Erismature ! Echidné ! Ornithorynque !

(Un Chercheur d’Oz au réveil n’est jamais de très bon poil -avant son café. La preuve !)

Pas de proposition pour la petite devinette de lundi soir, nous sommes quelque peu vexés, pour ne pas dire outrés… et faisons donc nôtres les jurons haddockiens. Non mais !
(On me souffle à l’oreille qu’une proposition vient tout juste d’être faite, nous devons donc cesser de râler. Pfff !)
Notre bonté n’ayant d’égal que notre capacité au bavardage abnégation, voici quelques explications ainsi que l’inauguration de la rubrique « Le saviez-vous ? ».

L’animal étrange croisé dimanche lors de notre balade dans la réserve naturelle de Tidbinbilla, cause d’arrachage de cheveux et de nœuds de dendrites n’est pas un platypus mais un musk duck ou érismature à barbillons (o_0), endémique du sud australien. Ce canard (éh oui !) présente quelques caractéristiques fort surprenantes à nos yeux européens guère habitués à de telles excentricités : excellent nageur, il est en revanche un piètre marcheur, ses pattes étant situées trop à l’arrière de son corps pour le porter aisément une fois sur la terre ferme. Revenu à son milieu de prédilection, l’éris[plus tres frais]mature chasse en se servant de ses pattes et de sa queue pour agiter l’eau autour de lui. Lors de la saison des amours, le mâle gonfle les plumes la queue une poche située sous le bec, redresse la queue (hum, voyez-vous même sur la photo) et projette sa tête en arrière, immergeant quasi totalement la base du cou, et parade ainsi, ponctuant sa prestation de cris stridents et de claquements sourds.

NDLaGB : toute critique/plainte/réclamation quant à la précision des descriptions anatomiques sera grossièrement fermement rejetée. A l’exception du foie, des aiguillettes et des magrets, l’anatomie canardienne m’en touche une (d’aile, hein !) sans faire bouger l’autre.
L’érismature à barbillons (vous ne trouvez pas ça terrible, comme nom, sans rire ?) se place à l’heure actuelle dans le trio de tête des drôles de bestioles croisées depuis notre arrivée, à égalité avec l’échidné et l’ornithorynque. Car oui, nous avons vu deux ornithorynques, jugez plutôt !

Il semblerait d’ailleurs qu’on ne puisse guère s’attendre à mieux, au moins en milieu naturel. L’ornithorynque n’est pas prêteur sociable, c’est là son moindre défaut. A force de patience et de chocolat (pour faire patienter LaGB en silence) (un bon bouquin, sinon), vous finirez par entr’apercevoir un bec, une petite tête puis quelques bulles.

La même technique et la même persévérance s’appliquent également à toi, petit scarabée l’observation des timides brush-tail rock wallabies (wallabies des rochers à la queue en brosse).

Autant vous dire que pour toute balade, le sac à dos lagbien déborde de sucreries/biscuits/charcuterie et guides touristiques/romans/volumes de la Pléiade (pas de mention inutile, non, non !).

En revanche, pour les émeus, pas de discrétion qui tienne… Aussi peu farouches que les kangourous, ils s’approchent sans souci des humains.

La réciproque (contrairement aux kangourous, quand même bien plus doux) n’est guère vraie, l’humain normalement constitué se carapatant fissa à la vue d’un émeu démonstratif. A part Crocodile Dundee, peu nombreux sont les amateurs de câlins d’émeus : au vu de leurs bec et ongles acérés ainsi que de leurs pattes puissantes, le premier réflexe tient plutôt de la fuite que de la grande tape dans le dos. En revanche, une fois séparé en ses composantes les plus élémentaires, l’émeu devient brusquement fort sympathique : rien de tel qu’une crème à base de graisse d’émeu pour hydrater les couches supérieures de l’épiderme. Après l’ADN végétal natif, vive la graisse émeunale native… Et au diable les varices les nano-liposomes de pro-rétinol A !

Autre animal peu farouche mais doté d’un potentiel de gouzigouzitude au zénith, le koala. Pour le coup, voilà une peluche montée sur pattes qu’on adopterait bien séance tenante, tant pis pour les trous dans la moquette/le plancher/les mains/ce que vous voulez. On rappelle effectivement aux distraits que l’urine de koala ferait passer l’acide sulfurique concentré pour un vulgaire jus de citron allongé d’eau.

Koala qui ne brille pas forcément par son ouverture d’esprit : ne boulotter que quatre ou cinq espèces d’eucalyptus sur la centaine présente en Australie, c’est déjà pas très malin (et le chocolat, hein, t’en fais quoi, du chocolat ?). Mais en être réduit à dormir 20 heures par jour pour digérer ces fameuses feuilles, trop riches en fibres et trop pauvres en nutriments pour assurer un bon fonctionnement du métabolisme, je crie au scandale, j’éructe, je m’insurge ! Quant on dort 20 heures par jour, c’est par choix, par revendication, par plaisir de retrouver sa couette/son coussin/son tronc d’arbre et non suite à un choix erroné en matière d’alimentation ! Encore plus révoltant, cette utilisation de la vénérée sieste à des motifs peu glorieux s’accompagne d’un comportement pour le moins léger : il n’est pas rare que des koalas, en plein sommeil postprandial chutent brusquement de leur branchepiedéstal et s’écrasent au sol. Comportement inadmissible (LaGB réfléchit très sérieusement à l’ouverture prochaine de son Académie de Défense de la Sieste, y a un créneau) à l’origine d’un proverbe australien très proche du « Les oiseaux se perchent, il va pleuvoir » de nos campagnes : « Les koalas tombent, il va pleuvoir ». Autres latitudes, autres repères…

Edit : le koala pris en photo est en cours d’adapatation dans la réserve, ce qui explique l’infrastructure et les seringues de lait de soja, pour lui permettre de renforcer sa flore intestinale (Mais que fait Actimel ?!) et s’adapter plus vite aux espèces locales d’eucalyptus. On n’a pas vu les 5 autres, ils avaient dû tomber (de fait, il a plu des cordes après notre balade) étaient trop bien cachés.

Pas de proposition pour la petite devinette de lundi soir, nous sommes quelque peu vexés, pour ne pas dire outrés… et faisons donc nôtres les jurons haddockiens. Non mais !

(On me souffle à l’oreille qu’une proposition vient tout juste d’être faite, nous devons donc cesser de râler. Pfff !)

Notre bonté n’ayant d’égal que notre capacité au bavardage abnégation, voici quelques explications ainsi que l’inauguration de la rubrique « Le saviez-vous ? ».

L’animal étrange croisé dimanche lors de notre balade dans la réserve naturelle de Tidbinbilla et cause d’arrachage de cheveux et de nœuds de dendrites n’est pas un platypus mais un musk duck ou érismature à barbillons, endémique du sud australien. Ce canard (eh oui !) présente quelques caractéristiques fort surprenantes à nos yeux européens guère habitués à de telles excentricités : excellent nageur, il est en revanche un piètre marcheur, ses pattes étant situées trop à l’arrière de son corps pour le porter aisément une fois sur la terre ferme. Une fois revenu à son milieu de prédilection, l’érismature chasse en se servant de ses pattes et de sa queue pour agiter l’eau autour de lui. Lors de la saison des amours, le mâle gonfle les plumes la queue une poche située sous le bec, redresse la queue (hum, voyez-vous même sur la photo) et projette sa tête en arrière, immergeant quasi totalement la base du cou, et parade ainsi, ponctuant sa prestation de cris stridents et de claquements sourds.

NDLaGB : toute critique/plainte/réclamation quant à la précision des descriptions anatomiques sera grossièrement fermement rejetée. A l’exception du foie, des aiguillettes et des magrets, l’anatomie canardienne m’en touche une (d’aile, hein !) sans faire bouger l’autre.

L’érismature à barbillons (vous ne trouvez pas ça terrible, comme nom, sans rire ?) se place à l’heure actuelle dans le trio de tête des drôles de bestioles croisées depuis notre arrivée, à égalité avec l’échidné et l’ornithorynque. Car oui, nous avons vu deux ornithorynques, jugez plutôt !

Il semblerait d’ailleurs qu’on ne puisse guère s’attendre à mieux, au moins en milieu naturel. L’ornithorynque n’est pas prêteur sociable, c’est là son moindre défaut. A force de patience et de chocolat (pour faire patienter LaGB en silence) (un bon bouquin, sinon), vous finirez par entr’apercevoir un bec, une petite tête puis quelques bulles.

La même technique et la même persévérance s’appliquent également à toi, petit scarabée l’observation des timides brush-tail rock wallabies (wallabies des rochers à la queue en brosse). Autant vous dire que pour toute balade, le sac à dos lagbien déborde de sucreries/biscuits/charcuterie et guides touristiques/romans/volumes de la Pléiade (pas de mention inutile, non, non !)

En revanche, pour les émeus, pas de discrétion qui tienne… Aussi peu farouches que les kangourous, ils s’approchent sans souci des humains. La réciproque n’est guère vraie, l’humain normalement constitué se carapatant fissa à la vue d’un émeu démonstratif : à part Crocodile Dundee, peu nombreux sont les amateurs de câlins d’émeus : au vu de leurs ongles acérés et de leurs pattes puissantes, le premier réflexe tient plutôt de la fuite que de la grande tape dans le dos. Une fois séparé en ses composantes les plus élémentaires, l’émeu devient brusquement fort sympathique : rien de tel qu’une crème à base de graisse d’émeu pour hydrater les couches supérieures de l’épiderme. Après l’ADN végétal natif, vive la graisse émeunale native… Et au diable les varices les nano-liposomes de pro-rétinol A !

Autre animal peu farouche mais dotés d’un potentiel de gouzigouzitude au zénith, le koala. Pour le coup, voilà une peluche montée sur pattes qu’on adopterait bien séance tenante, tant pis pour les trous dans la moquette/le plancher/les mains/ce que vous voulez. On rappelle effectivement aux distraits que l’urine de koala ferait passer l’acide sulfurique concentré pour un vulgaire jus de citron allongé d’eau. Koala qui ne brille pas forcément par son ouverture d’esprit : ne boulotter que quatre ou cinq espèces d’eucalyptus sur la centaine présente en Australie, c’est déjà pas très malin. Mais en être réduit à dormir 20 heures par jour pour digérer ces fameuses feuilles, trop riches en fibres et trop pauvres en nutriments pour assurer un bon fonctionnement du métabolisme, je crie au scandale, j’éructe, je m’insurge ! Quant on dort 20 heures par jour, c’est par choix, par revendication, par plaisir de retrouver sa couette/son coussin/son tronc et non suite à un choix erroné en matière d’alimentation ! Encore plus révoltant, cette utilisation de la vénérée sieste à des motifs peu glorieux s’accompagne d’un comportement pour le moins léger : il n’est pas rare que des koalas, en plein sommeil postprandial chutent brusquement de leur branchepiedéstal et s’écrasent au sol. Comportement inadmissible (LaGB réfléchit très sérieusement a l’ouverture de son académie de la sieste, y a un créneau) à l’origine d’un proverbe australien très proche du « Les oiseaux se perchent, il va pleuvoir » de nos campagnes : « Les koalas tombent, il va pleuvoir ». Autres latitudes, autres repères…

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