($#&*/@~ de pluie ! Pas bientôt fini, oui ?!)

Tout un chacun nous a vanté le climat follement chaud et sec de l’Australie, nous n’avons eu de cesse d’entendre chanter les louanges du ciel si bleu, si pur de Canberra, du froid sec et vivifiant de l’hiver down under et de cet été si chaleureux et généreux accompagnant l’arrivée de septembre.

Autant vous le dire de suite, billevesées que tout cela ! Après le crachin d’août, les giboulées de septembre, les averses d’octobre et les trombes de novembre, nous voilà partis à la rencontre (dire qu’on était impatients de les saluer serait une goutte un poil exagéré) des hallebardes de décembre. On aura sans doute les chats et les chiens pour janvier, vu la tournure que prennent les nuages…

Rendez-vous compte : le thermomètre refuse catégoriquement de franchir la barre symbolique des 20 degrés, pas la peine d’insister, il ne veut rien savoir ! Nous avons ressorti les pulls et désespérons de ranger un jour la couette au placard. Foin de sandales, bonjour Madame chaussettes et chaussures fermées. Vous parlez d’un début d’été !

Alors, oui, l’Australie a besoin d’eau, l’état des nappes phréatiques après ces dernières années de sécheresse aurait eu de quoi faire frémir d’angoisse un chameau aguerri. Oui, nos pieds de tomates poussent à vue d’oeil, montant gaillardemment à l’assaut des tuteurs et fleurissant à qui mieux mieux. Et oui, l’eau récupérée sur la terrasse nous assurera au moins deux semaines d’arrosage lorsque le soleil reviendra. Mais ce ne sont que de bien maigres consolations… Et ce ne sont pas les currawongs transis qui s’abritent, l’oeil noir, l’air revêche,  la serre glissante et le plumage humide sous le toit des voisins qui diront le contraire !