(Non parce que si c’est pour subir de la daube, je retourne me coucher, moi !)

Ou comment nos oreilles ont été sauvées in extremis des marécages de bouillie sonore dans lesquels elles pataugeaient depuis des semaines et surnageaient à grand-peine par la découverte inopinée de notre nouvelle super Nova.

Car contrairement aux idées reçues, trouver un logement/un médecin/une marque de chocolat qui vous convienne n’est qu’anecdote lors d’un déménagement. Non, vraiment, l’essentiel tient à peu de choses, en peu de lettres, même. Plus exactement, deux : FM. Deux petites lettres de rien du tout qui peuvent néanmoins vous coller sueurs froides, vertiges et cauchemars à long terme si vous ne trouvez pas rapidement radio à votre pied tympan.

Après quelques douloureuses semaines d’errance acoustique, désespérés et découragés nous étions, intimement persuadés de n’avoir pour seul horizon que la sempiternelle soupe dont nous étions abreuvés jusqu’à plus soif. Heureusement, par un beau matin d’octobre et par la magie salvatrice de la molette de notre petit poste (grâces lui soient rendues), Zorro TripleJ est arrivé, sans se presser. Et a entrepris l’assaut de nos étriers fatigués, le siège de nos marteaux terrassés, le soulagement de nos enclumes plombées par trop de mauvaise programmation

Nos oreilles ont cessé de saigner d’horreur et se sont même, luxe suprême, détendues du cartilage. Mangue sur la pavlova (croustillante à l’extérieur, molle à l’intérieur, c’est une jolie définition… de LaGB), notre bien-être auditif s’accompagne de nombreuses découvertes fort sympathiques : nombreux sont les jeunes groupes australiens à être diffusés par TripleJ. Et par conséquent, nombreux sont les coups de cœur et les envies de concerts (mais là, c’est pas gagné, Canberra n’attire pas les foules…).

Pour vous donner un petit aperçu de nos derniers chouchous,

Eagle and the Worm :

Ball Park Music :

Lanie Lane :

Split Seconds :

We say bamboulee (z’ont pas de clip disponible, dirait-on…)