Timber !

(Bon, Ginette*, aujourd’hui, c’est à ton tour de tomber sans crier gare, OK ?)

On a beau être prévenus dès l’arrivée down under, il y a des coutumes locales qui ne lassent pas de surprendre. Qui, il faut même bien l’avouer, ne peuvent décidément pas vous laisser de marbre bois. De ces coutumes qui pourraient presque transformer une balade mi-idyllique mi-poétique sous les arbres en cauchemar pour claustrophobe contrarié. C’est que, figurez-vous, l’eucalyptus est partageur. Mais aussi farceur. Et quoi de plus drôle que de laisser tomber une branche comme ça, pof ! sans crier gare, sans même se fendre l’écorce d’une mise en garde, toute minuscule soit-elle ? Voitures et badauds passant par chance à proximité immédiate du boute en train vous le confirmeront, c’est à finir plié en deux de rire. D’autant plus que le vaillant blagueur a souvent le comique de répétition très prononcé…

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A vos marques ! Prêts ? Bûchez !

(Et au fait, c’est quand le prochain arrêt aux stands ?)

Il faut bien l’admettre, ces derniers temps, la vie down under tient plus de la course de fond au triple galop que de la balade nez au vent et l’on se sentirait presque transformés en lapins blancs courant sans répit contre la montre, contre une montre remontée comme un coucou. Suisse, le coucou. Et redoutablement en forme.

Aussi, afin de ne pas jouer les headless chooks courant dans tous les sens en agitant les ailes, LeGb et LaGB rangent boîtier et clavier sous le boisseau pour quelques jours et s’en retournent de ce pas galoper de concert.

A tout bientôt, les gens !

Dragonou Year !

(Chinese New Year Twilight Parade, Sydney, NSW, 2-01-2012)

Oui, alors, bon, certes, ça marche moins bien que Lapinou Year mais tout de même ! Avec retard (la faute, évidemment, au décalage horaire) (et absolument pas à une quelconque tendance innée aux impromptus calendaires et autres fantaisies horlogesques) (que nenni, voyons !), les Chercheurs d’Oz vous souhaitent une très bonne année du Dragon, des écailles plein les yeux et de la fumée plein les naseaux !

Et puis, en attendant de pouvoir vous les présenter sans crainte, on file de ce pas affronter la horde sauvage de clichés fraîchement capturés, chassés au péril de week-end, qui nous attendant tapis toutes griffes dehors sur un coin de carte SD. Accessoirement, on va également soigner nos coups de soleil brûlures de chasseurs sans peur ni crème solaire…

Souhaitez-nous bonne chance !

For those who’ve come across the seas

(Lake Burley Griffin, ACT, 26-01-2012)

Il y a eu un réveil en sursaut et une préparation en quatrième vitesse, une tartine dans une main, une paire de chaussettes dans l’autre et le tube de mascara coincé entre les dents.

Il y a eu une course à la chemise pas repassée et une chasse aux clés de voiture, quelques minutes de grogneries et puis un départ sur les presque chapeaux de roue. Sans chapeau ni bouteille d’eau. Mais avec l’appareil-photo. Et en étant tout beaux.

Il y a eu une place trouvée très vite et une foule suivie à petits pas pressés. Quelques doutes aussi : c’est bien là, tu crois ? Parce que, bon, j’ai vérifié, mais quand même, on sait jamais…

Il y a eu l’arrivée en bord du lac, cette scène posée là, alignée parfaitement entre ANZAC Parade et Parliament House. (Tu vois bien que c’était là !)

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Petits bonheurs down under

(William Creek, South Australia, 27-12-2011)

En vrac et pas dans l’ordre, quelques petits bonheurs de rien… Parce que ça fait du bien, non ?

- Quitter la paillasse un peu plus tard que prévu et se laisser surprendre par l’enivrante douceur qui baigne encore Canberra dans des effluves piquantes d’eucalyptus, observer un couple de rosellas se livrer à son rituel de chamailleries pré-coucher et se sentir tout d’un coup comme en vacances,

- Se lover dans un fauteuil au Wig and Pen, une pinte de cidre mi-pomme, mi-poire à la main et laisser vagabonder ses pensées, bercées par Strange Place to Snow. Se dire que les courses attendront bien une journée de plus, commander un garlic bread et soupirer d’aise,

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Une histoire de [u]

(Ù suis-je ? Ù vais-je ? Mais que tut ça est donc bugrement compliqué, tut par un cup !)

Il est un fait indéniable, que toute la mauvaise foi du monde ne pourrait totalement masquer. Oui, force est de l’avouer (même du bout des lèvres), en quelques presque dix-huit mois de pratique quotidienne et intensive, la langue de Shakespeare Skippy nous a joués quelques tours diantrement pendables. De quoi nous assurer une certaine renommée sur nos lieux de travail respectifs et de quoi ravitailler plus souvent qu’à leur tour les collègues en fous-rires tout frais…

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La huitième patte

(Hiiiiii ! L’affreuse grosse vilaine bestiole que voilà !)

Les rencontres down under sont toujours un régal, pleines de découvertes, d’émerveillements et d’échanges. Enfin, presque… Malgré nos poses assumées d’à peu près vieux briscards de la vie à l’australienne, il faut bien avouer que certains de nos compatriotes, jugés bien trop velus, pattus, griffus, dentus pour être crus bien vus, n’ont de cesse de nous arracher des petits frissons teintés d’horreur. Il faut dire que les bougres ont une idée très personnelle des derniers endroits où causer. C’est ainsi que nous avons, l’année dernière, été quittes pour quelques rencontres hautes en couleurs au détour, par exemple, d’une sacoche ou d’une chaise de jardin. Et il semblerait que l’année nouvelle soit d’ores et déjà bien décidée à ne pas laisser se perdre cette si délicieuse habitude qui consiste à taper le carton avec un quelconque arachnide en des lieux plus qu’improbables…

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New Year flowerwork

(Adelaide, South Australia, 31-12-2011)

A Adelaïde, pour le jour de l’An, ce sont les red gum qui se collent aux feux d’artifice, laissant éclater leurs bourgeons en grandes pétarades enthousiastes. Et ce sont les abeilles qui bourdonnent sans fin des « Oh ! la belle rouge ! » en se gorgeant de nectar, avant de rentrer, un peu hésitantes et vacillantes, à la ruche. Gare aux contrôles sur la route du retour…

Happy New Year !

Waiting for Santa

(Quelque part sur la Sturt Highway, NSW, 23-12-2011)

A Hay, le 23 décembre lorsque le soleil s’est enfin caché, emportant avec lui un peu d’un mercure chauffé à blanc, le vent continue à souffler, chaud, sec et renversant, tout chargé d’odeurs d’eucalyptus et de foin juste coupé. Le ciel s’entasse en petites strates bien définies de rouges, d’ocres, de bleu tendre et d’indigo. Et c’est joli.

Les amateurs de ski nautique ont déserté la Murrumbidgee et les road trains filent à toute berzingue, insoucieux des kangourous et des émeus qui viendraient à passer. Les enfants courent pieds nus dans les rues et le ronron des climatiseurs berce les perruches qui enfouissent la tête sous l’aile pour quelques heures de sommeil bien méritées. Les guirlandes de Noël sont au rendez-vous, clignotant à qui mieux mieux, esquissant Santa ventrus et barbichus, traineaux scintillants, lutins sautillants et crèches extravagantes. De drôles de petites bouilles aux joues toutes barbouillées d’une journée de chaleur à écumer les abords de la rivière, fort happées par le spectacle qui s’offrent à elles, pressent leur museau devant les grilles des jardins illuminés, poussant des oh et des ah de bonheur. Les derniers préparatifs battent leur plein, cuisines et backyards résonnent de bruissements fort occupés. C’est qu’il faudrait voir à ne rien oublier pour Christmas Eve !

Par-dessus tout, il flotte dans l’air et dans les têtes comme un petit air de vacances tout juste arrivées, comme un parfum d’aventures à venir, enivrant et piquant à la fois. Vivement demain matin !

Season break épisode #2, le Christmas dans la peau

(Tougoudun, tougoudun)
(Le numéro que vous demandez est en vacances, veuillez rappeler ultérieurement)(Tougoudun, tougoudun)

Un peu en avance sur l’horaire et sur le Père Noel, les Chercheurs d’Oz se mettent en mode vacances, j’oublie tout… ou presque : il faudrait voir à ne tout de même pas abandonner la saison des rediffusions à son triste sort. Rendez-vous donc demain pour le tout premier épisode de la série « Retour vers l’outback ».

Et en attendant, have a lovely Christmas, guys !