Docteur Jelly & Mister Plane
(Ou ‘‘Analyse des propriétés physico-gustativo-chimiques
de la sacro-sainte jelly australienne.’’)
Introduction
La jelly demeure l’une des abominations traditions culinaires les mieux respectées du monde anglo-saxon et tient la dragée haute à la sauce à la menthe dans l’ensemble du Commonwealth (Goscinny & Uderzo, 1966). De fait, ce dessert bloblotant a conquis l’ensemble des territoires de l’ancien Empire britannique sans se voir opposer la moindre résistance (Russell, 1988). En Australie, la jelly possède le statut enviable d’élément culturel et économique prépondérant, au coude à coude avec la Vegemite (Aer & Oplane, 1927).
Afin de mieux comprendre un tel engouement, nous, LGB & LGB, auteurs sans peur ni reproche, avons unanimement et unilatéralement choisi d’analyser les caractéristiques physico-chimiques de cette institution gastronomique australienne.
Matériel et méthodes
La synthèse jellyienne requiert le port d’équipement de sécurité adéquat, des fumées hautement toxiques sucrées pouvant se dégager lors de la phase primaire d’hydratation des cristaux.
Ouvrez un sachet de jelly, versez le contenu dans un bécher bol et ajoutez précautionneusement 250 ml d’eau osmosée du robinet préalablement chauffée à 100 degrés bouillie. Homogénéisez la solution à l’aide d’un agitateur magnétique la fourchette puis ajustez la concentration à 1/5 (m/v) incorporez 200 ml d’eau froide. Incubez à 4 degrés, dans l’obscurité pendant quatre heures.
Résultats
Jellyfication et consistance de la préparation
Les premières observations réalisées une heure après le début de la réaction de jellyfication en chaine (JCR) montrent une nette tendance à la prise en masse d’ilots cristallins. Ceci est confirmé lors de l’analyse des fractions gélifiées prélevées au terme de la JCR.
Aspect et résistance au chocs
La couleur de la préparation une fois gélifiée oscille entre le grenat et le rouge cerise. Les émanations gazeuses évoquent la barbe à papa et la fraise tagada. Le degré de résistance de la jelly est mesuré a l’aide d’un cuillèromètre et évalué a 32.71 +/- 2.56 degrés cuiller, soit une résistance quinze fois plus faible que la valeur de référence enregistrée pour le béton armé.Le coefficient d’éclatement de la jelly lors d’une projection sur toute surface plane et rigide (ici, carrelage au sol) équivaut à celui de la banane trop mûre. La constante d’étalement et d’encombrement de la surface occupée est comparable à celle observée lors des phases rédactionnelles grandeblondiennes.
Goût et classification périodique des aliments
Les papilles testeuses ont évalué à 4/10 la note de la jelly sur l’échelle de Miamioumslurp et Groumpf. Cette préparation se classe donc dans les nourritures ‘‘potentiellement envisageables mais bon faut pas pousser non plus, hein !’’, soit trois catégories au-dessus de l’étalon Vegemite, labellisé ‘‘et pourquoi pas 100 balles, DrG et un Mars de la morve de troll, pendant qu’on y est !’’.
Discussion
Les résultats de cette étude permettent d’affirmer sans doute possible, quoique de manière moins spectaculaire que précédemment, que les Australiens ont vraiment la bouche en tôle coutumes gastronomiques varient fortement d’un pays à l’autre. En revanche, de nouvelles études doivent être réalisées afin de mieux cerner l’engouement local certain observé pour la jelly.
Remerciements
Cette étude est partie intégrante du projet ‘‘Découvertes et coups de fourchette en pays d’Oz’’, sponsorisé par LGB & LGB. Les boites de jelly ont été aimablement fournies (contre rétribution) par Woolworths et Supabarn. Les auteurs remercient leurs papilles stagiaires de ne pas avoir rechigné à effectuer gratuitement un travail ingrat et dangereux.
Avec cette article tu me réconcilies avec les sciences … oupas!
En tout cas GrandeBlonduesque! J’aime
Il semble aussi que la jelly ai un potentiel photogénique!