Bugs, bougies et boulot
Il n’y pas si long ago, dans une fourmilière far far away…
- Dis donc, Roger (dans les fourmilières australiennes, toutes les fourmis s’appellent Roger, sans distinction. C’est parfois un brin confusing quand il s’agit de séparer le Roger du Roger, le bon grain de l’ivraie, tout ça, tout ça) (mais au moins, y a pas de risque de se tromper de prénom) (c’est que la fourmi est susceptible et une erreur est bien vite arrivée) (alors Roger, c’est plus simple, au moins y a pas de lézard) (ni anguille sous roche) (pas plus que baleine sous gravillon) (mais trêve de métaphores animalières, permettez donc, si vous le voulez bien, que nous en revenions à nos moutons fourmis).
- Dis donc, Roger, il parait que les Chercheurs d’Oz viennent de souffler leur seconde bougie.
- Tout à fait, Roger ! Même que c’était avant-hier. Et même qu’ils ont réussi à l’oublier, ces bougres d’humains z’affreux et z’ingrats !
- Tout fout l’camp, mon pov’ Roger, tout fout l’camp…
- Et puis n’empêche, hein, on ne les voit pas beaucoup pointer le bout de leur nez par ici ces derniers temps. Y a du kekessé en retard, de la vadrouille qui dépérit, des anecdotes qui se morfondent… Si tu veux mon avis, y a du….
- Hey, salut les Roger ! Vous causez du LeGB et de LaGB ?
- Exactement, mon Roger ! Roger me disait d’ailleurs pas plus tard que tout de suite que ça laissait quand même franchement à désirer, en ce moment !
- Ah mais alors vous ne connaissez pas la dernière ? Il parait qu’ils croulent sous les redoutables virus printaniers qui sévissent à Canberra et puis aussi sous les dossiers-urgents-à-rendre-pour-avant-hier-en-trente-exemplaires-vous-serez-bien-aimables-oh-et-puis-tiens-il-y-a-aussi-ce-truc-là-super-essentiel-à-faire-avant-demain-matin-comment-ça-besoin-de-dormir-c’est-très-surfait-cette-histoire-de-sommeil-non-mais-franchement-et-le-bunch-de-students-qu’on-doit-accueillir-tu-t’en-occupes-ils-arrivent-dans-cinq-minutes-oh-hang-on-ils-sont-déjà-là-à-tout-à-l’heure-bisous-amusez-vous-bien. Foi de Roger, ca me semble tout de même un peu léger, comme excuse… M’enfin !
- Any news quant à leur retour parmi nous, Roger ?
- Well, Roger, mon cher, il semblerait bien qu’ils envisagent une accalmie sur le front microbien et laborantin d’ici la fin de la semaine… De quoi, incroyable mais vrai ! dévoiler incessamment sous peu la réponse au dernier kekessé (réponse d’ores et déjà maintes fois trouvée) (z’êtes trop forts, les gens, décidément !) et reprendre un rythme plus normal.
- En voilà des bonnes nouvelles, mon Roger ! Hope we’ll see them again very soon, then! Et en attendant, hop ! hop ! hop ! on se remet au boulot ! C’est qu’on n’est pas des fourmis d’opérette, hein, mes Roger (la fourmi australienne est un poil chauvine, il faut bien l’avouer) !
Joyeux deux ans les « Rogers »!
Alors comme ça…on est over-mega-débordé?
Merci de nous avoir rassuré…4 jours sans vous et « ma pause australe » du jour commençait à me manquer!
Allez! Courage…;)
Merci !
Ca va mieux, les microbes ont fui (pas tres loin mais c’est deja ca) et l’over-mega-booking s’allege aussi. Et hop ! nous revoila !
Le printemps arrive chez nous, etvoilà que l’automne pointe le bout de son nez de l’autre côté de l’hémisphère. Ca va faire très mal !
Quoiqu’il en soit, bon anniversaire !
Et puis bon courage pour tout le boulot…
Merci, merci !
Avec l’automne, Halloween arrive, ca sera chouette de vivre ca a l’americaine ! Les photos, les photos