Un petit tour par Koala Lumpur
(Comment ça, je me mets en boule pour un rien ?)
Samedi 23 avril, 14 heures et des poussières. Après des kilomètres de bush à peine interrompus par quelques côtes de kangourous séchant sur le bord de la route (une moyenne de 1.4 kangourou mort aux cent kilomètres a été mesurée lors de ce périple) (on est scientifiques ou on ne l’est pas) (et on repassera dans quelque temps pour avoir une idée de l’écart-type), un panneau « Bienvenue dans l’Etat de Victoria » surgit de nulle part, suivi de très près par son frangin « Attention ! Koalas ».
Koalas ? Ni une, ni deux, LaGB, copilote émérite, dresse un œil, voire même les deux et scrute quasi-hypnotiquement les eucalyptus qui bordent la Hume Highway, en oubliant totalement d’indiquer sorties, bifurcations ou autres embranchements. Quelques trois cent kilomètres et vingt cinq demi-tours plus tard, au pied de la tour Eureka, force est de constater que la recherche s’est soldée par un échec cuisant… La soirée se ponctue donc de « Non mais franchement, ils ne pourraient pas au moins accrocher quelques koalas dans les arbres, même vieux, même miteux, même empaillés ? » et autres « De toute façon, les koalas, c’est rien qu’une légende, c’est comme le yéti ou le vernis à ongles qui tient une semaine sans s’écailler, ça n’existe pas ! », (très) légèrement assaisonnés de grommèlements peu amènes assez rapidement calmés cependant par une myriade de tapas et un plateau de fromages des plus sympathiques grignotés sur le pouce chez Pelican (découvert sur les bons conseils d’Upside Down Cooking).
Dimanche 24 avril, 14 heures et des poussières. Après des kilomètres de Great Ocean Road à peine interrompus par quelques arrêts émerveillés sur le bord de la route (une moyenne de 1.4 arrêt par kilomètre a été mesurée lors de ce périple) (on est scientifiques ou on ne l’est pas) (et on repassera dans quelque temps pour à nouveau s’exclamer et s’extasier, tentant ainsi de pulvériser le record du nombre d’arrêts), un panneau « Bienvenue sur la route du Cape Otway (et non de Capote Way comme vous aviez lu, étonnés, de prime abord. Capote Way, Capote Way… Une galaxie, peut-être ? Une sœur cachée de la Milky Way, qui sait ? ) » surgit de nulle part, suivi de très près par son frangin « Attention ! Koalas, kangourous, émeus, bétail, touristes (rayez la mention inutile) ».
Koalas ? Ni une, ni deux, LaGB, copilote émérite, se replonge dans l’atlas routier en maugréant dans sa barbe son coin. S’il y avait vraiment des koalas dans le coin, ça se saurait, non ? Hors de question d’accorder une minute de plus un crédit quelconque à ces contes de fées, ces balivernes dont on berce les touristes en vadrouille ! Qui oserait prétendre ou même voudrait seulement croire qu’aux environs de Cape Otway, il existe une petite forêt d’eucalyptus moussus, tordus et biscornus où une horde de koalas se prélasse, somnole, rêvasse, déguste délicatement quelques jeunes feuilles à peine poussées, joue à la balançoire et teste sans relâche son sens de l’équilibre et la qualité de son oreille interne, le tout à quelques mètres à peine des passants attendris et ravis ? Calembredaines que tout ceci !
Et prends donc la prochaine à gauche, va !
Je note la forêt pour quand j’irai dans le coin !!! je craque ! pour l’instant je n’ai vu qu’un seul koala sauvage et je rêve d’en voir comme toi, agglutinés dans les eucalyptus quand je m’y attendrais le moins
C’etait nos premiers « vrais »… Le premier en
plastiquecaptivite, c’est a Tidbinbilla qu’on l’a vu et c’etait deja chouette. Mais la, c’etait vraiment top ! Et terriblement craquant !J’adore <3 Ils sont tellement mignons ces koalas, de vraies peluches!
C’est vrai qu’ils sont terriblement craquants, a avoir follement envie d’en emmener un sous le bras… Bienvenue !