Let’s go tweet tweet #13
Sur la route qui mène à Lake Matheson et à ses reflets merveilleux, il y a du gros gras pigeon qui se dore les ailes au soleil, du gros gras pigeon tout rond qui roucoule de bonheur en faisant scintiller ses plumes (c’est que le gros gras pigeon est rudement coquet) (et très fier de son ramage) (qui, sans mentir, s’il se rapporte à son plumage, en fait le phoenix des hôtes de ces bois prairies).
Du gros gras pigeon qui digère surtout. Parce que oui, le gros gras kereru a l’appétit féroce, que dis-je, gargantuesque… et une confiance assez aveugle dans les capacités d’adaptation de son système digestif. Pensez donc, monsieur Gros Gras Pigeon se délecte aussi souvent que possible de graines de taraire, dont les plus petits fruits dépassent allègrement le centimetre de diamètre. Ce qui n’est tout de même pas une paille, même pour un gros gras pigeon comme celui-ci. Et qui avale une noix de coco…
Du gros gras pigeon à moitié somnolant, donc, qui a eu rudement chaud aux plumes. C’est que LeGB a toujours l’estomac dans les talons de bon matin. Et qu’à défaut de bacon’n egg roll à se caler sous la dent, l’idée d’un rôti de gros gras pigeon farci aux graines de taraire n’était vraiment pas pour lui déplaire… Vole, gros gras pigeon, vole !
C’est vrai que rôti, vous pourriez presqu’en avoir pour faire un doggy bag!
Il a de jolies plumes tout de même…
De quoi en faire un doggy bag et un chapeau, en somme. Viens la petit gros gras pigeon…
En théorie, on peut manger du pigeon. En pratique, à chaque fois que je pense à un pigeon comme « chose qui se mange » j’ai une vision des pigeons d’Ankh-Morpork (dans la série du Disque-Monde de Pratchett) et je n’ai plus trop envie.
Et definitivement, il faut que je lise Terry Pratchett… Une petite liste d’immanquables?
Pour le pigeon-qui-se-mange, je les imagine toujours avec une ribambelle de petits pois frais qui trottinent a leur suite. Parce que mon Papa-a-moi-que-j’ai a toujours dit que le pigeon, c’etait extra avec des petis pois…
Qu’est-ce qu’il est beau !
N’est-ce pas !
Grassouillet comme ça, c’est tentant. Cela dépend cependant de son âge. On risque comme de rien de se casser une dent s’il a trop de kilomètres (comme si on essayait de me faire rôtir, par exemple).
Par contre, ils ne font rien comme ici : ils ont le bec rouge, tes pigeons, et les plumes mordorées.
Effet antipodique : je vois les premières fleurs apparaître (myosotis sauvages, véroniques), et je pense que tu vas vers l’hiver.
On devrait lancer un concours de recettes pigeonnesques…
Les feuilles commencent a dorer, ici. Et les cacatoes ont debarque dans le backyard, c’est chouette de se reveiller en les entendant raler apres les king parrots. Et c’est rudement joli, un effet antipodique !