La belle Easter
(Wilson Prom’, VIC, 08-04-2012)
Cinq jours de vadrouille à Pâques, c’est :
- 2353 kilomètres parcourus. Et 300 mètres,
- un orage monumental dans les rues de Melbourne, des trombes d’eau sur le chemin menant du curry au pub, des vêtements tout juste bons à tordre et des Chercheurs d’Oz qui font un peu floc-floc,
- douze chocolats chauds, quatre chai latte et sept cappuccino,
- 34612 « ça aurait été dommage de rater ça », nouveau venu tout juste débarqué dans la bande des « que c’est beau mais que c’est beau »,
- cinq parcs nationaux traversés et autant de coups de foudre,
- 765 nouveaux endroits où revenir absolument-sans-faute-et-sans-tarder-mais-dammit-on-a-déjà-une-liste-longue-comme-une-tartine-de-Vegemite-tant-pis-y-aura-qu’à-prendre-plus-de-vacances-parce-que-quand-même-c’est-pas-permis-de-faire-des-endroits-aussi-beaux-je-veux-plus-rentrer-à-Canberra-tu-m’entends-je-prends-racine-ici-tout-de-suite-maintenant-et-on-n’en-parle-plus-voilà-c’est-fait,
- une analyse culino-scientifique des mérites comparés des meringues italienne et suisse,
- 27 heures de CD divers et plus ou moins variés, avec quelques redondances imputables à la mauvaise foi crasse de la chargée de musique (comment ca, on l’a déjà écouté trois fois aujourd’hui, celui-là ? Mais pas du tout, voyons ! C’est très vexant ce que tu sous-entends, tu sais. Ma déontologie musicale et moi-même sommes formelles, jamais, au grand jamais, nous n’oserions passer trois fois le même CD d’un coup. On se contente d’oublier d’en changer, c’est tout. Et c’est complètement différent, évidemment…),
- un phare et huit caps époustouflants,
- cinq oiseau-lyre, huit kangourous et un wombat flou,
- des fish n’ chips comme s’il en pleuvait,
- trois inondations inopinées de chaussures, la faute à l’orage, aux vagues traitresses mais aussi et surtout à une maladresse en passe de devenir légendaire,
- un tour tout au bout du bout du sud de l’Australie continentale et comme une monstrueuse envie de filer voir en Tasmanie si nous y sommes,
-deux soirées à écouter de la jolie musique live en sirotant une bière bien fraiche et en se disant que la vie est douce,
- trois cascades et des criques à la pelle,
- des meat pies fabuleuses et un carrot cake non moins sympathique dégustés au milieu des ibis, des galahs et des feuilles mortes,
- du sable qui crisse sous les pieds à Squeaky Beach la bien-nommée,
- un voisin de dortoir anglais ronfleur invétéré et comme une envie de lancer de tatane vengeresse,
- un coup d’œil gourmand aux ventes des bateaux de retour de pêche, à même le ponton,
- des forêts d’arbres morts, laissés là pétrifiés par les incendies de 2008,
- des virages, des courbes et des épingles à cheveux comme s’il en pleuvait, des rigoles plein les pistes et des nid-de-poule pour volatile géant,
- un ciel qui hésite entre grand bleu et pluie diluvienne,
- un chaton à croquer,
- trois copilotes de pacotille, un conducteur super zen et des détours non prévus sur la carte,
- huit pintes de bière, quatre de cidre, deux verres de moscato et autant de luscious fruity white,
- quinze bouquins chinés par hasard et avec bonheur à Metung, en guise de petit-déjeuner,
- des nuages qui jouent les transformistes pour notre plus grand bonheur,
- une conversation presque métaphysique sur le bien-fondé de la disparition de la mégafaune australienne avant l’arrivée des automobiles. Parce que, tout de même, les carrosseries n’auraient guère apprécié le contact râpeux d’un wombat géant. Et on ne parle même pas des kangourous géants carnivores (malheur et film d’horreur !),
- pas d’œufs de Pâques ni même de chocolat mais des strawberry clouds en guise de bornes kilométriques,
- un vent à (presque) faire voler un Chercheur d’Oz, une brume intense et un froid de canard laineux,
- des coups de soleil sur le bout du nez, la faute au haussement d’épaules qui affirme que, pfff ! par ce temps, la crème solaire, c’est plus que superflu,
- une envie féroce de frapper la route encore repartir en vadrouille au plus vite,
- des idées de randonnées plein la tête,
- des photos plein le disque dur
- et toujours pas la queue d’un koala. La vie n’est qu’injustice.
Z est fier de faire partie de la liste! (par contre pacotille pacotille…on avait pas les bons outils!) Nous on profite de ce que vous nous avez laissé (makis maison avec des petits grains de finger lime qui éclatent sous la dent! c’est génial, merci pour la découverte!) A très vite!
Et encore une super idee ! D’ici a ce qu’on s’organise un atelier « mojitos et makis sur la cote » ce week-end, il n’y a qu’un pas, qui sera vite franchi!
Pacotille, effectivement, meme pas vraiment. Juste mal equipes… et un peu dissipes
(Une de mes collegues a trouve un chaton perdu ce week-end, c’est un signe, c’est certain. L’exemple de Z. fait rudement du chemin dans ma caboche mais… LeGB a dit niet)
(ce monstraffreux)Au risque de passer pour celle qui s’incruste dans le week-end, mais avez-vous des photos de bouffe non mais !?
Ben… non ! Mais ca peut toujours s’arranger, hein
Youhou dis donc express weekend j’m'en met pleins les yeux! On pourrait voir plus de photos dites m’dame?
Faut demander au LeGB de traiter fissa des photos… Mais oui, ca va viendre bientot et puis il y aura aussi une video, normalement. De quoi vous donner des envies de vadrouille !
Pour les koalas, il faut aller faire du camping (ça fait peur la nuit de les entendre se battre) ou aller au Lone Pine Koala Sanctuary.
Tu peux même les caresser, si ils dorment, sinon ils risquent de transformer ton visage en hachis avec leurs énormes griffes
Par contre c’est à côté de Brisbane:
708 Jesmond Road, Fig Tree Pocket Qld 4069, AUSTRALIA
On en a vu vers Cape Otway, l’annee derniere mais sinon, on fait un peu
koalachou blanc… Au point que j’envisage de lancer une petition pour l’installation de koalas en peluche dans les arbres de bord de route…Merci pour l’adresse ! Je note pour notre prochaine balade dans le Queensland !