Un Thèse en hiver

Qu’on se le dise, notre mouton domestique n’est pas de la race des Panurge (ni des Çahurge, d’ailleurs. Rien de très étonnant, les LaGB ne font pas des flèches), oh non ! Notre ongulé préféré n’en fait rien qu’à sa tête (on se demande bien de qui il peut tenir…), surtout lorsqu’on aborde l’épineux problème du look : son éternel uniforme bonnet/écharpe/chaussettes bariolés lui colle à la laine peluche peau plus efficacement encore qu’une mouche australienne sur un promeneur et ce, quelle que soit la température ambiante.

Si le Thèse est têtu, il est aussi persévérant et n’a que faire des quolibets dont il est la cible. L’ovin est patient et attend son heure avec une immense délectation anticipée… Autant vous dire que dimanche, son regard (b)ovin goguenard valait toutes les revanches du monde. Car oui, à Kosciuszko, mi-novembre, on trouve encore de la neige… Et pour une fois, l’habit a fait le mouton ! La preuve :

Patauger dans la neige en Australie, voilà bien une situation fort peu banale pour les fraichement débarqués… De quoi séduire et ravir sans coup férir mouton et humains !

Pour vous donner une petite idée de notre nouveau terrain de jeux, Kosciuszko couvre en superficie l’équivalent des Alpes de Haute Provence ou encore de trois fois la Réunion. Pas pour rien qu’il s’agit du plus étendu des parcs nationaux australiens…

De plaines rocailleuses en prairies alpines et de forêts d’eucalyptus en sommets enneigés, Kosciuszko tout entier invite au souffle coupé. Torrents glacés sillonnant les plaines et fourmis aussi mordantes que territoriales ne sont pas non plus en reste lorsqu’il s’agit d’interrompre brutalement votre cycle d’inspiration/expiration, comme nous en avons fait la revigorante expérience…

Notre journée de crapahutage toute entière a été baignée de contrastes saisissants, passant sans à-coups d’un barrage béant de chaleur à des pistes de ski encore parsemées de plaques neigeuses, de sommets poudreux et frisquets en plaines chauffées à blanc par un soleil de plomb, de fourmis vengeresses à un échidné intimidé ou de la highway aux petites routes non goudronnées flanquées de moutons neurasthéniques. C’est ça aussi, l’Australie !

7 thoughts on “Un Thèse en hiver

      • lagrandeblonde Post author

        On envisage de breveter l’idee du mouton-boussole… Apres le Lonely Planet, le Lost Sheep pourrait etre un chouette guide, dont le slogan serait « Pour prendre les chemins de traverse sans le vouloir ».

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    • lagrandeblonde Post author

      Les commentaires, c’est bien. Le comique de repetition, ca peut etre sympa. Mais les blagues les plus courtes sont souvent les meilleures. On essaie d’aborder un autre sujet que Photoshop, la prochaine fois ? Parce que, a la longue, ca devient vraiment lassant.

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    • lagrandeblonde Post author

      Ni l’un ni l’autre ! C’est un echnide et oui, ca ne fait pas dans la demi-portion… Une bonne 40aine de cm de long, je dirais, pour environ 25 de large. Impressionnant mais tout peureux et vraiment inoffensif (piquants mis a part)

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