La fête aux crustacés

(ceci n’est pas une pipe main de LaGB)

Une fin d’après-midi à Vincentia. Le soleil commence à piquer du nez et la route du retour se rappelle gentiment à notre bon souvenir. C’est qu’il reste quelques (centaines de) kilomètres à avaler avant la maison et un chat à nourrir fissa si on ne veut pas qu’il se transforme en Gremlins déchiqueteur de papier. Heureusement qu’on n’a pas de micro-ondes, on aurait droit à ça à peu près trois fois par semaine…

C’est promis, craché, juré, cette fois, on ne s’arrête plus, on file ventre à terre et oreilles au vent, direction les pénates. Et d’ailleurs, tiens, regarde, on est quand même rudement décidés à ne plus traîner en route. Voilà le pont de Moona Moona Creek et on ne fait même pas mine de se poser au parking pour un petit coup d’œil. Non, on est sérieux, sages, raisonnables, boring boring, on y…

Oh mais c’est quoi ? Mais, mais, mais, c’est un banc de crabes soldats ! Hiiiiiii ! Arrête-toi, arrête-toi !

[insérer ici un battement de bras façon poulet sous acides/dinde épileptique] (pour des raisons évidentes de dignité, on évitera soigneusement de préciser ici qui faisait le poulet et qui faisait la dinde)

Et c’est ainsi qu’on a, une fois de plus, tué dans l’œuf nos velléités de comportement adulte, raisonnable et sérieux. Parce que, forcément, entre rentrer sagement à la maison et patasser deux heures dans la mangrove, les chaussures pleines de gadoue, du sable mouillé jusqu’aux genoux, on a bien vite choisi. Pensez donc, il fallait bien essayer d’attraper un petit crabe pour lui tirer le portrait… Ça valait bien de rentrer tard à la maison, non ?

5 thoughts on “La fête aux crustacés

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