Le cookie de 18 heures 47

(En pleine chasse au cookie, à dos de lézard des sables)

NDLaGB : cette recette demande (poliment, certes, mais elle insiste, la bougresse) à être commencée la veille.

-          Filez de bon matin, l’appareil photo en bandoulière et le Thèse sous le bras, vers Yarrangobilly, ses grottes et sa piscine thermale.
-          Passez la journée à vous émerveiller, une fois encore, des paysages déposés sur votre route.
-          N’arrivez chez vous qu’aux environs de 22 heures 30 bien sonnées et précipitez-vous sous la couette sans demander votre reste.
-          Le lendemain matin, jetez un œil par la fenêtre et décidez d’écouter ce que vous suggère la pluie qui clapote gaillardement de l’autre côté de la vitre.
-          Prenez tranquillement la direction de Old Bus Depot Market, pour refaire le plein de café puis Fyshwick Market (pas celui des accessoires divers et vibrants, non, celui des produits frais, voyons !), tombez en pâmoison devant le choix de bières et cidres proposé par Plonk.
-          Allez ensuite faire un petit tour à City Centre, vos réserves de thé étant au plus bas. Profitez-en pour tester deux nouveaux mélanges qui vous font de l’œil et luttez pour ne pas repartir avec la boutique.
-          Rentrez tout doucement à la maison et décidez que, vu le temps, la sieste s’impose. Et qu’importe qu’il soit déjà 16 heures 23, Harry Potter et votre oreiller vous attendent de pied ferme.
-          Réveillez-vous vers six heures moins le quart, un petit creux en forme de cookie(s) dans l’estomac.

NDLaGB (again) : si vous vous posez la question, bien évidemment, les étapes décrites ci-dessus sont essentielles, que dis-je, incontournables ! pour la réussite de cette recette. Comment ça, ça complique un peu la donne ?

-          Mélangez rapidement quelques pincées de farine, un soupçon de sucre, quelques copeaux de beurre, un petit rien de peanut butter ultra crunchy, un œuf et une belle poignée (ou deux, hein) du succulent mélange amandes/pistaches/airelles/chocolat blanc auquel vous avez succombé au détour d’un rayon de Supabarn et que vous collez dorénavant dans la moindre recette sucrée.
-          Profitez du petit quart d’heure de cuisson pour lire blottie dans le canapé plier le linge qui vous nargue du coin de la couture depuis vendredi soir.
-          Brûlez-vous la langue en croquant dans un biscuit juste sorti du four, jurez comme une sardine le capitaine Haddock et décrétez, l’air détaché et la langue encore fumante, qu’il vaut mieux attendre qu’ils refroidissent.
-          Jouez à « ce sera toi que je boirai » pour désigner qui des cafés/thés choisis avec délices le matin-même aura l’honneur d’être gouté en premier. Et puis finalement, optez pour un autre parce que le hasard, c’est un peu trop aléatoire, quand même.
-          Installez-vous dans le canapé, tasse et biscuits à portée de main et plongez-vous (enfin) dans les 2496 pages du journal de la veille (vous voulez assommer un crocodile/votre voisin/un rhinocéros ? Prenez donc une édition du week-end des journaux australiens, c’est l’idéal. En plus, ça ne laisse pas de traces). Soupirez d’aise à l’idée de passer aussi douillettement cette soirée de dimanche et reprenez un cookie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>