Wiz a leaf

(L’anglais… Décidément encore et toujours une aventure !)

Un jeudi après-midi (ou peut-être un samedi) (ou un mardi, tiens) (après tout, qu’importe). Une chambre de culture. Intérieur jour. Des étagères sur roulettes, des néons partout et puis des boîtes aussi. Des tas de boîtes avec des graines qui poussent, qui poussent, qui poussent guili-guili. Du blé, de l’orge, du riz aussi. Et fort occupés à mesurer des jeunes plantules qui sortent à peine le bout de leur nez, blouse blanche et air concentré de rigueur, qui calepin, qui double-décimètre en main, deux collègues. Un Australien pur jus, pince-sans-rire comme ses Anglais d’ancêtres, tendance outback, grumpiness and Akubra. Et puis une Frenchie pur beurre, bavarde comme… d’habitude, tendance chaussures à paillettes, fleurs dans les cheveux et maladresse [Grumpiness aussi, d’ailleurs, mais chut !].

Continue Reading →

Shiny happy people (where the flowers grow)

(Oh! Mais que vois-je ? De la paillette ? Des fleurs ? Pas de doute, le printemps est là !)

Des chaussures qui brillent, qui brillent, à en éblouir tout le voisinage et à faire glousser les collègues (ou lever les yeux au ciel, c’est selon) (le collègue a parfois du mal à s’habituer aux chaussures qui fleurissent ou qui feu-d’artificent), des jours qui s’allongent, des oiseaux qui piaillent, qui piaillent, des magpies qui swoopent à tout va, un changement d’heure plus qu’imminent et des public holidays qui se déposent en bande joyeuse et chahuteuse sur le bord du calendrier ? Pas de doute, le printemps est enfin arrivé !

Continue Reading →

Le scribbly gum bug et les gumnut babies

(Snugglepot & Cuddlepie, Perth, WA, 13-07-2012)

Damn ! Les gens, vous êtes définitivement des as du kekessé…

Il s’agissait donc bien des traces d’un insecte goulu se régalant d’écorce d’eucalyptus (LaGB en est encore toute retournée et envisage fortement de leur causer chocolat, saucisson, rillettes ou St Félicien, aux mites malaxeuses. Parce que bon, s’autoproclamer gourmand invétéré et boulotter de l’écorce, y a comme de l’oxymore dans l’air, hein) (non mais franchement ! Et pourquoi pas ruminer de la feuille d’eucalyptus toute la journée, aussi, pendant qu’on y est…) (comment, il y a un animal awfully cute qui se nourrit ainsi ?) (les bras m’en tombent !) (n’empêche, seriously, les mites, vous exagérez, là !).

Continue Reading →

Bugs, bougies et boulot

Il n’y pas si long ago, dans une fourmilière far far away

- Dis donc, Roger (dans les fourmilières australiennes, toutes les fourmis s’appellent Roger, sans distinction. C’est parfois un brin confusing quand il s’agit de séparer le Roger du Roger, le bon grain de l’ivraie, tout ça, tout ça) (mais au moins, y a pas de risque de se tromper de prénom) (c’est que la fourmi est susceptible et une erreur est bien vite arrivée) (alors Roger, c’est plus simple, au moins y a pas de lézard) (ni anguille sous roche) (pas plus que baleine sous gravillon) (mais trêve de métaphores animalières, permettez donc, si vous le voulez bien, que nous en revenions à nos moutons fourmis).
Continue Reading →

Ton message à la Grande Ourse

Il suffit souvent d’un tout petit rien, un minuscule petit rien du tout pour que débutent de bien jolies histoires. Cette fois-ci, il a suffi d’un arrêt de bus… D’un arrêt de bus au beau milieu d’une rue qui n’en finit plus de s’allonger. D’un bus au trajet tortueux et peu régulier, aux horaires follement compliqués. Et puis d’un bâtiment commun aussi, à un étage ou deux près.

Continue Reading →

Carrément méchant, jamais content

(La mignonnitude, un remède souverain contre l’affreuseté)
(même si, il faut bien l’avouer, la mesquinerie n’est pas mal non plus, comme rem
ède…)

Collègue Affreux est vraiment affreux. Collègue Affreux ne dit jamais bonjour, ni ne répond quand on le salue, il n’a pas de temps à perdre, vous comprenez. Il n’a jamais appris à demander gentiment ni même à dire merci. Quant à attendre quelques instants qu’une conversation se finisse, vous n’y pensez pas ! Non, décidément, Collègue Affreux n’a pas de temps à perdre, c’est qu’il a le monde à sauver et des tas de choses sur le feu à gérer, vous n’imaginez même pas !

Continue Reading →

Back to black

(Si c’est pour cette vue-là, je veux bien me passer d’électricité ces prochains temps…)
(Comment ça, non ?)

Ce soir, c’est tout Dickson (NDLaGB : notre quartier à nous qu’on a) qui est plongé dans le noir complet. Plus de jus, rien, nada ! Plus de lampadaires neurasthéniques pour observer les possums jouer les funambules de bout de branche. C’est triste, même si ça permet de voir encore mieux les étoiles. Mais surtout, plus un fifrelin de lumière à la maison, pas le moindre petit bout de jour. Et pas non plus le moindre morceau de radiateur en état de marche. Et ça, un lundi soir d’aout à Canberra, c’est plus que triste, c’est affreusement, terriblement, dramatiquement effroyable (simple vitrage et jours dans les murs, mes amours).

Continue Reading →

Snow is in the air…

(… Snow is in the air, oh, oh, oh, oh)

Quelques fleurs qui s’accrochent aux branches, deux trois oiseaux qui trillent dès potron-minet, des journées qui rallongent tout doucement, il n’en a pas fallu plus pour croire au printemps… Las ! L’hiver australien est un affreux rabat-joie qui n’aime rien mieux que de se rappeler au mauvais souvenir des Canberriens un peu trop optimistes du thermomètre. Dernière lubie hivernale en date ? Un joyeux blizzard fort enjoué, reviendu cet après-midi traîner ses guêtres par chez nous, accompagné de ses potes les nuages qui hésitaient entre pluie, grêle et neige. Qui hésitaient tellement qu’ils ont finalement choisi… de ne pas choisir et donc de nous gratifier du mélange des trois ingrédients sus cités. Il ne faisait pas bon mettre le nez ou l’orteil dehors, foi de LaGB frisquettement gelée et glacialement grelottante.

Continue Reading →

This is the only place…

(Quand même, y a pas à dire, c’est plutôt pas trop vilain, l’Australie…)

Il y a tout juste deux ans, LeGB, LaGB et Thèse posaient pour la première fois le pied sur le sol canberrien, le bagage mince, l’œil vitreux et le cheveu en bataille. Oh ! Il y avait bien un petit brin d’appréhension mais vraiment rien qu’un tout petit, microscopique, insignifiant confetti de peur (lire : les genoux de LaGB jouaient des castagnettes en foulant le tarmac, à quelques instants de rencontrer Futur Grand Chef…). De toute façon, réaliser un rêve d’enfant, ça ne pouvait qu’être fabuleux, non ?

Continue Reading →