un pied presque en été, l’autre sagement posé presque en hiver. Les persiennes laissent filtrer quelques rayons de soleil, tout juste assez pour s’apercevoir qu’il est encore tout de même rudement tôt. Bordeaux s’éveille doucement, les derniers fêtards piquent du nez et les plus courageux filent chercher des croissants. Le chat somnole sur le canapé, les yeux mi-clos et l’air béat. LeGB en fait autant. Enfin, non, pas exactement : LeGB pionce comme une vieille souche moussue et vermoulue, le traversin en travers du front, un pli sur la joue, tout entortillé dans la couette, façon tacos.
Nuage blanc, ta moko, fjords, kakoro, caldeiras et geysers
(Chez les Kiwis ! Et que ça saute !)
Y a pas à dire, les coups de tête, ça a souvent du bon… C’était gravé dans le marbre, ce Noël serait tasmanien ou ne serait pas. Et puis, un saut de puce en Corée plus tard, il y a eu comme une envie folle de filer un peu ailleurs, de filer un peu moins australien pour une fois, pour quelques jours. Nouvelle-Calédonie ? Asie ? Un coup d’œil aux billets d’avion et un feuilletage assidu de Lonely Planet plus tard, hop ! ce sera finalement la Nouvelle-Zélande…
Ne reste désormais plus qu’à piaffer d’impatience, préparer le séjour, noircir des pages et des pages de calepin, tracer des ébauches d’itinéraires par centaines, charger appareil photo et caméra, identifier nos incontournables et se rappeler, au moins parfois, que deux semaines, ça passe rudement vite !
Des conseils, des idées anyone ?
Nappe, chute et match…
(Seonimgyo Bridge, Seogwipo, Jeju-do, 23-10-2012)
Tout vadrouilleur vous le dira, on ne se méfie jamais suffisamment des chausse-trappes, traquenards et autres pièges à ours qui se glissent subrepticement sous les pieds lorsqu’on s’aventure en territoire inconnu, le sac à dos intrépide et la Converse à paillettes téméraire. Après quelques jours en kimchi dans le texte, LaGB est formelle : le danger se blottit parfois bien loin de là où on l’attend…
Les balades de cascades en falaises de roche volcanique, easy peasy! Les escalades de cratères, les musées farfelus, les champs de thé, les marches en bord d’océan sous les étoiles, no worries! Le poulpe cru mariné, le bibimbap, les tombereaux de kimchi, le bulgogi et les dim sim au petit-déjeuner, too easy! Les nappes, en revanche…
Volcan, kimchi et matin calme
(En route, mauvaise troupe !)
Demain dès le crépuscule, à l’heure où rosit le spinifex,
Je partirai. Vois-tu, je sais que Jeju m’attend.
J’irai par l’océan, j’irai par l’avion.
Je ne puis demeurer loin des concurrent sessions plus longtemps.