Conte des trois mille et quelques jours

Un petit matin d’automne pimpant tout embaumé de fleurs de franscicéa. Un petit matin guilleret comme tant d’autres, issu d’une longue lignée de croissants tout chauds et de thés brûlants partagés autour d’une petite table calée à la fenêtre, à refaire le monde. Un petit matin comme tous les autres et pourtant si différent. Un petit matin qui navigue entre étonnement et bonheur, tout empli de promesses inattendues et de surprises à venir.

Un petit matin d’automne pimpant tout embaumé de feuilles d’eucalyptus. Un petit matin guilleret comme tant d’autres… Les cheveux se sont enrichis de quelques fins sillons argentés et les yeux s’entourent maintenant de quelques plissés supplémentaires. Dix ans ont passé, semant sur leur route quelques hectolitres de thé, des croissants par milliers et bien des fenêtres où se poser pour refaire le monde. Dix ans évaporés comme dans un souffle, petite bulle irisée faite de rires, de joies, d’espoirs, de tendresse et de quelques larmes vite essuyées. Le temps a passé, le bonheur a poussé, la magie est restée.

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