Waiting for the warmth of that tender storm

(Tin Can Bay, QLD, 09-09-2011)

A Snapper Creek les soirs d’orage, tout au bout de la jetée, si l’on guette bien, on peut apercevoir quelque facétieux lutin sautillant virevolter et pirouetter gaiement sur le ciel lourd de gouttes d’eau mûres à point.
Tendez l’oreille, rapprochez-vous. Là, juste là, oui. Ne bougez plus. Entendez-vous grelots et clochettes cousus au fil de brume sur son bonnet tinter, emportés par sa danse échevelée, et se mêler au murmure du vent et au souffle lent des cocotiers qui soupirent d’aise ? Sentez-vous les vagues vous chatouiller les orteils et sous vos pieds la jetée qui s’étire et craque de bien-être ? Une hirondelle vient de filer, l’avez-vous passer, tout absorbée par la course-poursuite haletante qui l’oppose à de fort vaillants moustiques ? L’air se teinte déjà des parfums suaves de la terre humide et du jasmin à peine fleuri qui se répand en volutes capiteuses humées à petites gorgées gourmandes. Bienvenue à Tin Can Bay !

7 thoughts on “Waiting for the warmth of that tender storm

  1. La Tribu

    Ah ah, enfin les choses sérieuses commencent ;-) )
    Hâte de lire ta prose sur le plus bel endroit de toute l’Australie, si méconnu et pourtant si merveilleux, je veux bien sur parler de The Gap, he he he!
    Parait qu’une drôle de colonie de bestiaux s’est installée la-bas……

    Reply

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