Jelly Baby One More Time

(Oh Jelly Baby, Oh Jelly Baby,
How was I supposed to know
That May was already back here?)

L’Australien est fondu de fund raising, c’est peu de le dire. Barbecues caritatifs du samedi matin (ou du jeudi midi, ou bien encore mardi soir, hein, on n’est pas sectaires lorsqu’il s’agit de viande), ventes de babioles en tous genres, boîtes de chocolats ou de soft drinks à la tea room en guise de remontants moyennant contribution symbolique, concerts en plein air, fanfares,  dons possibles en caisse à Woolworths ou Coles, fêtes dans les écoles, urnes de collecte dans les pubs, les cafés ou les stations-services, tous les moyens sont bons lorsqu’il s’agit de collecter des fonds. Et toutes les causes sont bonnes, aussi, de la construction d’un nouveau terrain de sports pour une école de quartier à la recherche sur le cancer du sein en passant par le financement d’un voyage scolaire à Los Angeles, le bon fonctionnement du Royal Flying Doctor Service ou la sauvegarde de l’ANU School of Music. Ce qui provoque parfois de joyeux brouhahas à Dickson Shops ou ailleurs, mélangeant quêteurs divers et variés dans une atmosphère qui sent bon la générosité et les kransky qui grillent sur le barbecue. Sans non plus oublier les oignons (ce serait une véritable hérésie que de les oublier, les sacro-saints oignons lors d’un barbecue, caritatif ou non).

Et puis, au mois de mai, le joli mois de mai qui voit venir le froid, chaque année, c’est le retour du Jelly Baby Month. Un mois durant lequel les Jelly Babies et les gourmands qui les croquent d’un coup de dent se mobilisent pour la recherche sur le diabète de type I. Un mois qui revient chaque année depuis quatorze ans et qui fédère toujours plus de généreux becs sucrés. Et qui donne lieu à de très sympathiques idées… Comme celle relayée par, entre autres, le Canberra Times et le Sydney Morning Herald, mettant en scène Cathy Jelly Baby Freeman lors de la finale du 400 mètres des Jeux de Sydney, en 2000. Le commentaire, signé Tim Lane de Jellyvision, est un véritable petit bonbon à grignoter avec bonheur… en attendant d’aller se ravitailler en Jelly Babies. Pour la bonne cause seulement et absolument pas par gourmandise, bien évidemment.

Et puis, parce que c’est un très beau moment, la finale du 400 mètres des JO de Sydney, la vraie, la belle, celle qui colle quelques frissons, cette fois :

2 thoughts on “Jelly Baby One More Time

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