Montagnes bleues, temps gris
(Devant vos yeux ébahis, le Mount Solitary. Si, si, puisqu’on vous le dit !)
- un lundi férié pour les quatre-vingt six bougies de Queeny (avec deux mois de retard sur la date réelle -21 avril),
- 3 jours dans les Blue Mountains,
- huit cent trente et un kilomètres parcourus (une paille !),
- un froid de wombat laineux,
- douze kangourous gourmands,
- du brouillard à s’en faire un manteau,
- un bonnet polaire, deux paires de gants achetés en quatrième vitesse,
- huit chocolats chauds et autant de cappuccino,
- des têtes littéralement dans les nuages,
- des collants en flanelle sous le pantalon,
- un spa extra,
- dix huit minutes d’éclaircie et pas une seconde de plus,
- un platypus,
- un vent à déplumer le plus solide des eucalyptus,
- trois Sœurs à peine entr’aperçues,
- vingt cinq mille trois cent quatre idées de randonnées pour les mois à venir,
- deux paires de chaussettes de randonnée en poil de mérinos,
- quelques bières et cidres,
- cinq stromatolithes extraordinaires,
- des cascades drapées de brume,
- quatre couches de vêtements entassés pour lutter contre une bise glacialement fourbe,
- des cheminées qui fument et du bois qui craque dans l’âtre,
- deux ponchos de pluie et de piètre qualité,
- quelques grelottements,
- des forêts emmitouflées de gouttelettes ouateuses,
- un lac bleu turquoise,
- des grottes magnifiques avec tranches de bacon incorporées,
- une après-midi « poésie au pub »,
- une envie folle de repartir dès tout de suite maintenant.
On vous raconte ces prochains jours ?