This is the only place…
(Quand même, y a pas à dire, c’est plutôt pas trop vilain, l’Australie…)
Il y a tout juste deux ans, LeGB, LaGB et Thèse posaient pour la première fois le pied sur le sol canberrien, le bagage mince, l’œil vitreux et le cheveu en bataille. Oh ! Il y avait bien un petit brin d’appréhension mais vraiment rien qu’un tout petit, microscopique, insignifiant confetti de peur (lire : les genoux de LaGB jouaient des castagnettes en foulant le tarmac, à quelques instants de rencontrer Futur Grand Chef…). De toute façon, réaliser un rêve d’enfant, ça ne pouvait qu’être fabuleux, non ?
Et puis, quoi qu’il en soit, la vie en Australie allait être extraordinaire, le Lonely Planet était formel. Lonely Planet acheté à peine le téléphone raccroché un certain matin de mai, le rose aux joues et les genoux un peu tremblants. C’est que, tout de même, apprendre que si on le souhaite toujours, il y a un nouveau bout de vie qui nous attend à l’autre bout du monde, ça a de quoi faire un peu clignoter des rotules, non ? De quoi également coller pour au moins six mois un sourire grand comme trois tranches de pastèque sur le visage. Mais aussi de quoi corner avec application et acharnement les pages du susdit LonelyPlanet…
Deux mois et demi plus tard, donc, les bientôt Chercheurs d’Oz débarquant dans leur nouvel environnement armés d’un Lonely Planet déjà fatigué, grelottaient, éternuaient, toussaient (on ne le dira jamais assez, Canberra en hiver, c’est à peu près le Pôle Nord, les ours polaires en moins, les kangourous en plus) et s’émerveillaient de concert. Ils tendaient l’oreille aussi, essayant de s’habituer le tympan au drôle d’accent australien. Et puis ils tentaient de se faire comprendre autrement que par signes uniquement. Le plus minuscule des progrès était une victoire magnifique, tout était aventure, tout était découverte.
Deux ans plus tard, ça grelotte, ça éternue, ça tousse et ça s’émerveille toujours de concert. Il n’est plus guère besoin de tendre l’oreille et le langage des signes a fini par élire domicile dans les valises, déçu de ne plus être de sortie tous les jours (c’est que le langage des signes est bougon et se vexe facilement si on le délaisse)…
Surtout, deux ans plus tard, ce qui n’était encore qu’une drôle d’impression impossible à expliquer s’est transformé en évidence : oui, décidément, vivre en Australie, c’est côtoyer tous les jours l’extraordinaire. A tel point que quelques siècles suffiraient tout juste à écumer toutes les merveilles de celui qu’on considère toujours un peu plus comme notre pays d’adoption… Et ça tombe rudement bien, mine de rien : quelques siècles, c’est approximativement le temps qu’on aimerait passer ici. Qu’importe les rides (et le déambulateur) (pour Kroket, bien évidemment) tant qu’on a l’émerveillement ?
Un bel hommage à ce merveilleux territoire !
Merci !
J’aime, votre jolie petit bout de chemin m’émeut et me laisse rêveuse … et moi que dirai-je dans 2 ans?
Des poutous, tout plein
Merci, m’dame !
Des bisous tout emus (c’est si etrange d’avoir l’impression de revivre a travers toi cette drole de periode-la) (l’arrachage de papier peint en moins )
Bon anniversaire les chercheurs d’Oz!! Je vous souhaite de continuer la découverte et l’émerveillement aussi longtemps que vous en aurez envie!! (en gros je vous souhaite au moins la résidence permanente des bisous
Il faut vraiment qu’on commence les demarches…
Bien rentres ?
Des bises !
Quelle jolie route que la votre et qu’il est bon de vous y accompagner un peu
Merci, m’dame ! Tout le plaisir est pour nous
Vous avez l’air contents…. Joyeux anniversaire alors !
Un p’tit vin chaud pour fêter ça ?
Un p’tit vin chaud, en voila une bonne idee ! Ou un grog, tiens ! Voire meme les deux (faut c’qui faut, ma bonne dame…)
en effet c’est même plutôt joli… rahhh un jour j’y irai oh oui, un jour j’y irai…
Un jour, j’irai la-bas / Voir si le coeur du bush bat en moi…
Bienvenue chez nous !