L’invitation au voyage

Mon van, mon camper
Songe à ce moteur bonheur
D’aller là-bas explorer, Redoutable !
Conduire à loisir,
Conduire et dormir
Aux plages qui t’ensablent !
Les dunes sculptées
De ces sables irisés
Pour nos royaux fessiers sont une méridienne,
Aussi délicieux
Que tes traîtres sièges moelleux,
Emprisonnant notre couenne.

Là, tout n’est que barbecue et soirées étoilées,
Sable, kangourous et perruches pailletées.

Des rideaux de Grand Maman,
Usés par le soleil et le vent,
Décoreraient notre nid ;
Le grey box et le calistémon
Mêlant leurs exhalaisons
A l’odeur de viande rôtie,
Les étoiles au firmament,
Les kookaburras pas sous calmants,
Les possums en exploration,
Tout y bercerait
Notre sommeil bien au frais
Pour qu’encore nous ronflions

Là, tout n’est que silence et nuit bleutée,
Sommeil, beaux rêves et ronflements répétés.

Roule sur ces chemins
Et continue aussi bon train
Toi dont l’allure est sautillement ;
C’est pour découvrir
Aimer et rire
Qu’on est partis au gré du vent.
— Les surfeurs et leurs abdos
Tapissent les rouleaux,
Les vagues, la plage, les écueils,
De monoï et de maillots ;
Et Thèse les pieds dans l’eau
Sans s’en cacher se rince fort l’œil.

Là, tout n’est que soleil et bière décapsulée,
Sunscreen, farniente et surfeurs bodybuildés.

 Charles Grande Blondelaire, pour vous servir

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