(Il faut vraiment que je me tartine avec tout ça pour avoir la peluche soyeuse ? Tsss !)

Ah ! bonheur inégalé de changer d’hémisphère, d’océan, de langue et de repères… Ah ! joie immense de faire de chaque instant une découverte, de chaque jour une aventure et de chaque lendemain une nouvelle surprise… Ah ! félicité intense de voir fleurir chaque matin devant un miroir peu compatissant petits boutons, rougeurs et autres manifestations de mauvaise humeur en tout genre d’un épiderme un tant soit peu mécontent de ses nouvelles conditions de vie…

Fini, le trio magique Caudalie-Nuxe-Taaj, adieu produits Monoprix ! C’est donc la mort dans l’âme l’esprit aventureux et la truffe au vent que LaGB s’est lancée dans de nouvelles pérégrinations, prête à affronter au mépris du danger parapharmacies et parfumeries pour enfin trouver crème australienne à sa peau. La chasse s’est révélée fructueuse à souhait et la liste des produits-à-tester-absolument-tout-de-suite-sans-même-attendre-une-seconde-de-plus-parce-que-l’emballage-est-vraiment-trop-mignon-et-qu’en-plus-c’est-local-et-puis-de-toute-façon-c’est-bien-mieux-d’alterner-tout-le-monde-te-le-dira-oh-dis-donc-sens-donc-comme-ça-sent-bon-et-regarde-comme-la-texture-est-follement-agréable s’est considérablement allongée (ne jamais lâcher une LaGB dans un rayon parfumerie. Jamais. Les risques sont trop importants).

Les premiers lauréats de la chasse aux canards cosmétiques down under sont donc :

-l’huile d’olive Olive Grove (on a même de l’huile d’olive australienne, oui, oui, mon bon monsieur !) : le meilleur démaquillant du monde, secret transmis de mère en fille depuis 1990,

-la crème nettoyante Gaia Creamy Cleanser toute douce et sentant le chamallow (il ne manque plus que la tasse de chocolat chaud au bord du lavabo pour que l’instant soit parfait),

-le tonique Natural Instinct, frais et très léger, aussi agréable à utiliser que son flacon est tristounet à contempler,

-le contour des yeux Manuka Honey, remède miracle pour lutter contre les yeux de panda, les malles sous-oculaires et les valises sous-orbitales. Mi-Aussie, mi-Kiwi mais tout de même très bien (grâce, évidemment, à la partie non kiwi), vous soutiendront fermement les collègues australiens un tout petit peu chauvins,

-la crème hydratante Gaia, une bonne odeur de lavande (australienne elle aussi) (la Provence serait-elle un petit bout d’Australie ? Entre les olives, la lavande et le mimosa, on en viendrait presque à douter), une texture légère, non collante. Parfaite pour le matin !

-l’incontournable Papaw, utilisé en crème de nuit. Ca colle, ça ne sent pas la rose et ça fait briller comme un cent neuf, certes. Mais comme dit le fameux proverbe, « Peau qui colle au coucher, teint de poupée au lever ».

Quant au corps et aux cheveux, Burt’s bees remporte tous les suffrages, avec un coup de cœur tout particulier pour le baume hydratant au beurre de karité et au miel. Une délicieuse odeur de glace au miel et une peau câlinée en deux coups de cuiller à pot. De quoi affronter sereinement l’hiver qui s’en vient sans redouter puis assister, impuissant, à la transformation de sa peau en reptile de sac à main.

Bilan somme toute très positif pour cette première fournée de cosmétiques made in Australia, toute belle, toute bio, toute douce. Vivement la suite des expérimentations ! Prochain test ? Les crèmes à la graisse d’émeu. Ben oui, il faut bien vivre dangereusement de temps en temps ! Et puis, après la Vegemite, plus rien ne nous fait peur…