Hello, hello, is anybody there?
(Oh, des revenants…) (Vous nous avez manqué, vous savez?)
Quatre mois déjà depuis le dernier article ici… Et pas la moindre miette de photo du Queensland. Y a plus d’saison, ma pov’ Lucette, tout fout l’camp !
Il y a eu beaucoup, beaucoup de boulot, tout plein de pain sur la planche, pas mal de fatigue et la santé qui flanche un peu (la vieillerie, à n’en pas douter). Et puis, à force de ne pas écrire, à force de se dire que « c’est bien bête de raconter ça », il y a eu la page blanche. La page blanche qui culpabilise d’être aussi silencieuse. Les jours ont viré aux semaines puis aux mois et on aurait presque fini par oublier notre petit coin de web…
Mais voilà, demain, on change d’an. Mais voilà, depuis quelque temps, il y a comme une envie de bloguer qui remonte. Et ça, tout de même, c’est une rudement chouette nouvelle, non ?
L’éclipse
(Ellis Beach, Far North Queensland, 20-08-2014)
Un mois depuis le dernier article… Ahem ! Mais on a un mot d’excuse. Un début août fort, fort, fort occupé et puis surtout, une grande vadrouille de presque deux semaines direction le Far North Queensland, comme une grande respiration fort bienvenue avant d’attaquer la fin d’année. Et surtout comme un grand bol d’air douillet en plein milieu de l’hiver.
Nous voilà tout juste revenus, repus de soleil, de chaleur, de souvenirs et de tropiques. C’était bien, c’était même vachement plus que bien, c’était tout bonnement fantastique. Des plages (presque) désertes, du camping les orteils (presque) dans l’eau, de la forêt tropicale phénoménale (de quoi transformer LaGB en botaniste surexcitée), des piafs fort exotiques (de quoi transformer LeGB en chasseur survolté), des casoars (presque) comme s’il en pleuvait, une Grande Barrière de Corail à couper le souffler, des gens extra. Douze jours sans la plus petite esquisse d’emploi du temps, presque coupés du monde, les paréos toujours sous la main et les cheveux en bataille. Comme une grande bouffée de bonheur !
Les photos et les vidéos arrivent tout bientôt, il faut juste qu’on trouve le temps de trier les 841687843807469 fichiers qu’on a ramené avec nous…
Let’s go tweet tweet #29
(Hello, cutie!)
La semaine dernière, il y a eu pour quelques heures un fort trognon (et fort menu) passager clandestin au labo. Un minuscule spotted pardalote retrouvé les deux fers en l’air au pied d’un arbre par LaGB qui était déjà en retard pour aller bosser. Forcément, il a fallu le récupérer et le mettre à l’abri le temps qu’il récupère. Et quoi de mieux qu’une boite à glace pour servir de nid douillet ? C’est confortable, relativement spacieux pour un si petit piafounet et puis, surtout, c’est à peu près tout ce qu’on peut trouver d’oiseau-friendly dans un labo…
La minute scientifique de Mme LaGB
(Reviendez, les gens ! Faut pas avoir peur comme ça… Promis, demain, on repart en vadrouille !)
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, on va parler un petit peu boulot. Et engagement, surtout.
Chez les Chercheurs d’Oz, on est chercheurs. C’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus.
L’île aux koalas (cuteness inside)
(Raymond Island, Victoria, 24-04-2014)
Cette année, pour Pâques, la chasse aux œufs a pris une tournure très aussie, aussie (oï, oï, oï). La faute au hasard qui fait tout de même rudement bien les choses…
Il y avait eu une virée fabuleuse à Wilson Prom’ (dont on reparlera tantôt) et un trajet de retour qu’il fallait bien mettre à profit pour explorer un tant soit peu les environs (toutes les excuses sont bonnes pour vadrouiller, qu’on se le dise) (ou, pour être plus réaliste, toutes les excuses sont bonnes pour s’emmêler les pinceaux dans la carte routière) (la ligne droite, le plus court chemin et toutes ces autres notions qu’on surestime vraiment beaucoup trop).
Le kekessé ressort de sa cachette
Il a fallu attendre moults quelques lustres mais bonheur et carottes au beurre dans nos petits cœurs, le kekessé est revenu ! Enfin !
Pour le coup, il se fait tout verdoyant et pimpant mais point du tout frissonnant. C’est que le kekessé remonte à Pâques… Ou à peu près. Et que *soupir* il faisait doux, il faisait bon vadrouiller au soleil *soupir again*…
Mais foin de soupirs et de billevesées, à votre avis, kekessé donc que ce kekessé-ci ?
Parlez-vous français ?
(Attention, terrain scabreux…)
Ca fait des années que Z. rêve de vacances en Europe. Et des années qu’elle en parle à S. Mais entre une thèse à finir pour l’un et un nouveau poste pour l’autre, jusqu’à présent, ce n’était guère évident de même seulement envisager partir…
Et puis S. vient de finir sa thèse. Et puis Z. s’est habituée à son nouveau poste. Et puis… Et puis c’est l’hiver à Canberra (bon, il semblerait que ce soit aussi un peu l’hiver en Europe aussi mais techniquement, si l’on en croit le calendrier, c’est le plein été). Alors un peu à cause de tout ça, un peu sur un coup de tête, S. et Z. ont décidé de filer ventre à terre direction Paris, Lyon et les Pays-Bas en passant par l’Italie.
La mer qui brille dans l’automne parfait
(Cuttagee Lake, NSW, 22-03-2014)
Il y a de cela quelques mois (au moins tout ça, vu qu’il y avait encore des feuilles sur les arbres et que le chauffage n’était encore qu’une lointaine menace) (las, depuis, le froid nous a rattrapé) (et nous voilà cernés par la neige) (tout à fait, cernés) (pensez donc, les collines entourant Canberra ont poussé le vice jusqu’à se saupoudrer de flocons il y a dix jours) (et il y avait suffisamment pour que d’aucuns fassent des bonhommes de neige, the horror) (bon OK, ça n’a pas tenu deux jours) (mais quand même) (soit dit en passant, le Canberrien a une drôle de coutume qui consiste à installer un mini bonhomme de neige en neige sur le côté gauche du parebrise) (et à le regarder glisser irrémédiablement par-dessus bord dès le premier virage un peu serré) (sans oublier de lui faire un petit signe triste de la main, façon « au revoir, Edgar, on t’aimait bien) (il faut le savoir, tous les bonhommes de neige de coin de pare-brise s’appellent Edgar) (au moins à Canberra, en New South Wales, on ne sait pas) (on ne sait pas non plus si cette coutume a cours dans d’autres régions avoisinantes et enneigées) (on soupçonne d’ailleurs ces bonhommes-là d’être, plus qu’un simple jeu de vacances d’hiver, des offrandes à Clive Palmer à la carbon tax aux esprits de la météo) (on mène l’enquête, promis) (et on en profite pour déclarer la fin des parenthèses) (pour l’instant),
Let’s go tweet tweet #28
A Tidal River, histoire de pouvoir casser une graine l’air de rien (et qui sait, peut-être aussi histoire de parfaire son camouflage urbain en vue d’une migration vers des terres moins vertes), la rosella gourmande se pavane de barbecue en barbecue et en mode « Par amour du goût ». De quoi chiper en toute décontraction quelques douceurs laissées là par un pique-niqueur imprudent. De quoi également se répandre en petits « om nom nom nom » goulus, ravis et rudement fiers d’avoir su mettre à profit sa ressemblance avec une bouteille de ketchup.
Mais de quoi surtout risquer de finir façon condiment, le bec entre deux tranches de pain et le croupion tâlé la plume ébouriffée, la faute à un randonneur moins réveillé (ou plus bigleux) que les copains… Prends garde, rosella jolie !
Du côté de chez John, épisode #1
(Petit traité d’improbabologie académique)
B., c’est un peu le collègue extra, le Mary Poppins de la paillasse. B., c’est bien simple, est gentil, attentif, plein d’humour, bourré de talent et toujours prêt à se couper en quatre pour donner un coup de main quand il y a besoin. B., si LaGB pouvait, elle le clonerait. Malheureusement, créer sa propre petite armada de B. n’est pas sans obstacles… Il parait que ce n’est pas très éthique (Obi-Wan vous le confirmera). Mais surtout, hey ! il faut attendre une certaine paire d’années pour qu’ils soient effectifs, lesdits clones. La pudeur nous empêche ici de préciser combien d’années seraient nécessaires (mais sachez tout de même que cette année, B. peut répondre à the Ultimate Question of Life, the Universe, and Everything).