Petits bonheurs down under
(William Creek, South Australia, 27-12-2011)
En vrac et pas dans l’ordre, quelques petits bonheurs de rien… Parce que ça fait du bien, non ?
- Quitter la paillasse un peu plus tard que prévu et se laisser surprendre par l’enivrante douceur qui baigne encore Canberra dans des effluves piquantes d’eucalyptus, observer un couple de rosellas se livrer à son rituel de chamailleries pré-coucher et se sentir tout d’un coup comme en vacances,
- Se lover dans un fauteuil au Wig and Pen, une pinte de cidre mi-pomme, mi-poire à la main et laisser vagabonder ses pensées, bercées par Strange Place to Snow. Se dire que les courses attendront bien une journée de plus, commander un garlic bread et soupirer d’aise,
- Déguster les toutes premières tomates home made, rescapées encore un peu vertes d’un été qui n’aura guère eu de saison chaude que le nom,
- Tracer des plans sur une comète qui n’existera peut-être même pas et se sentir riches de ces quelques gribouillis d’espoirs un peu fous,
- Ecouter en boucle, encore et encore, Fallen Empires et Ceremonials, s’y sentir presque comme dans un cocon douillet. Chantonner sans répit et rire aux grimaces mi-amusées mi-indignées d’un LeGB qui aimerait bien changer de disque, quand même,
- Voir revenir Australia Day avec une tendresse toute particulière et trépigner, un peu, d’impatience,
- Allonger encore et encore une liste qui tient plus de l’encyclopédie que du pense-bête pour trois jours de vadrouille à Sydney. Jeter un œil dubitatif sur les pages de carnet noircies, éclater de rire et rajouter encore trois incontournables absolument indispensables,
- Observer avec une certaine surprise et un non moins certain plaisir un hâle de bon aloi s’installer peu à peu, conséquence inattendue mais pas du tout fâcheuse d’une fréquentation assidue des serres,
- Rentrer main dans la main, de cette démarche à peine sautillante qui suit un arrêt douillet au pub et se régaler du coucher de soleil, les derniers rayons crayonnant de rose layette les petits nuages moutonneux qui couronnent le Mount Ainslie,
- Prendre des paris sur le classement de tête du Hottest 100 qui sera dévoilé pour Australia Day et défendre pied à pied ses favoris,
- Hésiter, tergiverser et hésiter encore sur la prochaine destination de vadrouille, fourmiller d’idées toutes plus lointaines et merveilleuses les unes que les autres. Et, faute de savoir que choisir, en rajouter encore quelques autres, histoire de,
- Ne plus vouloir quitter d’un pompon sa toute dernière écharpe en date et bénir la clim’ trop froide qui permet de porter lesdits pompons en (quasi) permanence,
- Améliorer chaque jour un peu plus sa culture cricket et profiter des test-matches en cours pour tâcher de comprendre au moins quelques-unes des règles les plus élémentaires d’un sport tout de même diantrement compliqué. Et se sentir tout enivré de fierté en se surprenant, à la tea room, capable de crier « Out ! » de concert avec les plus mordus des collègues présents,
- Se savoir en week-end dans quelques heures à peine, bouillonner d’impatience et, pour tromper le temps, dorloter l’idée même de ces quatre jours de balades, de rêveries, de découvertes et de flâneries. Parce que, finalement, l’anticipation d’un bonheur à venir, c’est un petit peu de bonheur aussi, non ?
Ah…le pont d’Australia Day…! Sydney pour vous alors? Chez nous on se sent un peu anti-patriotique de partir sur French Island pour Australia Day et je te trouve courageuse de t’interesser au Cricket…j’y arrive vraiment pas, qui fait des matchs qui dure 5 jours!! Bon week-end en tout cas!
Le cricket, j’ai pas le choix : c’est ca de partager sa paillasse avec un dingue de cricket…
Bon long week-end ! Profitez bien de French Island (on attend les photos !)
Je partage pas mal de ces petits bonheurs tiens… les reels et les reves, sauf peut-etre le cricket (pas encore du moins) Sydney here you come see you there x
Here we are! Tout juste arrives et deja a courir de frangipanier en bougainvillee… A tres vite !