(Luna Park Wharf, Sydney, NSW, 07-01-11)

Une grande tablée au pub un jeudi soir. Brouhaha joyeux de sortie de travail. Des bières, des wedges, des copains-voisins accompagnés de leurs collègues. Une conversation qui roule de la pâte à brioche aux derniers jeux vidéo testés. Et une charmante Américaine enchaînant les « Oh waouh! » pour toute réponse à la moindre assertion, qu’il s’agisse de discuter des mérites du levain pour la préparation de sourdough, de comparer les qualités de l’archéologue et du biologiste moléculaire ou de commander une nouvelle pinte. Une montée de fou rire mal maitrisée plus tard, départ du pub et adoption unilatérale et moqueuse du cri qui tue « Oh waouh! » comme nouveau signe de ralliement.

Une rue de Sydney un samedi matin. Brouhaha heureux de ville bouillonnante. Un thermomètre en cours de liquéfaction, record de chaleur en passe de tomber. De l’eau, de l’eau, de l’eau et deux sacs à dos. Des yeux qui sautent d’opéra en pont, de monorail en ferry, de sculptures en buildings, de musées en fontaines, de tapas en dumplings, de sueur en bourbouille, de dragons en lapins, de jardin en quais, de marchés en lollies, de micro-jupes en vertigineux talons, de manèges en ibis*. Et deux Chercheurs d’Oz qui enchaînent à leur tour les « Oh waouh! », remplaçants bien involontaires du traditionnel « Que c’est beau mais que c’est beau ! ». Un petit sourire en coin plus tard, haussement d’épaules et petite pensée contrite… Owaoura bien qui owaoura le dernier !

* Il sera question de tout ceci et plus encore ces prochains jours mais il va nous falloir un peu de temps pour 1- trier et traiter les photos, 2- retrouver les souvenirs fondus sous un soleil de plomb, 3- ranger les idées en ordre de marche. Un peu de patience !