Comme un ours à gants*
(A bien y regarder, plutôt comme un mouton…)
« En août, remets-toi en route ». Comme il faudrait voir à ne pas faire mentir les proverbes (enfin, ça dépend lesquels), il a été unanimement décrété par LeGB et saGB que ce jour marquerait le retour des vadrouilles pré-printanières. Au menu donc,
- un départ aux aurores à peine sonnées,
- du lyrebird transi d’amour,
- notre première neige de l’année,
- du brumby crinière au vent,
- une location de chaînes,
- des montagnes au loin toutes couvertes de neige,
- un café siroté les mains transies fermement accrochées au gobelet fumant,
- des gang gang cockatoos qui prennent la pose,
- un Thèse de neige,
- 452 expirations ponctuées d’un « alors, on fait de la buée ou pas ? »,
- suivies de 452 « Non, pas une miette de buée ! »,
- puis d’une bordée de jurons que la décence nous empêche de retranscrire sur ces pages,
- des grenouilles qui coassent au printemps qui s’en vient,
- un bain de midi au beau milieu des eucalyptus (histoire de suivre scrupuleusement le si fameux proverbe « en août, fais la loutre »),
- une douce torpeur post-baignade vite transformée en sieste monumentale,
- une hécatombe de wombats en bord de route,
- des coups de soleil par 8°C,
- des crimson rosellas qui se perdent en galanteries perchées sur une vieille branche craquante et blanche de soleil,
- des tapis d’algues qui dansent dans le courant,
- une armada de kookaburras,
- une eau à 22°C et des reflets qui tremblent sous la brise,
- un Thèse qui boit la tasse,
- des chaînes rendues sans s’en être servi (damned !),
- un retour à la maison sous les étoiles.
* Là, on a sans doute touché le fond de la piscine des titres à la manque en petit pull marine, non ?
c’est rafraichissant!
Vais méditer devant cette photo de Thèse pour essayer de m’endormir cette nuit (plus de 25°C)
On t’envoie un peu de neige par la poste ? Bon courage pour le sauna !
Ayé j’ai compris e titre! (4h10 pour y arriver!!!)
Hehe ! C’est la faute à la canicule (je dois avouer que j’étais particulièrement fière de moi !)
Vision d’orage,
J’voudrais pas qu’tu t’en ailles.
La passion comme une ombre,
Fallait que j’y succombe.
Tu m’enlaçais,
Dans les ruines du vieux Rome.
A part nous, y a personne.
Seul le tonnerre résonne,
M’emprisonne,
Tourbillone.
alalala, toute ma jeunesse ça !! Je remarque que Thèse est un voyageur de l’extrème !!
Je rerererecommence, WordPress bafouille (et je signe incognito de la plume de mon mâââââââri, aussi, damned)… Félicitations, m’dame ! Et quelle mémoire pour les paroles, dis donc !
Thèse est un voyageur de l’extrême à l’insu de son plein gré et il a tendance à râler derrière son bonnet (fallait voir la bobine qu’il nous a tirés hier après avoir bu la tasse…)