(Mais c’est fou !)

Ces derniers temps, les journaux regorgent de petites histoires animalières croquinou-trognonnes ou complètement bizarres. C’est plutôt fort divertissant. Et complétement australien, pour le coup. Voyez plutôt…

Il y a de cela à peu près un mois, juste à côté de Canberra, une femelle platypus s’est embarquée d’autorité pour une virée endiablée sous le capot d’un 4×4 qui passait par là un jour de crue. Quinze kilomètres plus tard et sans doute quelques sueurs froides, la charmante aventurière monotrème a été démasquée par le propriétaire de la voiture. Et s’est pour le coup vu offrir une deuxième vadrouille, histoire de la ramener à son cours d’eau. Une histoire qu’elle racontera sans doute à sa prochaine portée, si elle ne repart pas à l’aventure d’ici là…

Quelques jours plus tard, un kangourou jouait les filles de l’air dans l’aéroport de Melbourne. L’animal, blessé par une voiture, s’est retrouvé dans la pharmacie de l’aéroport, où il a été pris en charge par des volontaires du réseau WIRES.

A Tidbinbilla, huit koalas viennent d’arriver, pour repeupler les forêts dévastées par les incendies de 2003. Et jusqu’à demain, on vote pour choisir les noms des nouveaux résidents (sept femelles et un mâle). Le choix est cornélien : entre Queen Leaf-Tifah, Felix ou encore Chew-Yonce, bien difficile de se décider… Si l’envie vous prend de voter, c’est par là !

Un platypus géant et carnivore a été découvert récemment. Enfin… une dent fossilisée de ce membre disparu de la non moins disparue mégafaune australienne. En revanche, trois espèces, bien vivantes celles-ci, viennent d’être découvertes dans le Top End. Sans compter également trois nouvelles espèces d’antechinus, la souris marsupiale qui meurt littéralement d’amour (et d’épuisement) en période de reproduction. La preuve qu’on ne connait finalement pas encore si bien que ça tous les recoins du pays !

Et puis aujourd’hui, alors que le pays s’est arrêté à trois heures pour la Melbourne Cup, dans le Nord Queensland, on s’est arrêté… pour une course de grenouilles arboricoles, qui permet de lever des fonds pour les associations locales. L’année dernière, les grenouilles ont récolté à elles seules près de $12.000. Une paille ! L’histoire ne dit pas, en revanche, si elles ont fini à la poêle, à l’ail et au persil…