(Are the Mo Bros and Mo Sistas ready to grow? Leeeeeeet’s mo then!)

Moici menu le moli mois de movembre et ses mouquets de moustaches mleurissant un meu martout dans les mays manglophones. Mepuis le mébut de la memaine, les messieurs qui le mouhaitent se mont mousser la moustache dans le madre de m’opération Movember. Meux des mollegues de MaGB ont m’ailleurs les moils de messus de mèvre qui moussent à mue de moeil (et ce n’est pas mrès moli, à mrai mire !).

L’Australie (les pays anglophones en général?) a une habitude fort ancrée et fort sympathique concernant les oeuvres caritatives : les barbecues caritatifs et autres manifestations festives, voire un poil déjantées sont légion. On aura l’occasion d’y revenir plus en détails mais on ne pouvait pas laisser passer sans en parler le mois de movembre qui vient de débuter.

La culture de moustache movembrienne a été inventée à Adelaide en 1999 et a depuis été adoptée aux US et au Royaume-Uni. Mais ca consiste en quoi, Movember, vous demandez-vous ? Movember = moustache + november. Fort simple, donc : tous les hommes qui le souhaitent peuvent se laisser pousser la moustache durant un mois pour attirer l’attention sur le cancer de la prostate (principalement) et l’importance de son dépistage mais également récolter des fonds pour la recherche.

L’occasion de découvrir le profil pileux des mâles collègues qui se pavanent, aussi fiers que des musk ducks en rut, leurs quatre poils de moustache brandis en étendard. Qu’on se le dise, n’est pas Errol Flynn qui veut et les efforts pilicoles des Mo Bros se soldent souvent par des fous rires peu charitables des Mo Sistas.

NDLaGB : le Mo Bro est un homme participant au défi du mois de Movembre et la Mo Sista est une femme à barbe qui participe moralement et soutient les troupes. Ou se moque sans relâche des efforts pileux des infortunés apprentis Sam le Pirate. Remarque, ça leur pendait au poil de nez…

Le mois de movembre tout entier est donc rythmé par la comparaison des performances des différents bulbes pileux et ponctué de questionnements aussi incontournables que métaphysiques. Jugez plutôt : « Et si ça gratte, tu gères comment, toi ? » / « J’aimerais bien me faire pousser une moustache en guidon de vélo, tu penses que j’ai assez de poils ? » / « Moi, je rase d’abord et je sors les ciseaux après, mais il faut bien lisser dans le sens de la pousse si tu veux que ce soit joli » / « Evite la soupe, c’est vraiment trop la barbe galère ! »

NDLaGB(again) : ces conversations ne sont absolument pas inventées… Poilant, non ?

LaGB attend la fin du mois avec une impatience contenue à grand peine… Les photos souvenir promettent d’être désopilantes… D’ailleurs, pour que vous puissiez vous faire une idée du phénomène, voila un lien au poil !

PS : pas besoin de préciser plus avant pourquoi on aime tant vivre ici, non ?