Almost Windows…
(Ohakuri, North Island, New Zealand, 22-12-2012)
Une après-midi de décembre, en route pour Taupo puis Turangi, un détour par Ohakuri parce-que-c’est-joli-et-puis-il-faut-bien-qu’on-aille-tremper-un-orteil-dans-les-hot-pools-du-coin-non ? Il y a des collines ondulantes et verdoyantes, quelques volutes de fumées (oui, encore), des arbres qui chantonnent sous la brise, des rochers qui amassent mousse et des libellules qui vrombissent deux par deux. Du foin tout juste coupé, des fleurs qui dansent sous la brise. Il fait bon, le ciel est tout juste semé de nuages, il y a des vaches qui paissent et puis des moutons aussi. Quelques agneaux qui gambadent et se chamaillent. Et c’est joli, doux, vraiment tout doux. Si doux qu’il faut s’arrêter bien vite pour s’étirer et profiter du soleil tout tendre, de l’herbe toute verte et de l’air si moelleux.
S’arrêter pour prendre quelques photos aussi, évidemment. Et il ne faut guère de temps pour s’apercevoir que la colline, le ciel bleu et les nuages, une fois dans le viseur, ça fait tout de même un peu Windows, l’arbre et les balles de foin en plus… Guère plus de temps pour hausser les épaules et se dire que, franchement, niveau références, on a déjà fait plus bucolique. Damn you, Windows!
Ma mère disait toujours devant un pareil paysage, et je la rejoins, « cette herbe, on a envie de la brouter ».
Peut-être avec un peu de vinaigrette, quand même.
La vinaigrette, encore et toujours!
Remarque, une herbe comme ca, j’ai surtout envie de m’y rouler (et la vinaigrette, dans ce cas-la, yuk!). Quitte a eternuer et gratter apres (allergie, mon amour)
Tu m’étonnes, pour les allergies : comme la flore est radicalement différente, il faut que tu t’habitues. En arrivant en Provence, j’ai éternué pendant 3 mois…