Lukim yu, Vanuatu*
(Aore Island, Espiritu Santo, Vanuatu, 21-03-2013)
Peu avant de partir en vadrouille dans le Pacifique Sud, un dimanche après-midi tout gris, nous nous sommes affalés dans le canapé armés d’un calepin, d’un crayon, d’une bière, de nos cernes et du Lonely Planet (encore et toujours) (on ne change pas une équipe qui gagne, voyons !). Au programme, l’organisation d’une to do list de vacances forcément minimaliste, le mot d’ordre incontournable-obligatoire-non-négociable-c’est-comme-ça-et-pas-autrement-un-point-c’est-tout de cette semaine de vacances étant « farniente, sieste, plage, orteils en éventail, sieste, bronzette, sieste, lecture, cocktails et sieste ». Effectivement, ça fait plus d’un mot d’ordre mais vous voyez un peu l’idée. Il a donc fallu trier, soupeser, évaluer puis élaguer nos envies de crapahutage sur Efaté et Espiritu Santo, histoire de se tenir au fameux mot d’ordre. C’est donc un brin échevelés, épuisés mais ravis que nous sommes finalement arrivés à une liste qui ressemblait à peu près à ça :
Et après neuf jours de vadrouille, qu’en est-il ? Hé bien, ce n’est pas tout à fait glorieux, il faut bien l’avouer. C’est bien la première fois qu’on fait quasiment chou blanc…
Mais (car il y a un mais, forcément) si notre to do list fait grise mine, c’est qu’on s’est, semble t’il, quelque peu mélangé les pinceaux et qu’on a préféré suivre à la lettre les recommandations d’une not to do list. Voyez plutôt :
Et croyez-nous sur parole, suivre aussi scrupuleusement cette not to do list n’a pas été la plus riche idée qui soit… Menfin ! L’avantage, c’est que cette liste-là nous a permis de beaucoup faire la sieste mais aussi de dresser encore une autre liste, diantrement plus sympathique, celle-ci, pour le coup.
On vous racontera bien sûr tout ça, il pourrait y avoir matière à bien rigoler, foi de Grande Blonde. Mais en attendant, on va soigner nos bobos… et trier les quelques malheureuses 327 photos (et 4 vidéos) qu’on a ramené avec nous. Damn you, not to do list !
* Lukim yu : see you soon en bislama, langue officielle du Vanuatu avec le français et l’anglais. Soit dit en passant, c’était rudement étrange de parler français… Mais c’était ben l’fun aussi, il faut bien l’avouer.
Certes , le palmarés final ne correspond pas forcement à l’initial mais bon … il est quand même bien sympathique, non ?
C’etait rudement sympathique quand meme, yep! Et ca va nous faire de sacres souvenirs aussi…
Ya du paté et des rillettes au Vanuatu?
(Ca fait pas du tout genre: la fille qui choisit ses destinations en fonction de ce qu’elle va avoir dans son assiette…mais j’assume, et j’attends la suite du récit avec beaucoup d’impatience!)
Y a du pate et des rillettes au Vanuatu, yep! Et de la vraie baguette qui croustille aussi. Et du vrai yaourt sans gelatine… Forcement, on etait ravis!